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Ouamar Saoudi:"L’intégration nord-africaine passe par des mutualisations sectorielles graduelles"

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  • Ouamar Saoudi:"L’intégration nord-africaine passe par des mutualisations sectorielles graduelles"

    Rappelant que les échanges entres les pays nord-africains sont les plus faibles au monde, à savoir 3%, Ouamar Saoudi, secrétaire national à l’économie du RCD, indique que le colloque qu’il coordonne vise à trouver les pistes d’une mutualisation progressive des moyens de chacun des pays du sous-continent.
    Au moment où l’économie algérienne se trouve dans l'impasse, le RCD organise un colloque sur l'intégration économique nord-africaine. Cela veut-il dire que le redressement économique de l'Algérie passe nécessairement par cette intégration?

    Les thèmes du colloque sont de deux natures. La premier porte sur la recherche de financements de l'économie en temps de crise avec monsieur Ali Benouari, suivi d’une conférence sur les instruments de passage d'une économie de rente à une économie de production avec monsieur Abdelhak Lamiri. Le deuxième porte sur la dimension stratégique et la nécessité de l'intégration économique des pays de l'Afrique du nord. Pour répondre à votre question, le redressement de l'économie nationale n'est pas tributaire de l’intégration mais le développement durable dans un contexte de globalisation passe par la mutualisation de nos moyens.





    Quels sont, selon vous, les atouts dont dispose chacun des pays du sous-continent nord-africain qui peuvent constituer des éléments sur lesquels s'articulerait une éventuelle intégration économique de la région?

    En dehors des atouts sur lesquels je reviendrai, il y a le contexte international. La mondialisation qui implique la globalisation des marchés ne laisse plus de chance au plus faibles. Le regroupement en blocs économiques est partout la règle. Les échanges commerciaux dans l'UE sont d’environ 60% contre 25% dans l’Asean (Asie du Sud-Est), 15% pour le Mercosur (Amérique du Sud) et 9% pour la Cedeao (Afrique de l’Ouest). Devant de telles entités et des dragons comme la Chine, l’Inde, etc., il reste peu de marge de manœuvre pour des pays isolés. Quant aux atouts, avant d'être dans une économie d'échelle qui mutualise nos moyens, il y a une continuité territoriale, une histoire commune, une identité partagée avec ses langues et ses cultures. Pour le reste, nous disposons ensemble de grandes potentialités énergétiques, agricoles, touristiques et humaines, sans parler de la proximité de nombreux marchés. Pourtant, selon la banque mondiale, les échanges commerciaux entres les pays du sous-continent ne représentent que 3%.



    Qu'est-ce qui bloque, pour l'heure, l'intégration économique, pourtant fort bénéfique pour tous, des pays nord-africains?

    Ce qui bloque est l'absence d'élites capables de concevoir un projet commun. Entre l'Algérie et le Maroc, le problème du Sahara occidental est utilisé par les deux pouvoirs pour que dans chaque pays le statu quo demeure. En d'autres termes, au lieu de se projeter dans un espace nord-africain qui ne peut être que démocratique, le makhzen veille à la sauvegarde de sa main mise sur le Maroc, ce que fait exactement le pouvoir chez nous. La fermeture des frontières terrestres n'est pas une conséquence du conflit du Sahara, c'est une volonté commune d’empêcher des contagions progressistes. Dans ces conditions, quelque soit la volonté de nos amis Tunisiens, ils restent, eux, pris entre deux feux et jouent l’équilibre faute de mieux.



    Dans une économie nord-africaine intégrée, quelle serait la place de l'Algérie?

    La place de l'Algérie est centrale pour plusieurs raisons. D'abord sa situation géographique et son immensité territoriale la destine à jouer un rôle pivot. Avec le Maroc, nous constituons aussi le grand apport démographique. Pour le RCD, l'intégration nord-africaine se conçoit comme une fédération. Evidement, cela peut passer, et c'est peut-être le meilleur chemin, par des mutualisations graduelles, économiques, agricoles, éducatives....

    maghrebemergent

  • #2
    Les experts dyal khoroutou !!! Réveillez vous!!! Zelt ou Tfer3ine .
    C 'est trop tard pour une intégration maghrébine chacun fait son chemin seul dans l'état actuel des choses !!!

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    • #3
      Les marocain n'accepteront jamais une union avec les algériens. C'est de l'histoire
      ancienne.
      Fermeture à double tour, eux et leur bébé.
      Heureusement qu'ils n'ont plus rien à leur offrir a par des slogans du premier mai. maintenant ils sont obligés de mendier en leur nom. Quelle honte.

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      • #4
        Les marocain n'accepteront jamais une union avec les algériens.
        En tous cas ce n'est pas les algériens qui sont en demande.

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        • #5
          L'union de fera un jour ou l'autre et elle se fera par nécessité la situation au moyen orient est la pour le confirmer.

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          • #6
            Ce qui bloque est l'absence d'élites capables de concevoir un projet commun. Entre l'Algérie et le Maroc, le problème du Sahara occidental est utilisé par les deux pouvoirs pour que dans chaque pays le statu quo demeure. En d'autres termes, au lieu de se projeter dans un espace nord-africain qui ne peut être que démocratique, le makhzen veille à la sauvegarde de sa main mise sur le Maroc, ce que fait exactement le pouvoir chez nous. La fermeture des frontières terrestres n'est pas une conséquence du conflit du Sahara, c'est une volonté commune d’empêcher des contagions progressistes. Dans ces conditions, quelque soit la volonté de nos amis Tunisiens, ils restent, eux, pris entre deux feux et jouent l’équilibre faute de mieux.
            C'est pas avec ce genre d'analyse qu'il va convaincre qui que ce soit, faudrait lui rappeler les appel à la normalisation mainte fois lancées par Rabat mais qu'a l'est on prenait pour de la mendicité, c'etait à l'epoque du baril à 150¤, maintenant que la donne a changé ah faudrait une integration economique nord africaines, ils sont la memoire courte. Enfin pour le moment va falloir presenter un meilleur dossier que ca. L'economie de l'oriental commence a repartir suite à la construction du mur anti contrebande.
            "Le patriotisme c'est l'amour des siens. Le nationalisme c'est la haine des autres". Romain Gary

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            • #7
              Le Maroc a certes montré sa volonté de normalisation. Mais il n'a rien proposé pour lutter contre le trafic de cannabis ou le trafic des hydrocarbures sur lequel il ferme les yeux, idem pour l'Algérie qui prétend attendre des propositions marocaines sur le trafic de drogue et des hydrocarbures qui de son côté elle s'abstient de faire des propositions pour lutter contre l'immigration clandestine, le trafic d'hydrocarbures et le trafic de spychotrope.

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              • #8
                Le Maroc a certes montré sa volonté de normalisation. Mais il n'a rien proposé pour lutter contre le trafic de cannabis ou le trafic des hydrocarbures sur lequel il ferme les yeux, idem pour l'Algérie qui prétend attendre des propositions marocaines sur le trafic de drogue et des hydrocarbures qui de son côté elle s'abstient de faire des propositions pour lutter contre l'immigration clandestine, le trafic d'hydrocarbures et le trafic de spychotrope.
                Généralement on lance deja une proposition de dialogue et les details sont reglés dans le cadre de conventions bileterales. La réalité c'est que l'Algerie s'estimait en position de force avec un baril à 150$ croyant que celui ci allait etre à ce niveau durablement en achetant la paix sociale a coup de milliards sauf que depuis l'eclatement de la bulle petrole, la donne à changé et visiblement le point de vue d'Alger aussi, sauf que les propositions du Maroc à au moins dix reprises ont une date de peremption et l'opinion public marocain appelait à la fin de ces appels.
                "Le patriotisme c'est l'amour des siens. Le nationalisme c'est la haine des autres". Romain Gary

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                • #9
                  Le Maroc et l'Algérie n'ont jamais proposés de solution crédible, d'un côté un gage de bonne volonté mais aucune proposition, de l'autre côté un refus sans autres propositions. Le fait de lutter contre les trafics des deux côtés de la frontière aurait pu être fait sans concertation préalable histoire que chacun des protagonistes montrent sa bonne volonté pour instaurer un cadre de confiance.

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                  • #10
                    Je pense que l'union était possible en 1960, aujourd’hui il y a trop de divergences.
                    Il faut uniformiser les peuples par une collaboration économique pendant 30 à 50 ans, suite à ça, la convergence se fera d'elle même.

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                    • #11
                      Les économies sont complémentaires !

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