La ville d’Oran a organisé, du 25 au 2 mai, une foire d’exposition dédiée à la production nationale, baptisée « Mentoudj Bladi » (produit de mon pays), au Palais des expositions de la « capitale de l’Ouest ».
Près de 80 exposants étaient attendus lors de la manifestation.
Nous l’avons visitée.
L’agroalimentaire en force
Plusieurs entreprises activant dans l’industrie agroalimentaire étaient présentes.
Des producteurs de biscuits, de fromages et produits laitiers, pâtes à tartiner, jus (…) ont exposé leurs produits, en proposant aux visiteurs des échantillons.
De nombreuses marques de renom ont participé, y compris des multinationales qui produisent en Algérie.
Par ailleurs, plusieurs fabricants de produits artisanaux étaient représentés, notamment dans l’habillement traditionnel, tapisserie, mais aussi un exposant qui se présente comme le seul artisan de pierres volcaniques en Algérie.
En outre, l’on retrouve diverses industries, comme les produits de nettoyage, de l’électronique et électroménager, de divers matériaux de construction (ciment, métal, fenêtres…) et même des promoteurs immobiliers.
Les produits importés aussi
Seulement, au milieu de cette foire d’exposition, de nombreux exposants vendent des produits importés.
Souvent en « promotion » (jusqu’à 70%), l’on trouve de tout : des ustensiles de cuisine, de la céramique, de l’électroménager (chinois ou allemand notamment), des surgelés d’origine française… Ces produits ont-ils leur place dans une exposition censée encourager la production « Made in Algeria » ? Le tout exposé sur des stands à la gloire du « made in bladi »…
Surtout que ces objets de fabrication étrangère viennent concurrencer les produits locaux, sur leur propre terrain.
Un exposant de meubles s’énerve rapidement lorsqu’on l’interroge.
Questionné sur l’origine algérienne des produits, il est évasif : « La majorité est locale », répond-il, un peu gêné.
En lui demandant d’être plus précis, notamment sur l’origine du bois ou du verre utilisé dans la fabrication, le vendeur s’emporte : « Mais qui êtes-vous ?! Ce ne sont pas des questions d’un acheteur lambda », peste-t-il.
En fin de compte, bien que la majorité des stands soient réellement algériens, cette foire d’exposition que l’on pourrait ironiquement baptiser « 51/49% », s’est pratiquement transformée en marché de quartier.
TSA
Près de 80 exposants étaient attendus lors de la manifestation.
Nous l’avons visitée.
L’agroalimentaire en force
Plusieurs entreprises activant dans l’industrie agroalimentaire étaient présentes.
Des producteurs de biscuits, de fromages et produits laitiers, pâtes à tartiner, jus (…) ont exposé leurs produits, en proposant aux visiteurs des échantillons.
De nombreuses marques de renom ont participé, y compris des multinationales qui produisent en Algérie.
Par ailleurs, plusieurs fabricants de produits artisanaux étaient représentés, notamment dans l’habillement traditionnel, tapisserie, mais aussi un exposant qui se présente comme le seul artisan de pierres volcaniques en Algérie.
En outre, l’on retrouve diverses industries, comme les produits de nettoyage, de l’électronique et électroménager, de divers matériaux de construction (ciment, métal, fenêtres…) et même des promoteurs immobiliers.
Les produits importés aussi
Seulement, au milieu de cette foire d’exposition, de nombreux exposants vendent des produits importés.
Souvent en « promotion » (jusqu’à 70%), l’on trouve de tout : des ustensiles de cuisine, de la céramique, de l’électroménager (chinois ou allemand notamment), des surgelés d’origine française… Ces produits ont-ils leur place dans une exposition censée encourager la production « Made in Algeria » ? Le tout exposé sur des stands à la gloire du « made in bladi »…
Surtout que ces objets de fabrication étrangère viennent concurrencer les produits locaux, sur leur propre terrain.
Un exposant de meubles s’énerve rapidement lorsqu’on l’interroge.
Questionné sur l’origine algérienne des produits, il est évasif : « La majorité est locale », répond-il, un peu gêné.
En lui demandant d’être plus précis, notamment sur l’origine du bois ou du verre utilisé dans la fabrication, le vendeur s’emporte : « Mais qui êtes-vous ?! Ce ne sont pas des questions d’un acheteur lambda », peste-t-il.
En fin de compte, bien que la majorité des stands soient réellement algériens, cette foire d’exposition que l’on pourrait ironiquement baptiser « 51/49% », s’est pratiquement transformée en marché de quartier.
TSA
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