Nouveau plus bas historique pour le dinar face à l’euro.
Ce lundi, premier jour de cotation de la semaine, la monnaie unique européenne est à 125,03 dinars au cours officiel fixé par la Banque d’Algérie et pratiqué par les banques dans les transactions commerciales.
Pour l’allocation touristique, le taux est légèrement plus élevé.
Il s’agit d’un nouveau record historique de l’euro face au dinar.
Le dollar est également proche de ses plus hauts, à 108,94 dinars.
Cette nouvelle dépréciation du dinar risque de se poursuivre à la faveur de la remontée de l’euro face au dollar qui pâtit des dernières statistiques décevantes aux États-Unis.
Pour équilibrer son budget, qui connaît un déficit colossal, l’Algérie continue de dévaluer le dinar pour augmenter artificiellement ses recettes.
Mais cette méthode, qui cache une impuissance face à la crise, risque de déstabiliser durablement l’économie.
Le 25 avril dernier, le FMI a mis contre les résultats potentiellement éphémères de cet outil de dépréciation monétaire : « Les gains budgétaires ne seront durables qu’à condition que les dépenses, notamment la masse salariale publique n’augmentent pas sous l’effet de la dépréciation ». En d’autres termes, il ne faut pas augmenter les dépenses, notamment les dépenses de salaires, ce qui implique un gel, voire une baisse des salaires et des recrutements dans la fonction publique. Comprendre : en plus de la dévaluation du dinar, l’Algérie pourrait recourir à un gel, voire une baisse des salaires des fonctionnaires.
TSA
Ce lundi, premier jour de cotation de la semaine, la monnaie unique européenne est à 125,03 dinars au cours officiel fixé par la Banque d’Algérie et pratiqué par les banques dans les transactions commerciales.
Pour l’allocation touristique, le taux est légèrement plus élevé.
Il s’agit d’un nouveau record historique de l’euro face au dinar.
Le dollar est également proche de ses plus hauts, à 108,94 dinars.
Cette nouvelle dépréciation du dinar risque de se poursuivre à la faveur de la remontée de l’euro face au dollar qui pâtit des dernières statistiques décevantes aux États-Unis.
Pour équilibrer son budget, qui connaît un déficit colossal, l’Algérie continue de dévaluer le dinar pour augmenter artificiellement ses recettes.
Mais cette méthode, qui cache une impuissance face à la crise, risque de déstabiliser durablement l’économie.
Le 25 avril dernier, le FMI a mis contre les résultats potentiellement éphémères de cet outil de dépréciation monétaire : « Les gains budgétaires ne seront durables qu’à condition que les dépenses, notamment la masse salariale publique n’augmentent pas sous l’effet de la dépréciation ». En d’autres termes, il ne faut pas augmenter les dépenses, notamment les dépenses de salaires, ce qui implique un gel, voire une baisse des salaires et des recrutements dans la fonction publique. Comprendre : en plus de la dévaluation du dinar, l’Algérie pourrait recourir à un gel, voire une baisse des salaires des fonctionnaires.
TSA
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