Tweet
Chakib Khelil a confirmé avoir rencontré Farid Bedjaoui à Paris, accuse le DRS et critique Amar Saâdani et Ahmed Ouyahia. Dans un entretien à Ennahar TV diffusé mercredi soir, l’ancien ministre de l’Énergie a jugé « normale » sa rencontre à Paris avec Bedjaoui et le patron de Saipem.
« J’ai rencontré Farid Bedjaoui »
« J’ai rencontré Farid Bedjaoui à Paris. Il s’était présenté comme le conseiller du directeur de Saipem. Je rencontrais souvent les dirigeants de compagnies étrangères et des ministres à Paris, Washington et Genève. C’était tout à fait normal. Et ça s’est répercuté positivement sur l’économie nationale », a-t-il soutenu, en révélant que le DRS était « au courant » de tous les agissements de Farid Bedjaoui, actuellement recherché par la justice italienne dans le cadre de l’enquête sur le scandale de corruption de Sonatrach II.
« Le DRS était au courant des agissements de Farid Bedjaoui et n’a jamais fait de remarques », assure-t-il. L’ancien ministre de l’Énergie s’est défendu d’avoir accordé plusieurs contrats à Saipem. « Sur 70 contrats, Saipem avait obtenu 6 », a-t-il précisé.
« J’ai refusé d’intervenir dans des contrats à la demande du DRS »
Chakik Khelil révèle aussi avoir rencontré le général Toufik, ancien patron du DRS, à quatre reprises lorsqu’il était ministre de l’Énergie : « On m’a dit que si j’avais joué le football avec Toufik, j’aurais évité tous ces problèmes ».
Sur les poursuites judiciaires lancées contre lui dans le cadre du scandale de corruption Sonatrach, Chakib Khelil affirme ne pas détenir de preuves impliquant le DRS. « J’attends ces preuves », affirme Khelil, en ajoutant qu’il avait « refusé » les demandes des éléments du DRS d’intervenir dans plusieurs contrats importants.
Saâdani et Ouyahia, des « populistes »
L’ancien ministre de l’Énergie a critiqué Ahmed Ouyahia et Amar Saâdani qu’il traite de « populistes ». « Je les remercie pour ce qu’il ont dit, mais les politiques pratiquent le populisme et moi je dis la vérité au peuple », a-t-il dit. À maintes reprises, le patron du FLN a défendu l’ancien ministre de l’Énergie.
Enfin, Chakib Khelil reproche aux entreprises françaises, de « chercher le gain facile et rapide » et de ne pas investir dans des projets importants en Algérie.
Par Riyad Hamadi
TSA
« J’ai rencontré Farid Bedjaoui »
« J’ai rencontré Farid Bedjaoui à Paris. Il s’était présenté comme le conseiller du directeur de Saipem. Je rencontrais souvent les dirigeants de compagnies étrangères et des ministres à Paris, Washington et Genève. C’était tout à fait normal. Et ça s’est répercuté positivement sur l’économie nationale », a-t-il soutenu, en révélant que le DRS était « au courant » de tous les agissements de Farid Bedjaoui, actuellement recherché par la justice italienne dans le cadre de l’enquête sur le scandale de corruption de Sonatrach II.
« Le DRS était au courant des agissements de Farid Bedjaoui et n’a jamais fait de remarques », assure-t-il. L’ancien ministre de l’Énergie s’est défendu d’avoir accordé plusieurs contrats à Saipem. « Sur 70 contrats, Saipem avait obtenu 6 », a-t-il précisé.
« J’ai refusé d’intervenir dans des contrats à la demande du DRS »
Chakik Khelil révèle aussi avoir rencontré le général Toufik, ancien patron du DRS, à quatre reprises lorsqu’il était ministre de l’Énergie : « On m’a dit que si j’avais joué le football avec Toufik, j’aurais évité tous ces problèmes ».
Sur les poursuites judiciaires lancées contre lui dans le cadre du scandale de corruption Sonatrach, Chakib Khelil affirme ne pas détenir de preuves impliquant le DRS. « J’attends ces preuves », affirme Khelil, en ajoutant qu’il avait « refusé » les demandes des éléments du DRS d’intervenir dans plusieurs contrats importants.
Saâdani et Ouyahia, des « populistes »
L’ancien ministre de l’Énergie a critiqué Ahmed Ouyahia et Amar Saâdani qu’il traite de « populistes ». « Je les remercie pour ce qu’il ont dit, mais les politiques pratiquent le populisme et moi je dis la vérité au peuple », a-t-il dit. À maintes reprises, le patron du FLN a défendu l’ancien ministre de l’Énergie.
Enfin, Chakib Khelil reproche aux entreprises françaises, de « chercher le gain facile et rapide » et de ne pas investir dans des projets importants en Algérie.
Par Riyad Hamadi
TSA