Le drapeau qui a coûté des dizaines de milliers de vies humaines
Une nation ne peut être considérée comme telle que si elle possède certains critères : son territoire, ses institutions, son emblème. L'Algérie des années quarante ne possède pas tout cela d'une façon tangible, mais dans l'esprit des nationalistes, il ne s'agit que d'une question de temps. Le respect que vouent les Algériens à leur emblème est la preuve de leur désir de vivre dans une Algérie indépendante.
Ainsi, lorsque le commissaire Lucien Olivieri intime l'ordre, le 8 mai 1945 à Sétif, au porte-drapeau de jeter son emblème, ce dernier répond instinctivement : "Le drapeau étant sacré, il est impossible de le remiser une fois sorti".
Bien que les organisateurs haranguent la foule avant le départ du cortège, pour ces derniers, il ne faudrait pas qu'ils subissent des humiliations, notamment le retrait ou la confiscation du drapeau. Hélas, arrivés à la hauteur du café de France, les manifestants sont arrêtés par le commissaire Olivieri et les inspecteurs Laffont et Haas.
Ces derniers les somment de jeter le drapeau et les pancartes où les principaux slogans sont "l'indépendance de l'Algérie et la libération de Messali". Pour Jean-Louis Planche, c'est à ce moment-là que le dérapage a lieu. Un des inspecteurs, fou de rage, dégaine son arme. Il abat le porte-drapeau. La panique saisit ensuite toute la ville.
À Guelma, les militants des AML décalent la célébration de l'armistice à 17 heures de l'après-midi. Bien que les drapeaux des alliés soient fortement présents, les manifestants ne cachent pas non plus le leur.
En plus, il ne reste que 500 mètres aux marcheurs pour déposer la gerbe de fleurs.
Source: Al Huffington
Une nation ne peut être considérée comme telle que si elle possède certains critères : son territoire, ses institutions, son emblème. L'Algérie des années quarante ne possède pas tout cela d'une façon tangible, mais dans l'esprit des nationalistes, il ne s'agit que d'une question de temps. Le respect que vouent les Algériens à leur emblème est la preuve de leur désir de vivre dans une Algérie indépendante.
Ainsi, lorsque le commissaire Lucien Olivieri intime l'ordre, le 8 mai 1945 à Sétif, au porte-drapeau de jeter son emblème, ce dernier répond instinctivement : "Le drapeau étant sacré, il est impossible de le remiser une fois sorti".
Bien que les organisateurs haranguent la foule avant le départ du cortège, pour ces derniers, il ne faudrait pas qu'ils subissent des humiliations, notamment le retrait ou la confiscation du drapeau. Hélas, arrivés à la hauteur du café de France, les manifestants sont arrêtés par le commissaire Olivieri et les inspecteurs Laffont et Haas.
Ces derniers les somment de jeter le drapeau et les pancartes où les principaux slogans sont "l'indépendance de l'Algérie et la libération de Messali". Pour Jean-Louis Planche, c'est à ce moment-là que le dérapage a lieu. Un des inspecteurs, fou de rage, dégaine son arme. Il abat le porte-drapeau. La panique saisit ensuite toute la ville.
À Guelma, les militants des AML décalent la célébration de l'armistice à 17 heures de l'après-midi. Bien que les drapeaux des alliés soient fortement présents, les manifestants ne cachent pas non plus le leur.
En plus, il ne reste que 500 mètres aux marcheurs pour déposer la gerbe de fleurs.
Source: Al Huffington
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