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JOURNÉE SANS VOITURE Les piétons, rois d’Alger
De retour hier vendredi à Alger, la «Journée sans voiture» a vidé de ses véhicules plusieurs rues, avenues et boulevards, pour laisser place aux piétons. Une bonne partie du centre-ville a été ainsi «piétonnisée». L’occasion pour transformer la chaussée en aires de jeux, d’animation et de loisirs.
Rym Nasri - Alger (Le Soir) - A sa huitième édition, la «Journée sans voiture» maintient toujours son succès populaire. Hier encore, elle a été une réelle bouffée d’oxygène pour les Algérois. Des jeunes, des moins jeunes, des familles et des enfants ont investi la chaussée. Les petits étaient les plus comblés. Ils ont sorti leurs vélos, trottinettes, rollers et skateboard. L’occasion pour eux de sillonner les rues d’Alger en toute quiétude, sans qu’ils soient dérangés par les automobilistes.
Du siège du ministère de l'Habitat au 135, rue Didouche-Mourad jusqu'à la place des Martyrs, passant par le boulevard colonel-Amirouche, la Grande-Poste, le boulevard Zighoud-Youcef, le boulevard Che-Guevara, ainsi que la rue Asselah-Hocine, la chaussée s’est transformée en aire de jeux, d’animations et de loisirs.
Relevant de la Direction de la jeunesse, des sports et des loisirs de la wilaya d’Alger, différentes Ligues ont érigé des chapiteaux dans les rues libérées de la circulation automobile. Des chapiteaux qui abritent de nombreuses activités de loisirs : des ateliers de coloriage, de loisirs créatifs et de lecture, mais aussi des différents jeux de lancer. Les enfants ont l’embarras du choix entre le lancer de cerceaux, de balles ou de ballons ciblant des paniers ou des cercles sur des figurines de clowns, de sportifs ou encore de personnages de dessins animés. D’autres chapiteaux sont dédiés aux jeux d’échecs où des enfants sont assis, silencieux durant de longues parties de réflexion.
Tout au long de l’itinéraire interdit le temps d’une journée aux voitures, des aires de jeux y sont installées : des trampolines, des babyfoots, des toboggans, des circuits de mini-voitures, des mini-terrains de volley et des tatamis pour différents arts martiaux.
Au grand bonheur des plus petits, des spectacles de clowns sont également au programme. Souvent attirés par les couleurs du costume du clown, de son maquillage et de son nez rouge, les enfants restent scotchés sur les lieux.
Des marionnettes géantes approchent du carrefour du Parc Sofia. Elles arrivent du boulevard colonel-Amirouche. Un spectacle qui intrigue plus d’un et impose une halte. C’est la troupe française : «Les grandes personnes». Portée et animée par une personne, chaque poupée géante porte un costume traditionnel de la Kabylie. «Ce sont des marionnettes à l’échelle de la ville», explique l’un des artistes.
Une autre troupe française a également pris part à cette manifestation. Armés de leurs différents instruments de musique, les membres de la troupe «Auprès de ma blonde» improvisent des morceaux de chansons populaires. A la place de la Grande-Poste, le lieu est noir de monde. Ici, une grande scène a été installée et où des spectacles musicaux sont animés par de jeunes artistes. A proximité, quelques gargotes ont été mises en place pour l’occasion. Des petites terrasses ont été également aménagées où des familles se sont installées pour une pause déjeuner. Elles profitent ainsi des chansons diffusées par les hauts parleurs.
Une vraie ambiance de fête qui a tout de même extirpé des agents de la RATP de la bouche de métro de la station adjacente. Postés à l’entrée de cette station, ils profitent du spectacle qui s’offre à leurs yeux et de la musique qui fuse de partout.
Plus loin, rue Didouche-Mourad, une calèche rouge et blanche attelée à un cheval blanc, est garée. Des enfants escaladent la calèche et s’y installent le temps d’une prise de photos souvenirs. «Sara, Sara, regarde par là», lance une femme à sa fille qui se tient devant le cheval de la calèche. Téléphone à la main, elle tente de bien cadrer sa fille pour la prendre en photo.
Face aux nombreux allers-retours des enfants et à leur cris de joie des fois et de peur d’autres, Mustapha, le conducteur de la calèche, reste indifférent. «Nous sommes de l’association El Khyala de Biskra et j’attends juste l’autorisation pour faire circuler ma calèche», précise-t-il. Juste derrière la calèche, des cavaliers en tenues traditionnelles se tiennent près de leurs robustes chevaux. Une troupe de fantasia venue également de Biskra. Pas très habitués aux troupes de fantasia, les Algérois, grands et petits, n’hésitent pas à prendre quelques selfies avec les membres de ces troupes exhibant leurs carabines traditionnelles. La «Journée sans voiture» a été ainsi une véritable fête pour les Algérois. Seule fausse note : la saleté des trottoirs et leur réfection lancée durant la campagne présidentielle 2014, mais qui demeure un chantier abandonné.
Ry. N.-el watan-
Rym Nasri - Alger (Le Soir) - A sa huitième édition, la «Journée sans voiture» maintient toujours son succès populaire. Hier encore, elle a été une réelle bouffée d’oxygène pour les Algérois. Des jeunes, des moins jeunes, des familles et des enfants ont investi la chaussée. Les petits étaient les plus comblés. Ils ont sorti leurs vélos, trottinettes, rollers et skateboard. L’occasion pour eux de sillonner les rues d’Alger en toute quiétude, sans qu’ils soient dérangés par les automobilistes.
Du siège du ministère de l'Habitat au 135, rue Didouche-Mourad jusqu'à la place des Martyrs, passant par le boulevard colonel-Amirouche, la Grande-Poste, le boulevard Zighoud-Youcef, le boulevard Che-Guevara, ainsi que la rue Asselah-Hocine, la chaussée s’est transformée en aire de jeux, d’animations et de loisirs.
Relevant de la Direction de la jeunesse, des sports et des loisirs de la wilaya d’Alger, différentes Ligues ont érigé des chapiteaux dans les rues libérées de la circulation automobile. Des chapiteaux qui abritent de nombreuses activités de loisirs : des ateliers de coloriage, de loisirs créatifs et de lecture, mais aussi des différents jeux de lancer. Les enfants ont l’embarras du choix entre le lancer de cerceaux, de balles ou de ballons ciblant des paniers ou des cercles sur des figurines de clowns, de sportifs ou encore de personnages de dessins animés. D’autres chapiteaux sont dédiés aux jeux d’échecs où des enfants sont assis, silencieux durant de longues parties de réflexion.
Tout au long de l’itinéraire interdit le temps d’une journée aux voitures, des aires de jeux y sont installées : des trampolines, des babyfoots, des toboggans, des circuits de mini-voitures, des mini-terrains de volley et des tatamis pour différents arts martiaux.
Au grand bonheur des plus petits, des spectacles de clowns sont également au programme. Souvent attirés par les couleurs du costume du clown, de son maquillage et de son nez rouge, les enfants restent scotchés sur les lieux.
Des marionnettes géantes approchent du carrefour du Parc Sofia. Elles arrivent du boulevard colonel-Amirouche. Un spectacle qui intrigue plus d’un et impose une halte. C’est la troupe française : «Les grandes personnes». Portée et animée par une personne, chaque poupée géante porte un costume traditionnel de la Kabylie. «Ce sont des marionnettes à l’échelle de la ville», explique l’un des artistes.
Une autre troupe française a également pris part à cette manifestation. Armés de leurs différents instruments de musique, les membres de la troupe «Auprès de ma blonde» improvisent des morceaux de chansons populaires. A la place de la Grande-Poste, le lieu est noir de monde. Ici, une grande scène a été installée et où des spectacles musicaux sont animés par de jeunes artistes. A proximité, quelques gargotes ont été mises en place pour l’occasion. Des petites terrasses ont été également aménagées où des familles se sont installées pour une pause déjeuner. Elles profitent ainsi des chansons diffusées par les hauts parleurs.
Une vraie ambiance de fête qui a tout de même extirpé des agents de la RATP de la bouche de métro de la station adjacente. Postés à l’entrée de cette station, ils profitent du spectacle qui s’offre à leurs yeux et de la musique qui fuse de partout.
Plus loin, rue Didouche-Mourad, une calèche rouge et blanche attelée à un cheval blanc, est garée. Des enfants escaladent la calèche et s’y installent le temps d’une prise de photos souvenirs. «Sara, Sara, regarde par là», lance une femme à sa fille qui se tient devant le cheval de la calèche. Téléphone à la main, elle tente de bien cadrer sa fille pour la prendre en photo.
Face aux nombreux allers-retours des enfants et à leur cris de joie des fois et de peur d’autres, Mustapha, le conducteur de la calèche, reste indifférent. «Nous sommes de l’association El Khyala de Biskra et j’attends juste l’autorisation pour faire circuler ma calèche», précise-t-il. Juste derrière la calèche, des cavaliers en tenues traditionnelles se tiennent près de leurs robustes chevaux. Une troupe de fantasia venue également de Biskra. Pas très habitués aux troupes de fantasia, les Algérois, grands et petits, n’hésitent pas à prendre quelques selfies avec les membres de ces troupes exhibant leurs carabines traditionnelles. La «Journée sans voiture» a été ainsi une véritable fête pour les Algérois. Seule fausse note : la saleté des trottoirs et leur réfection lancée durant la campagne présidentielle 2014, mais qui demeure un chantier abandonné.
Ry. N.-el watan-
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