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Quand Saadani et Ouyahia polluent le débat politique

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  • Quand Saadani et Ouyahia polluent le débat politique

    Les dégâts occasionnés par ce discours mensonger, qui écarte du débat des sujets cruciaux tels la démocratisation du système politique et l’indépendance de la justice, sont amplifiés par des médias audiovisuels assujettis.


    Les soldats du régime en place lancent l’offensive. Ahmed Ouyahia, fraîchement élu à la tête du RND, a arrosé l’auditoire politique de propos creux sur la sagesse du président, les complots des ennemis et la victoire contre le terrorisme….

    Les déclarations d’Ouyahia, ressassées depuis plus de 15 ans, n’ont d’effet à présent que sur de rares naïfs que compte encore la clientèle du système. Mais, faute d’alternative, Ouyhia continue à débiter ses phrases usées.

    L’autre fantassin du régime, Amar Saadani, a regagné cette semaine, son poste dans l’arène. Il a surtout répondu à Valls - avec deux semaines de retard- et a, comme de coutume, chargé l’opposition.

    Il s’avère que le chef du FLN et son allié et rival du RND n’ont rien à offrir au pays, sauf des déclarations d’allégeance au président malade. Et de temps à autre, s’attaquer grossièrement à tous ceux qui critiquent les choix de la clique au pouvoir. Cette agitation porte les signes d’une tentative désespérée visant à combler le vide laissé par Bouteflika dont l’absence, depuis 2013, a plongé le centre de décisions dans l’obscurité.

    Saadani et Ouyahia perpétuent la pollution du débat politique algérien, en usant de discours foncièrement populiste. Les dégâts occasionnés par ce discours mensonger qui écarte du débat des sujets cruciaux, tels la démocratisation du système politique, l’indépendance de la justice et la sécurité économique, sont amplifiés par des médias audiovisuels assujettis.

    Dans le même temps, les voix qui apportent la contradiction semblent essoufflées. La Coordination pour les libertés et la transition démocratique (CLTD) s’est éclipsée depuis son congrès, tenu en mars dernier. Les sorties individuelles des
    chefs de ce conglomérat politique ont du mal à contrecarrer l’offensive du pouvoir. Et les sorties du FFS et de Benflis n’ont pas fait mieux.

    Certes, le projet de changement politique en Algérie est contrarié par la nature despotique et les réflexes primaires du régime. Mais ce n’est pas assez pour justifier l’échec d’un combat engagé depuis des décennies. Tout comme les partis au pouvoir, les formations politiques qui se réclament de l’opposition n’arrivent toujours pas à se régénérer, après 25 ans de multipartisme marqué du sceau de la fraude et de la répression.
    El Watan

  • #2
    Très bel article, ''le trollisme politique pour les nuls''.
    وإن هذه أمتكم أمة واحدة

    Commentaire


    • #3
      parlé de sujet inutile pour crée un autre front sur le quel ce concentré c'est vieux comme le monde .

      la France avec sont problème avec les tenus musulmane ou autre qui devienne des affaires d'Etat c'est aussi fait expré pour occupé les esprits

      tant que sa marche pourquoi changer !

      Commentaire

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