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Avec le concours de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) du Sénégal, l’hebdomadaire Jeune Afrique, dans une édition hors-série, a classé, sur la base des 500 premières entreprises africaines,.
Avec 32 sociétés (+ 8 % en un an) et 13,8 % du chiffre d’affaires total, notre pays est derrière l’Afrique du Sud, qui s’est taillé la part du lion avec 163 entreprises représentant 60,5 % du chiffre d’affaires total. Le royaume chérifien, arrive quant à lui, en troisième position, avec 64 entreprises et un chiffre d’affaires de 27,3 milliards de dollars. Avec 52 entreprises totalisant 70,3 milliards de dollars de chiffre d’affaires, le pétrole est de loin l’activité dominante, et par ricochet, la suprématie du secteur pétrolier demeure intacte . Vient ensuite, la distribution avec 51,8 milliards de dollars et 34 entreprises. Ce qui mérite d’être signalé est que les télécommunications qui détrônent les assurances, arrivent en troisième position, avec 37 sociétés affichant un chiffre d’affaires global de 38,8 milliards de dollars. Aux yeux de Jean-Dominique Geslin et Patrick Sandouly, rédacteurs en chef de ce magazine, ce top 500 constitue un outil de veille et de prospective pour ceux qui font des affaires en Afrique et une référence pour tous ceux qui s’intéressent au continent. "Ce classement est le reflet du dynamisme des entreprises africaines", précisent-ils. 6 000 contacts en l’an 2000, la base de données des entreprises africaines a augmenté de plus de 4 000 entités en 2005. À titre d’exemple pour l’année 2006, 9 150 entreprises ont reçu un questionnaire détaillé, adressé directement à leurs plus hauts responsables. Le classement se fait après analyse et comparaisons des résultats, avec d’autres données (rapports annuels, statistiques, etc.), 500 meilleures entreprises africaines ont été retenues. Lancé en 1999, le classement fait de plus en plus parler de lui. On trouve déjà, dans plusieurs pays (Maroc et Tunisie, notamment) les "best of" des meilleures entreprises nationales. "C’est plutôt flatteur d’être imité", confie Patrick Sandouly. Toutefois, les deux journalistes, font savoir que certains secteurs, comme celui des hydrocarbures, souffrent encore d’un manque de transparence. Mais ayant la confiance de certaines entreprises africaines, qui commencent réellement à communiquer davantage leurs résultats pour figurer en bonne place dans “Les 500”, les rédacteurs en chefs de Jeune Afrique, promettent pour les prochaines éditions un classement encore plus détaillé. Enfin, les 500 meilleures entreprises africaines proposent 85 pages d’enquêtes et d’analyses allant de la culture du coton à l’off shoring.
- La depeche de Kabylie.
Avec 32 sociétés (+ 8 % en un an) et 13,8 % du chiffre d’affaires total, notre pays est derrière l’Afrique du Sud, qui s’est taillé la part du lion avec 163 entreprises représentant 60,5 % du chiffre d’affaires total. Le royaume chérifien, arrive quant à lui, en troisième position, avec 64 entreprises et un chiffre d’affaires de 27,3 milliards de dollars. Avec 52 entreprises totalisant 70,3 milliards de dollars de chiffre d’affaires, le pétrole est de loin l’activité dominante, et par ricochet, la suprématie du secteur pétrolier demeure intacte . Vient ensuite, la distribution avec 51,8 milliards de dollars et 34 entreprises. Ce qui mérite d’être signalé est que les télécommunications qui détrônent les assurances, arrivent en troisième position, avec 37 sociétés affichant un chiffre d’affaires global de 38,8 milliards de dollars. Aux yeux de Jean-Dominique Geslin et Patrick Sandouly, rédacteurs en chef de ce magazine, ce top 500 constitue un outil de veille et de prospective pour ceux qui font des affaires en Afrique et une référence pour tous ceux qui s’intéressent au continent. "Ce classement est le reflet du dynamisme des entreprises africaines", précisent-ils. 6 000 contacts en l’an 2000, la base de données des entreprises africaines a augmenté de plus de 4 000 entités en 2005. À titre d’exemple pour l’année 2006, 9 150 entreprises ont reçu un questionnaire détaillé, adressé directement à leurs plus hauts responsables. Le classement se fait après analyse et comparaisons des résultats, avec d’autres données (rapports annuels, statistiques, etc.), 500 meilleures entreprises africaines ont été retenues. Lancé en 1999, le classement fait de plus en plus parler de lui. On trouve déjà, dans plusieurs pays (Maroc et Tunisie, notamment) les "best of" des meilleures entreprises nationales. "C’est plutôt flatteur d’être imité", confie Patrick Sandouly. Toutefois, les deux journalistes, font savoir que certains secteurs, comme celui des hydrocarbures, souffrent encore d’un manque de transparence. Mais ayant la confiance de certaines entreprises africaines, qui commencent réellement à communiquer davantage leurs résultats pour figurer en bonne place dans “Les 500”, les rédacteurs en chefs de Jeune Afrique, promettent pour les prochaines éditions un classement encore plus détaillé. Enfin, les 500 meilleures entreprises africaines proposent 85 pages d’enquêtes et d’analyses allant de la culture du coton à l’off shoring.
- La depeche de Kabylie.