Tweet
L’ancien ministre de l’énergie, Chakib Khelil a étonné son monde dans une émission télévisée d’Ennahar dont des extraits ont été publiés jeudi par le journal éponyme, en s’en prenant en des termes crus aux chefs des deux partis au pouvoir, Amar Saâdani et Ahmed Ouyahia. C’est à tomber à la renverse quand on entend Khelil snober ces deux responsables qui sont quasiment les seuls à l’avoir soutenu et défendu publiquement quand il était descendu en flamme par de larges secteurs de l’opinion.
«Ouyahia et Saâdani font du populisme», assène-t-il froidement, dans une réponse bizarre aux seuls acteurs politiques qui l’ont blanchi. Une déclaration qui a sonné les observateurs en ce sens qu’on ne mord pas la main qui donne comme le dit l’adage. Or, Chakib Khelil a carrément discrédité et voué aux gémonies Saâdani et Ouyahia «coupables» d’avoir tenté, certes maladroitement, de lui requinquer sa réputation. «Moi, je ne parle pas dans le vide, mes déclarations sont adossées à des choses palpables», a-t-il accusé, suggérant que les chefs du FLN et du RND parlaient dans le vide…
En règle général, on ne tire jamais sur une personne qui nous soutient, ou à tout le moins on se tait pour ne pas la confondre. Mais Khelil a choisi de se démarquer du soutien de ce duo. Pourquoi ? Le soutien d’Ahmed Ouyahia et Amar Saâdani lui est-il à ce point encombrant dans sa course non déclarée au palais d’El Mouradia ? Il est en tous cas difficile de déceler une autre raison. Khelil a-t-il eu des assurances et des soutiens nettement plus forts d’en haut pour se permettre de narguer les chefs du FLN et du RND ? Autant de questions qui coulent de source suite à ces déclarations surprenantes.
A moins que, finalement, Chakib Khelil, n’a aucune ambition politique comme il le clame et qu‘il veuille juste rétablir sa vérité et convaincre les algériens qui il était pour rien dans les scandales de corruption ayant secoué la Sonatrach.
Soutiens encombrants ?
De fait, sa sortie médiatique semble avoir refroidi ses soutiens notamment Amar Saâdani. Ce dernier n’a pas manqué mercredi de souligner que celui qui veut être président n’a qu’a attendre 2019 y compris Chakib Khelil. Le patron du FLN est allé jusqu’à démentir qu’il ait déclaré que l’ex ministre de l’énergie était son candidat.
En creux, Saâdani laisse entendre qu’il a pris ses distances vis-à-vis de Khelil. Ahmed Ouyahia va certainement répliquer lui aussi demain à Chakib Khelil lors de sa conférence de presse. Auréolé de son élection écrasante à la tête du RND mais surtout du soutien public que lui a apporté le président de la république, il va sans doute faire sa mise au point. Reste tout de même la question lancinante de savoir à quoi joue Chakib Khelil ?
Par Rafik Benasseur
Algérie one
«Ouyahia et Saâdani font du populisme», assène-t-il froidement, dans une réponse bizarre aux seuls acteurs politiques qui l’ont blanchi. Une déclaration qui a sonné les observateurs en ce sens qu’on ne mord pas la main qui donne comme le dit l’adage. Or, Chakib Khelil a carrément discrédité et voué aux gémonies Saâdani et Ouyahia «coupables» d’avoir tenté, certes maladroitement, de lui requinquer sa réputation. «Moi, je ne parle pas dans le vide, mes déclarations sont adossées à des choses palpables», a-t-il accusé, suggérant que les chefs du FLN et du RND parlaient dans le vide…
En règle général, on ne tire jamais sur une personne qui nous soutient, ou à tout le moins on se tait pour ne pas la confondre. Mais Khelil a choisi de se démarquer du soutien de ce duo. Pourquoi ? Le soutien d’Ahmed Ouyahia et Amar Saâdani lui est-il à ce point encombrant dans sa course non déclarée au palais d’El Mouradia ? Il est en tous cas difficile de déceler une autre raison. Khelil a-t-il eu des assurances et des soutiens nettement plus forts d’en haut pour se permettre de narguer les chefs du FLN et du RND ? Autant de questions qui coulent de source suite à ces déclarations surprenantes.
A moins que, finalement, Chakib Khelil, n’a aucune ambition politique comme il le clame et qu‘il veuille juste rétablir sa vérité et convaincre les algériens qui il était pour rien dans les scandales de corruption ayant secoué la Sonatrach.
Soutiens encombrants ?
De fait, sa sortie médiatique semble avoir refroidi ses soutiens notamment Amar Saâdani. Ce dernier n’a pas manqué mercredi de souligner que celui qui veut être président n’a qu’a attendre 2019 y compris Chakib Khelil. Le patron du FLN est allé jusqu’à démentir qu’il ait déclaré que l’ex ministre de l’énergie était son candidat.
En creux, Saâdani laisse entendre qu’il a pris ses distances vis-à-vis de Khelil. Ahmed Ouyahia va certainement répliquer lui aussi demain à Chakib Khelil lors de sa conférence de presse. Auréolé de son élection écrasante à la tête du RND mais surtout du soutien public que lui a apporté le président de la république, il va sans doute faire sa mise au point. Reste tout de même la question lancinante de savoir à quoi joue Chakib Khelil ?
Par Rafik Benasseur
Algérie one
Commentaire