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Washington aurait choisi la carte Chakib Khalil pour succéder à Bouteflika

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  • Washington aurait choisi la carte Chakib Khalil pour succéder à Bouteflika

    On le sait, le coeur du pouvoir algérien tangue, avec un Abdelaziz Bouteflika fortement handicapé par la maladie. Mais ce qui est nouveau c’est que ce flottement au sommet inquiète jusqu’aux puissances étrangères. Des informations piochées dans des rapports des services de renseignement font savoir que Washington aurait alerté l’entourage du président Abdelaziz Bouteflika, notamment les généraux, sur ce risque de vacance du pouvoir, et de l’instabilité qui peut en découler, d’après l’édition du journal « Al Ahdath Al Maghribia » parue ce mardi 10 mai .

    L’administration américaine a l’oeil rivé sur l’Algérie, que l’état de santé de Bouteflika a rendu particulièrement fébrile. Avec un président qui n’est plus en mesure de peser sur le destin politique et constitutionnel du pays, le chaos guette, surtout qu’il n’y a aucune perspective claire de reprise en main des affaires de l’Algérie. Une situation que les nombreux dangers, notamment la menace terroriste, rendent potentiellement explosive.


    La carte Chakib Khalil pour remplacer Bouteflika?

    Le quotidien ajoute que d’après les informations en sa possession, l’ancien ministre algérien du pétrole Chakib Khalil, revenu au pays après un long séjour aux USA, aurait la cote auprès des Américains dans la perspective d’une succession de Bouteflika.
    Pour rappel, Khalil avait fui le pays par crainte d’être épinglé par la justice dans le cadre d’une affaire de corruption où son nom a été cité et dont le cerveau était le général Mediène, ancien directeur des renseignements.

    Le journal précise par ailleurs que sont les renseignements français qui ont ébruité le pacte secret entre les Américains et Chakib Khalil pour gêner l’administration américaine car on le sait, il arrive que Paris et Washington se marchent sur les pieds pour des affaires de leadership et d’extension de leurs zones d’influence. Et quand il s’agit d’un pays aussi stratégique que l’Algérie, ancienne colonie française qui plus est, les Français peuvent se montrer intraitables.

    Enfin « Al Ahdath Al Maghribia » nous révèle que la propulsion de Khalil a été scellée il y a quelques mois entre Washington et certains cercles algériens, et que cet accord a été avalisé lors du voyage du Premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal, aux Etats-Unis dans le cadre du Sommet sur la sécurité nucléaire.

    africanmanager
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