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Malika Boussouf dans ses oeuvres ...

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  • Malika Boussouf dans ses oeuvres ...

    Malika Boussouf sera l'invitée du festival Etonnants voyageurs, qui débute le 14 mai 2016 à Saint-Malo.
    C'est une militante active de la cause des femmes, et une femme en colère qu'accueille le festival Etonnants voyageurs à Saint-Malo... Psychologue de formation, Malika Boussouf a embrassé en 1985 la carrière de journaliste. Elle est aujourd'hui éditorialiste du quotidien Le Soir d’Algérie. En 1995, elle a publié Vivre traquée (éditions Calman Lévy) et en 2014, en collaboration avec Monique Ayoun, Musulmanes et laïques en révolte – Rencontre avec 20 femmes d'exception.

    Etonnants voyageurs parle d'une « guerre faite aux femmes » en terre d'Islam, qu'en pensez vous ?
    Cette expression générique recouvre toutes les guerres qui nous sont faites. En premier lieu, la guerre des pouvoirs établis, détenus par les hommes qui travaillent toujours « dans le bon sens », c'est-à-dire pour garder leur pouvoir, et tous les privilèges construits autour. Guerre aussi faite au corps de la femme. Ceux qui se sont rués vers la secte Daech s'enrôlent pour obtenir le corps des femmes. Ils n'ont aucun effort à faire puisqu'ils se le voient offrir en butin de guerre. Pour construire leur société modèle, les théoriciens de Daech considèrent qu'il faut commencer par mater la femme, transformer son corps en un instrument de la soumission. Ils le réduisent à un réceptacle. Le vagin n'est plus qu'un trou, un réservoir à sperme. Excusez la violence du propos : elle est nécessaire pour sensibiliser le monde au sort réservé aux femmes dans les régions sous la domination d'islamistes fous furieux. Il faut continuer à le faire, quitte à passer pour une hystérique. Car c'est bien connu, les femmes musulmanes qui s'arrogent le droit de dénoncer l'abjection des hommes intégristes passent inévitablement pour des hystériques.
    L'islam est-il en guerre contre les femmes ?
    Enquête
    L'islam est-il en guerre contre les femmes ? Abo
    De jeunes femmes s'enrôlent librement chez Daech...
    Oui, beaucoup de jeunes femmes tunisiennes notamment, qui pensent servir une juste cause, avant de réaliser qu'elles vivent dans un baisodrome, spécialement aménagé pour la disponibilité et le confort d'assassins. Lorsqu'elles comprennent qu'elles ne sont les favorites de personne et que leur corps collabore à une immense orgie, il est souvent trop tard. Nous avons connu cette même tragédie en Algérie avec le maquis islamiste dans les années 90. Le « zaouadj el moutaa », mariage de jouissance, permettait le viol. Lorsque vous comparez ces deux guerres très différentes, leur point commun est d'être lié à la croyance religieuse : les islamistes s'en prennent aux femmes sur terre avant de retrouver leurs 72 houris dans un au-delà construit à leur convenance.
    “Quand une religion est religion d'Etat et qu'elle est inscrite dans la Constitution, cela ouvre la porte à toutes les dérives.”

    Ces pratiques ne sont-elles pas le fait d'une minorité déviante ?
    Sachez qu'un grand imam égyptien de l'université islamique Al-Azhar avait, dans les années 90, interdit aux femmes algériennes enceintes à la suite d'un viol de se faire avorter. Pourquoi ? Parce qu'elles avaient été engrossées par des musulmans. Cette même autorité religieuse avait auparavant rendu licite l'avortement de femmes bosniaques, parce qu'elles avaient été violées par des chrétiens. Il faudrait aussi parler de l'esclavage moderne de ces femmes importées des Philippines ou de Malaisie, qui louent pour si peu leur force de travail et doivent assouvir à domicile les besoins sexuels de leur patron. Au Liban, une amie documentariste a fait un travail autour d'elles. Je ne peux m'empêcher de me mettre en colère quand je parle de la condition féminine.

    Qu'en est-il en Algérie du Code de la Famille voté en 1984 ?
    Ce code est inspiré par la charia ! Quand une religion est religion d'Etat et qu'elle est inscrite dans la Constitution, cela ouvre la porte à toutes les dérives. Lorsque ce code a été voté, nous vivions sous un régime de parti unique. Des députés femmes l'ont voté ! J'explique ce vote par l'asservissement à des normes sociales établies par les hommes, au pouvoir détenu par les hommes, au parti unique dirigé par des hommes. Les femmes qui obtiennent un poste de responsabilité vont tout de suite épouser un comportement mimétique, celui du responsable au-dessus d'elles. C'est un cercle vicieux.

    Comment ce code de la famille est-il appliqué par des magistrats dont 40% sont aujourd'hui des femmes ?
    40% des magistrats sont des femmes, et alors ? Les femmes ne peuvent toujours pas se marier sans un tuteur, qui est toujours un homme, et cette règle vaut aussi pour les magistrates. Toutes les femmes restent des mineures à vie. Pour avoir la paix, les femmes qui font des études ne sont pas prêtes à remettre en cause le pouvoir patriarcal.
    “En Algérie, 59% des femmes pensent qu'un mari a le droit de tabasser sa femme.”

    La militante féministe Soumia Salhi dit pourtant que la société algérienne veut en finir avec le patriarcat...
    Soumia Salhi est une amie, mais je crois malheureusement que cette volonté n'est que celle des organisations féministes. Je vois par exemple que le port du hidjab se développe partout. Ce qui a commencé dans les années 90 devient un comportement social généralisé. Les femmes, pour en finir avec les injonctions et les reproches venus des hommes, de leur famille, du groupe, portent le voile. Dans le même temps, selon une enquête du ministère de la Santé, 59% des femmes pensent qu'un mari a le droit de tabasser sa femme. Le patriarcat, à mon grand regret, a encore de beaux jours devant lui.

    Le parlement algérien a tout de même voté l'an dernier une loi criminalisant les violences conjugales...
    Mais il y a le pardon au cœur de cette loi ! Si la femme pardonne à son conjoint devant le juge, on n'en parle plus, c'est fini. Et elle pardonne souvent... En outre, les femmes se résolvent rarement à déposer plainte. La responsable des questions de violence faites aux femmes dit que le vrai problème est là, dans le faible nombre de plaintes. Les femmes se soumettent parce qu'un divorce, c'est la honte dans la famille, une femme divorcée est rejetée.
    “Ce qui m'a choqué, c'est que la levée de boucliers contre Kamel Daoud soit venue de la gauche bien pensante française.”

    Le président Bouteflika ne s'est-il pas prononcé pour une réforme du code de la famille ?
    Eh bien, on va attendre qu'il se décide à réunir sa commission, laquelle se mettra à étudier la situation...

    Quand Kamel Daoud, votre compatriote d'Oran, parle « de misère sexuelle dans le monde arabo-musulman et de rapport malade à la femme, au corps et au désir », vous êtes d'accord ?
    Oui, je partage ses propos, une guerre est faite au corps des femmes. J'ai écrit une chronique au Soir d'Algérie dans la même veine : « Je voile ma sœur et toi je te viole ». Elle n'a d'ailleurs pas eu un écho vraiment négatif en Algérie. Ce qui m'a choqué, c'est que la levée de boucliers contre Kamel Daoud soit venue de la gauche bien pensante française, celle qui a inventé l'expression « islamiste modéré ». C'est un oxymore, un islamiste n'est pas un modéré. Un proverbe dit : « Il n'y a que ceux qui ont le pied sur la braise qui en ressentent la brûlure. »

    Quel est l'état d'esprit de la jeunesse algérienne ?
    Très partagé, beaucoup veulent simplement partir parce qu'il n'y a pas de travail. Il n'y a pas grand chose à faire en Algérie, à part construire cette mosquée qui va pouvoir accueillir 120 000 musulmans, pour le prix d'une vingtaine d'hôpitaux.

    Qu'est-ce qu'il faudrait pour que la société algérienne bouge ?
    Il faudrait que le régime tombe.

    Kamel Daoud dit plutôt qu'il faudrait que l'Algérie produise des citoyens, et pas seulement des croyants....
    Pourquoi ne pas faire les deux à la fois, produire des citoyens et faire tomber le régime ? Il faut une prise de conscience pour s'en prendre à une dictature...

    Source : Télérama
    Dernière modification par zwina, 12 mai 2016, 16h57.
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

  • #2
    J'espère que les algériens seront heureux apprendre qu'une Boussouf porte leur voix Passer la frontière certains se découvrent militants anti pouvoir ou anti islamiste. Dommage qu'au pays quand plus de voix auraient été nécessaires pour obtenir des droits, nul ne les ai vu aux manifestations.

    Elle serait psychologue mais cette prose permet le doute :


    Dernière modification par zwina, 12 mai 2016, 18h47.
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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    • #3
      La critique est facile mais l'art est difficile.

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      • #4
        Leftissi

        Quel est donc cet art qui consiste à s'inventer un passé révolutionnaire ou féministe ?
        Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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        • #5
          Malika Boussouf dans ses oeuvres ...
          Cette grande Dame pour moi mérite tout mon respect , j'apprécie beaucoup ses écris . Maintenant qu'elle soit une descendante du sinistre Abdelhafid Boussouf ceci ne peux reporter sur elle une quelconque opprobre , du reste l'assassinat de Abane , continue encore à hanté pas mal de consciences , et pas seulement les Boussouf .

          Ceux qui tiennent encore le destin du pays entre leurs mains ne sont pas des moindres .

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          • #6
            Azul Areski

            Son interview est éloquente, elle y décrit le monde dans lequel elle a évolué, proche du pouvoir puisque c'était encore l'époque où les rênes de la plupart des rédactions étaient tenues, les journalistes libres étaient peu nombreux. Malika Boussouf avait participé à une émission avec Laure Adler et Matoub Lounès à Paris en 1995, l'échange fut orageux.
            Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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            • #7
              Son interview est éloquente, elle y décrit le monde dans lequel elle a évolué, proche du pouvoir puisque c'était encore l'époque où les rênes de la plupart des rédactions étaient tenues, les journalistes libres étaient peu nombreux. Malika Boussouf avait participé à une émission avec Laure Adler et Matoub Lounès à Paris en 1995, l'échange fut orageux.

              Dommage je n'avais pas vue le débat , mais toujours est-il je ne peu en vouloir à cette dame les tragédies commises par Abdehafid Boussouf même s'il se révèle être son paternel ...

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              • #8
                Malika Boussouf avait participé à une émission avec Laure Adler et Matoub Lounès à Paris en 1995, l'échange fut orageux.
                C'est pour çà que vous, tous au pluriel, vous ne l'aimez pas?! HAHAAA ?! En plus de porter un nom qui vous donne un haut-le-cœur.

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                • #9
                  Leftissi

                  Si pour toi faire parti de ceux qui furent soupçonnés d'avoir commandité l'assassinat de Matoub Lounès c'est juste un haut le coeur, pour d'autres c'est l'histoire qui se perpétue mais qui n'empêchera pas la justice d'avancer.
                  Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                  • #10
                    Si pour toi faire parti de ceux qui furent soupçonnés d'avoir commandité l'assassinat de Matoub Lounès c'est juste un haut le coeur, pour d'autres c'est l'histoire qui se perpétue mais qui n'empêchera pas la justice d'avancer.
                    Allons, allons, soyons sérieux. c'est de mort d'homme qu'il s'agit, de surcroit une personne importante dans une région importante. accuser ou soupçonner une journaliste, c'est trop léger. quelles sont vos preuves, vos présomptions, vos indices. vous avez accusé les islamistes du gia, puis le pouvoir, puis nourdine ait hamouda. et moi j'ai su une autre version par une source locale qui parle d'un membre de sa famille (un cousin) engagé parmi les islamistes et par vengeance pour une affaire de foncier et qui serait l’exécutant matériel. pour la justice, je souhaite qu'elle se fasse et vite pour qu'on en finisse avec l'exploitation partisane de ce fâcheux méfait.

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                    • #11
                      Leftissi

                      Elle est du clan Boussouf, toute l'Algérie connait leurs manières de pratiquer et comme ils sont arrivés au pouvoir, justement en faisant porter aux autres la responsabilités de leurs méfaits, tel pour Abane Ramdane. Pour Matoub Lounès ce fut mêmes méthodes faire porter les soupçons sur le fils du colonel Amirouche ou Said Saadi pour ainsi saper la forte mobilisation que Matoub Lounès avait suscité. La justice algérienne devrait se ressaisir du dossier plutôt que laisser la France ou une autre juridiction utiliser cette affaire.

                      Voici Malika Boussouf face à Matoub Lounès à chacun de se faire son opinion :

                      Dernière modification par zwina, 13 mai 2016, 10h36.
                      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                      • #12
                        @ zwina

                        Elle est du clan Boussouf,
                        vos preuves, vos indices, vos présomptions appuyées ?! ou bien juste par ce qu'elle s'appelle boussouf ? et puis, y a-t-il un clan boussouf ? faut pas prendre les choses à la légère, il s'agit d'honneur et de dignité de gens. des preuves ! des preuves ! des preuves!

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                        • #13
                          Leftissi

                          Le nom Boussouf faisait trembler toute l'Algérie, la purge qu'il a conduit est restée dans de nombreuses mémoires. Les preuves ne manquent pas pour celui qui veut la fin de ces pratiques.
                          Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                          • #14
                            @ zwina

                            Le nom Boussouf faisait trembler toute l'Algérie, la purge qu'il a conduit est restée dans de nombreuses mémoires. Les preuves ne manquent pas pour celui qui veut la fin de ces pratiques.
                            NON, tu/vous te/vous trompe(z). moi et tout autour de moi sur des centaines de km, çà ne nous fait pas trembler. et puis pendant la révolution et dans l'assassinat de abane, il y avait pas que boussouf, il y avait aussi krim, ouamrane, bentobal et beaucoup d'autres moins connus. pourquoi vous n'en parlez pas ?

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                            • #15
                              leftissi

                              Les autres n'ont pas assassiné Abane Ramdane de leurs mains puis fait croire aux autres que c'était l'armée française.
                              Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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