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Centres d’appels Le Maroc revient dans les radars

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  • Centres d’appels Le Maroc revient dans les radars

    9.000 nouvelles positions d’ici fin 2016
    Les marchés local, africain et arabe, le nouveau potentiel
    Un salon pour consolider les affaires les 12 et 13 mai



    Les opérateurs de l’offshoring ne sont pas inquiétés outre mesure par le nouveau dispositif qui entrera en vigueur en France à partir du 1er juin. Celui-ci (www.bloctel.gouv.fr) consiste en la possibilité pour les résidents de l’Hexagone ne souhaitant pas être démarchés par les téléconseillers de s’inscrire sur une liste rouge. Ce qui signifie que les employés travaillant dans les centres d’appels au Maroc ou ailleurs ne pourront plus appeler les prospects en France sans avoir vérifié au préalable s’ils ne sont pas dans la liste rouge. A défaut, le donneur d’ordre se verra infliger une amende pouvant aller à 75.000 euros. Les inscriptions seront prises en compte dans un délai de 30 jours. La liste sera mise à jour tous les trois ans. 5 millions de personnes devraient s’inscrire sur la plateforme d’ici fin 2016. Les textos, qui constituent un moyen de communication parfois plus efficace que les appels téléphoniques, ne sont pas concernés par l’interdiction. «Cette disposition met de l’ordre dans un secteur où des centres d’appels non professionnels réalisent des activités de télémarketing illégales», affirme Mohamed El Ouahdoudi, président du Siccam (Salon international des centres de contacts et d’appels) qui se tient les 12 et 13 mai à Casablanca.
    Un millier de professionnels et 35 exposants et partenaires sont attendus au Salon, qui sera marqué par l’organisation de plusieurs rencontres B2B, de tables rondes sur la protection des consommateurs, la digitalisation des entreprises, l’élaboration de cahier des charges pour help desk... Les acteurs de toute la chaîne de valeur du secteur seront également présents.
    La baisse des coûts pourrait donner un coup de fouet aux investissements dans le secteur et favoriser la création d’emplois. Outre l’offshoring, le marché local recèle un gros gisement. En effet, à l’exception des opérateurs télécoms, des banques, rares sont les entreprises disposant d’un centre d’appels. Or, cela doit s’inscrire dans une stratégie d’entreprise. La sous-traitance pourrait être une option pour contourner les coûts d’installation.
    Le marché africain, avec la multiplication des investissements marocains dans le continent et des multinationales au Maroc, constitue également un fort potentiel. Le marché arabe doit également être ciblé. «Il est temps que les opérateurs marocains s’y mettent avant d’être devancés par d’autres», prévient le président du Siccam.


    L economiste
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