Le Hezbollah a accusé des groupes jihadistes d'être à l'origine de la mort de son chef militaire. Le retard inhabituel pris par le parti de Dieu pour rendre publique la nature de l’explosion qui a tué Mustapha Badreddine, près de l’aéroport de Damas, soulève dans la presse libanaise de nombreuses interrogations sur les circonstances de sa mort et sur les conséquences de sa disparition.
Près de 36 heures après la mort de son chef militaire en Syrie, Mustapha Badreddine, le Hezbollah a levé, ce samedi 14 mai au matin, le voile sur les circonstances de cet assassinat.
Dans un communiqué laconique, le parti chiite affirme que l’explosion qui a coûté la vie à Mustapha Badreddine avait été provoquée par un tir d’artillerie opéré par des « takfiristes », un terme utilisé pour désigner les groupes jihadistes. Le Hezbollah réaffirme sa détermination à vaincre « ces bandes criminelles, qui constituent le fer de lance du projet américano-sioniste dans la région ».
« Noeud d'énigmes »
Le Hezbollah a annoncé un peu ce 14 mai que Mustapha Badreddine avait été tué par un tir d’artillerie, opéré par des « takfiristes », un terme utilisé pour désigner les groupes jihadistes. Le retard pris dans l’annonce des résultats de l’enquête avait poussé le journal An-Nahar à évoquer « un nœud d’énigmes » entourant la mort de Mustafa Badreddine.
En lisant les deux principaux journaux proches de la Syrie et de l’Iran, la confusion ne fait d’ailleurs qu’augmenter du fait qu’ils avancent deux hypothèses contradictoires.
As-Safir écrit que le chef militaire du Hezbollah a été tué juste après l’arrivée de son convoi dans une base renfermant entre autre des dépôts d’armes et de munitions. Le journal rappelle que ce secteur a été souvent dans le passé la cible de tirs d’artillerie en provenance de positions rebelles.
As-Safir exclut clairement la responsabilité d’Israël dans l’attentat en avançant comme argument le fait qu’aucune mesure spéciale n’avait été prise par Tel-Aviv le long de sa frontière avec le Liban et la Syrie, après l’annonce de la mort Mustapha Badreddine.
Le combat entre l'organisation chiite et les extrémistes sunnites va donc se poursuivre en Syrie. D’autant que Mustapha Badreddine et ses hommes étaient basés près de Damas, à dix kilomètres à peine de la capitale syrienne se trouve le tombeau de Sayeda Zeinab, haut lieu de pèlerinage chiite, défendu à la fois par les forces du Hezbollah et l’Iran, l’autre allié de Bachar el-Assad.
RFI
Près de 36 heures après la mort de son chef militaire en Syrie, Mustapha Badreddine, le Hezbollah a levé, ce samedi 14 mai au matin, le voile sur les circonstances de cet assassinat.
Dans un communiqué laconique, le parti chiite affirme que l’explosion qui a coûté la vie à Mustapha Badreddine avait été provoquée par un tir d’artillerie opéré par des « takfiristes », un terme utilisé pour désigner les groupes jihadistes. Le Hezbollah réaffirme sa détermination à vaincre « ces bandes criminelles, qui constituent le fer de lance du projet américano-sioniste dans la région ».
« Noeud d'énigmes »
Le Hezbollah a annoncé un peu ce 14 mai que Mustapha Badreddine avait été tué par un tir d’artillerie, opéré par des « takfiristes », un terme utilisé pour désigner les groupes jihadistes. Le retard pris dans l’annonce des résultats de l’enquête avait poussé le journal An-Nahar à évoquer « un nœud d’énigmes » entourant la mort de Mustafa Badreddine.
En lisant les deux principaux journaux proches de la Syrie et de l’Iran, la confusion ne fait d’ailleurs qu’augmenter du fait qu’ils avancent deux hypothèses contradictoires.
As-Safir écrit que le chef militaire du Hezbollah a été tué juste après l’arrivée de son convoi dans une base renfermant entre autre des dépôts d’armes et de munitions. Le journal rappelle que ce secteur a été souvent dans le passé la cible de tirs d’artillerie en provenance de positions rebelles.
As-Safir exclut clairement la responsabilité d’Israël dans l’attentat en avançant comme argument le fait qu’aucune mesure spéciale n’avait été prise par Tel-Aviv le long de sa frontière avec le Liban et la Syrie, après l’annonce de la mort Mustapha Badreddine.
Le combat entre l'organisation chiite et les extrémistes sunnites va donc se poursuivre en Syrie. D’autant que Mustapha Badreddine et ses hommes étaient basés près de Damas, à dix kilomètres à peine de la capitale syrienne se trouve le tombeau de Sayeda Zeinab, haut lieu de pèlerinage chiite, défendu à la fois par les forces du Hezbollah et l’Iran, l’autre allié de Bachar el-Assad.
RFI
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