Les prix du baril de pétrole devraient s’orienter à la hausse dans les années à avenir, selon un rapport de l’administration américaine de l’information sur l’énergie (EIA). Les prévisions de l’agence gouvernementale comprennent plusieurs scénarios d’évolution. Les prix du pétrole seront compris, d’ici 2040, dans une fourchette de 76 dollars à 252 dollars le baril.
Quatre facteurs déterminants
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), dont fait partie l’Algérie, joue un rôle clé, à travers ses décisions d’investissement et de production pétrolière, indique l’IEA. Entre la conservation de ses parts de marché ou la maximisation de ses revenus, l’Opep semble en mesure de conserver ses capacités de régulation et d’influence sur le marché, à en croire le rapport.
Les fondamentaux de la production non-Opep de « pétroles liquides » figurent également parmi les facteurs déterminants de l’évolution du marché pétrolier, selon le document, au même titre que « l’offre d’autres liquides » [autres produits énergétiques, NDLR]. Enfin, l’évolution de la demande mondiale de pétrole et autres liquides jouera également un rôle clé, précise l’IEA.
Trois scénarios : de 76$ à 252$
L’administration américaine se montre prudente : « Les attentes autour des prix mondiaux futurs du pétrole, sont une autre source d’incertitude dans les projections », indique-t-elle. Ainsi, l’IEA se base sur plusieurs scénarios de croissance mondiale (et donc de demande pétrolière) sur la période 2013-2040 et en tire 3 niveaux possibles des prix du pétrole.
Le rapport se base sur un scénario « de référence », dans lequel le prix du baril atteindrait 141$ en 2040. Cette projection prend en compte une consommation mondiale d’énergie équivalente à 416,2 millions de barils par jour, dont au moins 90,3 millions de pétrole et autres liquides, selon les projections de l’IEA. Dans ce cas, la croissance moyenne annuelle des pays en dehors de l’OCDE se situerait à 4,2%.
Le second scénario prend en compte « un prix bas du pétrole ». Le baril serait alors de 76 dollars, indique l’AIE. La croissance hors-OCDE ne serait plus que de 3,9%/an en moyenne. Cela dit, la faible croissance économique encouragerait tout de même la consommation de pétrole, poussant les consommateurs à utiliser de l’énergie bon marché. Dans ce cas, les pays de l’Opep porteraient leurs parts de marché à 48% (contre 39 à 43% dans le scénario de référence).
Enfin, le troisième scénario table sur des prix élevés du pétrole, pouvant atteindre jusqu’à 252 dollars le baril à l’horizon 2040. Les prix seraient soutenus par une forte croissance économique annuelle de l’ordre de 4,5% en moyenne dans les pays hors-OCDE. Cela dit, les prix élevés et la forte activité économique font que la demande de pétrole est la même que le scénario de référence, indique l’IEA. En effet, les consommateurs tendent à se tourner vers des sources d’énergie alternative, selon la même source.
TSA
Quatre facteurs déterminants
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), dont fait partie l’Algérie, joue un rôle clé, à travers ses décisions d’investissement et de production pétrolière, indique l’IEA. Entre la conservation de ses parts de marché ou la maximisation de ses revenus, l’Opep semble en mesure de conserver ses capacités de régulation et d’influence sur le marché, à en croire le rapport.
Les fondamentaux de la production non-Opep de « pétroles liquides » figurent également parmi les facteurs déterminants de l’évolution du marché pétrolier, selon le document, au même titre que « l’offre d’autres liquides » [autres produits énergétiques, NDLR]. Enfin, l’évolution de la demande mondiale de pétrole et autres liquides jouera également un rôle clé, précise l’IEA.
Trois scénarios : de 76$ à 252$
L’administration américaine se montre prudente : « Les attentes autour des prix mondiaux futurs du pétrole, sont une autre source d’incertitude dans les projections », indique-t-elle. Ainsi, l’IEA se base sur plusieurs scénarios de croissance mondiale (et donc de demande pétrolière) sur la période 2013-2040 et en tire 3 niveaux possibles des prix du pétrole.
Le rapport se base sur un scénario « de référence », dans lequel le prix du baril atteindrait 141$ en 2040. Cette projection prend en compte une consommation mondiale d’énergie équivalente à 416,2 millions de barils par jour, dont au moins 90,3 millions de pétrole et autres liquides, selon les projections de l’IEA. Dans ce cas, la croissance moyenne annuelle des pays en dehors de l’OCDE se situerait à 4,2%.
Le second scénario prend en compte « un prix bas du pétrole ». Le baril serait alors de 76 dollars, indique l’AIE. La croissance hors-OCDE ne serait plus que de 3,9%/an en moyenne. Cela dit, la faible croissance économique encouragerait tout de même la consommation de pétrole, poussant les consommateurs à utiliser de l’énergie bon marché. Dans ce cas, les pays de l’Opep porteraient leurs parts de marché à 48% (contre 39 à 43% dans le scénario de référence).
Enfin, le troisième scénario table sur des prix élevés du pétrole, pouvant atteindre jusqu’à 252 dollars le baril à l’horizon 2040. Les prix seraient soutenus par une forte croissance économique annuelle de l’ordre de 4,5% en moyenne dans les pays hors-OCDE. Cela dit, les prix élevés et la forte activité économique font que la demande de pétrole est la même que le scénario de référence, indique l’IEA. En effet, les consommateurs tendent à se tourner vers des sources d’énergie alternative, selon la même source.
TSA
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