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Prés de 70% des candidats sont des filles, le raz de marée féminin

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  • Prés de 70% des candidats sont des filles, le raz de marée féminin

    Elles ont investi le monde du travail et des affaires. Tout en douceur, la prise du pouvoir est en marche. Même avec le renfort de la mouvance islamiste, les tenants de la société patriarcale vont trinquer.
    «Du 29 mai au 2 juin prochain, 818.515 élèves se présenteront à l’examen du bac dont 549.593 scolarisés et 268.925 candidats libres avec un taux de 67% de filles». Retenez bien ce chiffre: 67% des candidats au bac sont des filles! Un véritable raz de marée féminin qui va remodeler de fond en comble la cartographie sociologique du pays. Car à l’évidence, le nombre de filles qui seront reçues au bac sera plus grand que celui des garçons.

    En effet, elles sont près de 60% a réussir au bac chaque année, donc autant de filles à l’université. Elles ont acquis la majorité dans les secteurs de la santé et de l’éducation. Dame justice se met à la mode. Elle se féminise, elle aussi, puisque le taux de présence des femmes dans le corps de la justice dépasse 42%, dans le corps de la magistrature (2064 femmes magistrates). De même qu’elle est présente au niveau de toutes les juridictions, y compris la Cour suprême et le Conseil d’Etat présidé par une femme. Elle est présente dans l’administration centrale, les écoles de formation et les greffes où le nombre de femmes avoisine les 66% et les différents métiers d’auxiliaires de justice représentés par 32% de femmes tandis que la Fonction publique compte plus de 607.000 femmes soit 31,8% de travailleurs. La femme algérienne participe à l’activité économique à hauteur de 17,6% (1.900.000 femmes) de la totalité de la population active.

    Sur quoi débouchera ce mouvement underground qui anime la société algérienne? La question mérite d’être posée puisqu’en Algérie, la guerre en sourdine, entre hommes et femmes, n’a jamais cessé. Ayant mené ensemble la guerre de Libération nationale, mais à l’indépendance les hommes ont accaparé seuls cette liberté arrachée ensemble.

    A l’air joyeux et aux minijupes qui ornaient les rues de la capitale durant la fin des années 1960-1970, la récréation est terminée en 1984 avec l’instauration du Code de la famille sous l’égide du parti unique. Ce code réduit la femme à une éternelle mineure. Depuis, le rideau est tombé, notamment avec l’incursion du hidjab importé d’Arabie saoudite, d’Iran et d’Afghanistan et voilà la décennie noire qui a totalement bouleversé la société algérienne. Face à ce verrouillage imposé, la femme algérienne s’est engouffrée dans la brèche de l’école abandonnée par les garçons happés par le tourbillon de la mondialisation qui se dessinait à la fin des années 1980.

    Envoûtés par le gain facile et pressés d’acquérir un statut dans la nouvelle société de consommation née avec l’ouverture économique de la fin des années 1980, les garçons ont abandonné les bancs de l’école pour s’adonner à l’import- import, au trabendo, au commerce informel et à mieux prendre le large vers des «cieux plus cléments en Europe». Traditionnellement, la promotion sociale passait par l’école, mais la frénésie des années 1990 a cassé ce ressort. La réussite c’est le business et l’argent! Que reste-t-il pour les filles? L’école bien évidemment et elles s’en servent à bon escient.

    Marginalisées, brimées les femmes algériennes sont en train de prendre une belle revanche sur l’homme. La généralisation de l’enseignement leur a été très profitable. Elle ont investi l’école, le lycée et voilà que l’université tombera dans leur escarcelle. Les diplômes en poche, elles investissent la Fonction publique, le secteur des services et plus récemment le monde des affaires, mitoyen du monde politique. Tout en douceur, la prise du pouvoir est en marche. Dans l’affaire, ce sont les tenants de la société patriarcale qui vont trinquer. Même avec le renfort de la mouvance islamiste, leur digue va céder face à la nouvelle vague.
    On a tout essayé, depuis 1962. Pourquoi pas une femme à la tête de l’Etat?

    Source: lexpressiondz
    L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.”Aristote

  • #2
    A ce rythme , Idji Nhar ce sont les femmes qui demanderont au mariage les hommes , elles iront yakhatbo w yacharto que le garçon reste à la maison à s'occuper des enfants et à faire les tâches ménagères. Gallak yahlaf fik 100 radjel w tahlafch fik Mra.

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    • #3
      Ayant mené ensemble la guerre de Libération nationale, mais à l’indépendance les hommes ont accaparé seuls cette liberté arrachée ensemble.
      je n'aime pas trop ce genre de logique qui fait croire à une entente tacite entre tout les hommes qui ont participé à la révolution pour écarter la femme du pouvoir après l'indépendance. ce genre de formulation prétend que l'homme est une seule et même entité, idem pour la femme, et l'un a trahis l'autre qui commence aujourd'hui à prendre sa revanche.

      à l'aube de l'indépendance, DES hommes se sont accaparé le pouvoir en éliminant la concurrence sans considération aucune pour son genre.

      de plus, la réalité sociale est que la plus part des algériens ne croient plus aux études, l'argent facile a pris le dessus, les études sont considérés comme une perte de temps (et d'argent) par les jeunes qui préferent consacrer leur temps et leur energie aux affaires, commerce ... etc (oued kniss le site permet à des milliers de jeunes algériens de se faire de l'argent en deux ou trois clicks).

      en plus, beaucoup de bachelière algériennes sont empêchées par leur famille (ou futur conjoint) de mener leurs études à termes, l'équation de 60% de bachelère = 60% d'universitaires est fausses, tout comme cette autre logique par déduction de 60% de bachelière = 60% d'universitaire et donc, 60% de licenciée et par conséquent 60% de femmes actives professionnellement est encore plus loins de la réalité.

      tout au plus, ces chiffres démontrent l'eternel interet des femmes pour les études et l'instruction, et l'eternel interet des hommes pour le tbezniss.
      La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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      • #4
        Cest hn phenomene mondiale et pas propre a l'algerie

        Jai entendu dire qu' au canada , less seuils d acces a certaines ecoles sont differents que l'ont soit fille au garcon celui dss garcons etant plus bas pour justement avoir un minimum de garcon

        Cest devenu la descrimination positive mais dans l'autre sens

        Aux Emirats aussi
        au Maghreb


        La seul chose qui differe est l'aptitude des societes machistes a accepter cette avalanche feminine

        Mais je pense que l'on n'a pas pas le choix
        Dans les reunons professionnelles, il est facile de constater la feminisation exponentielle galopante des cadres et responsables des entreprises
        .
        .
        ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
        Napoléon III

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        • #5
          c'est partout pareil. Les garçons décrochent trop et trop vite.

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          • #6
            Prés de 70% des candidats sont des filles, le raz de marée féminin
            70% ?

            et c'est pas encore fini. car beaucoup de garçons décrocheront dès qu'ils entrent à l'université. on en sera à 85% de filles à l'université. Non !?

            risk
            beaucoup de bachelière algériennes sont empêchées par leur famille (ou futur conjoint) de mener leurs études à termes,
            mais ca arrive de moins en moins ces dernières années !
            ca dépend surtout du niveau d'instruction des parents

            disont qu'en fin de cycle, est si on tient compte de ce genre de mentalités archaiques, on sera, au minium 40% des 85%.... de femmes diplomées...

            qui dit mieux ?!! ha ha ha!
            Dernière modification par Pomaria, 15 mai 2016, 15h14.
            Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

            Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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            • #7
              Le% des femmes qui rigolent comme un homme est en net progression.
              Aussi!
              Dernière modification par boussad, 15 mai 2016, 15h38.

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              • #8
                Peu ou beaucoup, la réalité est là, le femmes sont de plus en plus influentes, elles prennent le pouvoir et espèrent le garder. Y a t il une conscience féministe en algerie ? A quel point se libèrent elles du joug masculin en travaillant et en accumulant des richesses, comptent elles un jour renverser l'ordre des choses et inverser l'échelle des valeurs ?
                En occident , on remarque que les femmes imposent des schémas societaux complètement révolutionnaires au point où certaines femmes sont indépendantes de toute emprise masculine, allons nous en Algérie vers une révolution silencieuse de femmes ?

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                • #9
                  Le modele occidentale comme ideal sera notre perte.

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                  • #10
                    Aggour, salam
                    ce sera peut-être le vrai salut de l'Algérie, les femmes aux commandes après le retentissant échec de ses hommes.En tous les cas, elles ne pourront faire pire.


                    C'est la revanche de la gent féminine algérienne. Dans les années 60, il n'y avait pas 1% de bachelières filles. On les empêchait d'aller au lycée, on les forcait de rester à la maison même pour les plus brillantes parmi elles.

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                    • #11
                      C'est ni plus ni moins que l'échec de la mixité scolaire ...et dans beaucoup de pays du monde
                      À mon avis , doucement mais sûrement on va revenir sur ce principe
                      Surtout à partir du frémissement de la puberté , les caractères vont dans des directions qu'un même système ne peut contenir et diriger

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                      • #12
                        C'est ni plus ni moins que l'échec de la mixité scolaire ...et dans beaucoup de pays du monde
                        À mon avis , doucement mais sûrement on va revenir sur ce principe
                        Surtout à partir du frémissement de la puberté , les caractères vont dans des directions qu'un même système ne peut contenir et diriger

                        Certains comme l'auteur de cet article pourrait croire que c'est une bonne chose , c'est dailleurs une logique assez " speciale" de penser du bien d'un système qui discrimine un sexe par rapport à l'autre . faut il rappeler que en occident , l'essentiel du pouvoir économique , politique , médiatique ect est très largement détenue par les hommes et ceci après des décennies et des décennies de féminisation de l'enseignement
                        Par contre pour les pays où l'économie et les institutions sont faibles , avoir beaucoup de garçon désoeuvrés ...c'est pas vraiment une bonne chose . quel que soit le pays , c'est toujours les jeunes garçons qui font les révolutions !!!!

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                        • #13
                          Puisque on voit plus de filles que de garçons alors pourquoi pas un président femme , l'état doit aller dans ce sens et non pas voir les choses que de son intérêt .
                          Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
                          (Paul Eluard)

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                          • #14
                            Puisque on voit plus de filles que de garçons alors pourquoi pas un président femme , l'état doit aller dans ce sens et non pas voir les choses que de son intérêt .
                            alors osons Louisa Hanoune comme présidente !

                            mais je sais que vous allez lui trouver toutes les tares. ha ha ha !
                            Dernière modification par Pomaria, 15 mai 2016, 16h41.
                            Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                            Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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                            • #15
                              alors osons Louisa Hanoune comme présidente !
                              Non pas hanoune mais plutot une dame plus posée , plus instruite, plus intelligente, plus crédible, contre le béni oui ouisme, contre le régionalisme, contre le clanisme , contre la hogra, pour le progrès, contre la médiocrité....
                              Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
                              (Paul Eluard)

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