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Maroc:croissance: En attendant la révision de boussaid

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  • Maroc:croissance: En attendant la révision de boussaid

    Malgré le plongeon de 70% de la production céréalière, les autres cultures, ainsi que les signes de reprise dans l’industrie et les services, laissent espérer un taux de croissance moins catastrophique que prévu.

    La ministère des Finances avait fait part de son intention de réviser ou de maintenir la prévision du gouvernement pour le taux de croissance vers la fin de ce mois de mai, nous annonce L’Economiste dans son édition du lundi 16 mai. Et pour cause! Les institutions nationales et internationales estiment difficile d’atteindre le taux de 3% prévu par la Loi de Finances 2016. Pour certaines d’entre elles, cette prévision pourrait être divisée par deux, voire par trois. La «faute» à la mauvaise campagne agricole, ce qui était prévisible vu le déficit pluviométrique qui frôlait les 50%, il y a deux mois. «Depuis, la situation s’est améliorée», affirme le quotidien qui rappelle que, selon le ministère de l’Agriculture, la «production agricole est jugée performante dans sa globalité à raison de 87%, malgré le plongeon de 70% de la campagne céréalière».

    L’Economiste préfère en effet voir le verre à moitié plein. Il rappelle l’optimisme du Moniteur du commerce international (MOCI) qui crédite le Maroc d’un taux de croissance du PIB non agricole de 3,7%, estimant que l’économie continuera d’être soutenue par l’activité manufacturière et les services qui reposent sur les exportations, les investissements privés et le tourisme.

    D’ailleurs, pour le HCP les activités non agricoles poursuivraient leur affermissement au deuxième trimestre 2016, au rythme de 2,4%, portées essentiellement par une amélioration de la production des branches tertiaires. Mais la croissance du secteur secondaire n’est pas en reste. Si l’industrie a modestement évolué lors des trois derniers trimestres 2015, avec une moyenne de 1,4%, elle a franchi ce seuil pour réaliser un glissement annuel de 4,5% au quatrième trimestre. Selon la dernière enquête du HCP, les industriels attribuent cette performance à une demande soutenue. L’industrie automobile et l’agroalimentaire sont des leviers continuant de tirer la croissance au moment où les BTP, les phosphates et les IMME reprennent du poil de la bête. Tous ces secteurs affichent des indicateurs de performances encourageants.

    LE360
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