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Le baril retrouve des couleurs et lorgne la barre des 50 dollars

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  • Le baril retrouve des couleurs et lorgne la barre des 50 dollars

    Abed Charef lundi 16 mai 2016 08:19

    Un baril de brut à 50 dollars dès cette semaine? Au vu de la tendance des dernières semaines, l’hypothèse est tout à fait envisageable. La hausse des prix apparaît comme un appel aux investissements, en baisse depuis l’effondrement des cours qui a commencé en juin 2014.

    Le pétrole entame aujourd’hui lundi une semaine cruciale, qui pourrait l’amener à franchir la barre symbolique des 50 dollars, alors que les signaux contradictoires, perceptibles ces derniers jours, n’arrivaient pas à freiner la hausse régulière des prix enregistrée depuis 90 jours, presque sans interruption.

    Le baril de brut a terminé la semaine sur une belle note, se maintenant au-dessus de la barre des 45 dollars, malgré les pressions signalées ces derniers jours. A New York, il était cédé à 46.38 dollars, alors que le Brent de la mer du Nord atteignait un nouveau pic, frôlant les 48 dollars, pour finir à 47.89 dollars.

    Même si le baril n’a pas encore atteint la moitié de sa valeur d’il y a deux ans, lorsqu’il était au-dessus de 100 dollars, il a réussi à monter de plus de 50% par rapport à son plus bas, enregistré durant les semaines les plus noires de l’année, quand il était passé sous le seuil des 30 dollars, entre le 20 janvier et le 11 février.

    Plus significatif encore, à l’exception de la dernière semaine de mars et des premiers jours d’avril, lorsque les prix s’étaient de nouveau orientés vers la baisse, le pétrole poursuit une remontée, peu spectaculaire mais régulière, depuis la mi-février, soit un trimestre complet. Cette évolution a ramené les prix au niveau de novembre 2015.


    Des pronostics trop alarmistes

    Cette hausse contraste avec les analyses alarmistes, qui mettent en avant des éléments supposés pousser les prix à la baisse. Ainsi, les informations sur l’économie chinoise à elles seules auraient, en d’autres temps, plombé le baril. Le gouvernement chinois a annoncé que la production industrielle avait ralenti bien plus fortement que prévu en avril, réalisant une croissance 6% seulement, contre 6.8% en mars. Les exportations chinoises ont aussi baissé en avril, la production minière a décliné, alors que des pans entiers de l'industrie, comme la sidérurgie, sont menacés, à cause de surcapacités.

    Des incidents ponctuels ont aussi favorisé la hausse des prix durant les semaines écoulées, comme une grève du secteur pétrolier au Koweït, les feux qui ont paralysé la production dans l’Alberta, au Canda, ou encore la menace de grève cette semaine au Nigéria. Dans ce pays, premier producteur d’Afrique, les menaces de lancer une grève générale à partir de mercredi si le prix de l’essence, porté à 145 nairas (0,73 dollar) par une décision gouvernementale, n’est pas ramené à 86,5 nairas (0,43 dollar).

    Une hausse des prix qui est un appel aux investissements

    Ces incidents ne devraient cependant pas avoir une portée significative, du moment que le marché connaît toujours une offre nettement supérieure à la demande. Selon une note de l’OPEP, cette surproduction est toujours d’un million de barils par jour et ne devrait pas disparaitre dans l’immédiat. Ce qui laisse supposer que les inquiétudes sont ailleurs : elles sont dans le moyen terme, avec déjà une menace de sous-investissement qui devrait fortement altérer le marché en 2017. L’OPEP envisage d’ailleurs un retournement du marché en 2017, avec un « déficit net ». Deux raisons principales à cela : la baisse sensible des investissements, notamment aux Etats-Unis, où le pétrole de schiste est devenu non rentable, d’une part, et, d’autre part, une baisse de la production envisagée dans des pays non OPEP.

    La hausse des prix apparaît ainsi comme un appel aux investissements, nécessaires pour le moyen terme. A moins que des décisions non économiques interviennent pour changer la donne. Ces décisions ne peuvent toutefois venir que de pays à fort potentiel, comme l’Arabie Saoudite, l’Iran ou l’Irak.

  • #2
    48.70 dollars en début de séance.

    Au plus tard mercredi 16h à la publication des stocks US (qui devraient baisser) le Brent dépassera allègrement la barre des 50 dollars.

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    • #3
      Jawzia,

      9 chances contre 1, le wti va baisser pour toucher les 37,5 $ le baril. ( quelques semaines)

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      • #4
        le range 48-50 est une resistance pour la passer va falloir de tres belle news, en tout cas on a buté par deux fois à ce niveau.

        ici quelques statistiques concernant le double top :
        • Dans 75% des cas, il y a retournement baissier
        • Dans 83% des cas, il y a sortie baissière
        • Dans 71% des cas, l’objectif de la figure est atteint une fois la ligne de cou cassée
        • Dans 83% des cas, il y a une poursuite du mouvement baissier à la cassure de la ligne de cou
        • Dans 61% des cas, un pullback intervient sur la ligne de cou
        "Le patriotisme c'est l'amour des siens. Le nationalisme c'est la haine des autres". Romain Gary

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        • #5
          48.70 dollars en début de séance.

          Au plus tard mercredi 16h à la publication des stocks US (qui devraient baisser) le Brent dépassera allègrement la barre des 50 dollars.

          __________________
          oh a la veille du Ramadhan tout augmente le petrole ne fait pas exception...on verra apres le 27 eme jour..un bon preche/ fetwa salat et c'est repartit pour un tour

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          • #6
            IL faut remercier les terrorists du nigeria. Le pays a perdu la production de 1 million de Baril par jour.

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            • #7
              salam ! de toute facon c est de la speculation la hausse du petrole est ineluctable ! et sa rebaisse aussi!

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              • #8
                Le prix du pétrole reprend sa tendance haussière comme prévu. La stratégie seoudiennes pour faire baisser les prix vers le bas et forcer les producteurs de pétrole de schiste vers la banqueroute ne peut pas être maintenue ad infinitum. Les pays du golfe sont à bout financièrement avec toutes ces guerres au Yémen et fort possible une autre intervention qui s'annonce en Syrie

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                • #9
                  Il faut faire des réformes et tailler dans les subventions lorsque le prix du baril est bas.

                  Lorsque le pétrole augmente, on se croise les doigts en buvant le café.
                  Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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                  • #10
                    Bonne nouvelle pour les producteurs du pétrole de schistes , ils vont enfin pouvoir respirer et sauver leur peau.Bonne aussi pour les pays producteurs en difficultés économiques.
                    On est parti pour un baril entre 50 et 80 dollars pour une durée pas moins de 5 ans ce qui benefique pour tout le monde aussi bien pour les pays exportateurs que pour les pays importateurs que pour les producteurs du pétrole de schistes qui auront le temps nécessaire pour retrouver le sourire mais surtout innover pour réduire le coût d’extraction (ce qui a déjà été le cas ces deux dernières années )
                    certes ce qui se passe au Nigeria (un manque de 1million de baril/j) ce qui se passe au venzuela (un manque de 200.000 b/J) et ce qui s'est passé au Koweit et au canada y est pour qq choses mais bon moi je prefere un baril entre 50 et 70 dollars à moyen et long terme que d'un baril a 30 dllars pendant un an ou deux et après un baril à 120 dollars pour longtemps.
                    deux années de bas prix a permis à l'économie marocaine de respirer et de faire les reformes nécessaires (compensation) et de financer de nouveux projets d'infrastructures . Allah ij3el chi Baraka

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                    • #11
                      éprouvez un peu de la compassion pour les vacanciers,
                      c'est près de 10.000 km qu'il faut rouler.

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                      • #12
                        Tant mieux pour l'Algérie un prix du pétrole raisonnable l'aidera à réformer de manière graduelle


                        Je peux pas par contre m'empêcher de voir que la relativité générale d'Einstein affecte aussi les cours du pétrole
                        Quand le prix du pétrole approchait les 50 dollars de manière descendante ....c'était une catastrophe
                        Quand il approche ce même prix de manière ascendante ....c'est champagne et cotillons

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                        • #13
                          49,77$ : A 23 cents de la barre des 50 dollars

                          Malgré une hausse inattendue des stock de pétrole US, les cours continuent de grimper.

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                          • #14
                            Même si le prix atteint 150$ y aura pas de changement en Algérie a part peut être finir la grande mosquée, reanimer boutef pour organiser ses deux coupes du monde de foot. Sellal retrouvera son beau sourire, chekib son poste et rebolote.
                            Tant que la junte continue à diriger le pays il faut pas s'attendre a quoi que ce soit

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                            • #15
                              USA: RECHUTE DES STOCKS DE PÉTROLE BRUT.

                              25/05/2016 16:37

                              (CercleFinance.com) - Les stocks de pétrole brut ont diminué de plus de 4,2 millions de barils la semaine dernière aux Etats-Unis, après un rebond de 1,3 million la semaine précédente, selon l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA).
                              De cause à effet :

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