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Le groupe de communication sud-africain Naspers, a lancé vendredi 13 mai 2016, son service de vidéo à la demande (Showmax) dans 36 pays d'Afrique subsaharienne, apprend-on d'un communiqué officiel de l'entreprise. L'initiative vise à contrer la percée dans la région, de l'américain Netflix et d’autres concurrents (AB d’ Ericsson, NuVu et OnTAPTV), qui eux aussi, veulent tirer profit d'une augmentation du nombre des abonnés mobiles, à mesure que se propage en Afrique l'accès généralisé à une meilleure connexion internet.
Des défis pèsent cependant sur une telle ambition. L'accès à l'internet reste encore assez faible en Afrique subsaharienne, comparée à d’autres régions du monde. Aussi, le repli des matières premières a eu pour conséquence depuis 2015, la baisse des revenus, la hausse des taux de change et donc une baisse du pouvoir d'achat pour ménages qui font face, soit à une hausse des taux d'intérêt sur leurs emprunts, soit à une hausse des prix des biens et services.
Naspers dit avoir trouvé une parade à ce contexte. « Nous avons adapté nos applications aux besoins des consommateurs africains, en introduisant la possibilité de télécharger des films ou des programmes télévisés, qu'ils peuvent ensuite regarder même hors connexion », a fait savoir Barron Ernst, le directeur du produit Showmax. Ce dernier explique aussi, que le nombre de ses abonnées a presque doublé en Afrique, malgré la présence du concurrent américain.
L'annonce semble avoir été bien accueillie par les investisseurs sur le Johannesburg Stock Exchange, le marché financier sud-africain. Le titre Naspers y a gagné 3,8% en clôture du marché vendredi 13 mai 2016. Ce lundi 16 mai, il a poursuivi sur sa montée, avec une progression de 2,8%, dans un volume total négocié qui frôlait les 22,7 milliards de Rands (1,4 milliard $) vers 10 heures (heure d'Afrique du sud). Mais il faut dire qu’entre temps, sa filiale russe Avito, spécialisée des annonces sur internet, a déclaré une hausse de 86% de ses revenus au cours du premier trimestre.
A-Ecofin.
Des défis pèsent cependant sur une telle ambition. L'accès à l'internet reste encore assez faible en Afrique subsaharienne, comparée à d’autres régions du monde. Aussi, le repli des matières premières a eu pour conséquence depuis 2015, la baisse des revenus, la hausse des taux de change et donc une baisse du pouvoir d'achat pour ménages qui font face, soit à une hausse des taux d'intérêt sur leurs emprunts, soit à une hausse des prix des biens et services.
Naspers dit avoir trouvé une parade à ce contexte. « Nous avons adapté nos applications aux besoins des consommateurs africains, en introduisant la possibilité de télécharger des films ou des programmes télévisés, qu'ils peuvent ensuite regarder même hors connexion », a fait savoir Barron Ernst, le directeur du produit Showmax. Ce dernier explique aussi, que le nombre de ses abonnées a presque doublé en Afrique, malgré la présence du concurrent américain.
L'annonce semble avoir été bien accueillie par les investisseurs sur le Johannesburg Stock Exchange, le marché financier sud-africain. Le titre Naspers y a gagné 3,8% en clôture du marché vendredi 13 mai 2016. Ce lundi 16 mai, il a poursuivi sur sa montée, avec une progression de 2,8%, dans un volume total négocié qui frôlait les 22,7 milliards de Rands (1,4 milliard $) vers 10 heures (heure d'Afrique du sud). Mais il faut dire qu’entre temps, sa filiale russe Avito, spécialisée des annonces sur internet, a déclaré une hausse de 86% de ses revenus au cours du premier trimestre.
A-Ecofin.