le 17.05.16 | 10h00 Réagissez
Invité par le ministre des Finances à appuyer son initiative, le ministre du Travail, Mohamed El Ghazi, a appelé les caisses de Sécurité sociale à participer à l’emprunt obligataire.
Pour faire réussir l’emprunt obligataire, le gouvernement est prêt à tout. Il met à contribution non seulement les établissements publics et les banques, mais également les caisses de Sécurité sociale et les salariés des établissements publics. Ces derniers sont appelés par la centrale syndicale UGTA à mettre la main à la poche pour soutenir l’emprunt obligataire que lancent les autorités.
Invité par le ministre des Finances à appuyer son initiative, le ministre du Travail, Mohamed El Ghazi, a appelé les caisses de Sécurité sociale à participer à l’emprunt obligataire. Le ministre a indiqué que la participation des mutuelles sociales et des caisses de Sécurité sociale à cette opération permettra au pays de disposer de recettes financières supplémentaires dans le cadre de la relance économique. M. El Ghazi, qui semble ainsi émettre beaucoup plus un ordre qu’un simple appel, joue sur la fibre patriotique.
Il considère que la mobilisation des structures relevant de son secteur en faveur de l’emprunt obligataire relève du «salut national» et de l’«acte de patriotisme», rapporte l’APS. L’acte, «salué» par le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, est appuyé par l’appel de Abdelmadjid Sidi Saïd, secrétaire général de l’UGTA, qui a lancé le même appel que Mohamed El Ghazi en direction des mutuelles des travailleurs et des salariés eux-mêmes. «Cet acte est éminemment politique avant d’être un acte économique», a indiqué Abdelmadjid Sidi-Saïd, dont le rôle est de soutenir toutes les actions du gouvernement.
Pour cela, il demande à mettre à contribution les adhérents de son syndicat. «Nous comptons plus de 2,5 millions de travailleurs syndiqués auxquels s’ajoutent les mutualistes, ce qui constitue un nombre important dans le cadre de cette opération obligataire», a indiqué le secrétaire général de la centrale syndicale. Le «vœu» de Sidi Saïd commence déjà à être exaucé. Des fédérations appartenant à son organisation syndicale ont déjà commencé à solliciter leurs employés afin de mettre la main à la poche.
C’est le cas des travailleurs des télécoms qui ont déjà versé 1000 DA par mois chacun durant un an pour aider l’Etat. Algérie Poste, à elle seule, compte 22 000 salariés, auxquels s’ajoutent des salariés d’autres sociétés du groupe qui compte, entre autres, l’opérateur Mobilis. Lancé en avril dernier, l’emprunt obligataire ne semble pas avoir donné les résultats escomptés. Les citoyens ne se bousculent pas pour mettre leurs économies dans le compte ouvert par le Trésor public afin de financer l’économie.
Ali Boukhlef
watan
Invité par le ministre des Finances à appuyer son initiative, le ministre du Travail, Mohamed El Ghazi, a appelé les caisses de Sécurité sociale à participer à l’emprunt obligataire.
Pour faire réussir l’emprunt obligataire, le gouvernement est prêt à tout. Il met à contribution non seulement les établissements publics et les banques, mais également les caisses de Sécurité sociale et les salariés des établissements publics. Ces derniers sont appelés par la centrale syndicale UGTA à mettre la main à la poche pour soutenir l’emprunt obligataire que lancent les autorités.
Invité par le ministre des Finances à appuyer son initiative, le ministre du Travail, Mohamed El Ghazi, a appelé les caisses de Sécurité sociale à participer à l’emprunt obligataire. Le ministre a indiqué que la participation des mutuelles sociales et des caisses de Sécurité sociale à cette opération permettra au pays de disposer de recettes financières supplémentaires dans le cadre de la relance économique. M. El Ghazi, qui semble ainsi émettre beaucoup plus un ordre qu’un simple appel, joue sur la fibre patriotique.
Il considère que la mobilisation des structures relevant de son secteur en faveur de l’emprunt obligataire relève du «salut national» et de l’«acte de patriotisme», rapporte l’APS. L’acte, «salué» par le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, est appuyé par l’appel de Abdelmadjid Sidi Saïd, secrétaire général de l’UGTA, qui a lancé le même appel que Mohamed El Ghazi en direction des mutuelles des travailleurs et des salariés eux-mêmes. «Cet acte est éminemment politique avant d’être un acte économique», a indiqué Abdelmadjid Sidi-Saïd, dont le rôle est de soutenir toutes les actions du gouvernement.
Pour cela, il demande à mettre à contribution les adhérents de son syndicat. «Nous comptons plus de 2,5 millions de travailleurs syndiqués auxquels s’ajoutent les mutualistes, ce qui constitue un nombre important dans le cadre de cette opération obligataire», a indiqué le secrétaire général de la centrale syndicale. Le «vœu» de Sidi Saïd commence déjà à être exaucé. Des fédérations appartenant à son organisation syndicale ont déjà commencé à solliciter leurs employés afin de mettre la main à la poche.
C’est le cas des travailleurs des télécoms qui ont déjà versé 1000 DA par mois chacun durant un an pour aider l’Etat. Algérie Poste, à elle seule, compte 22 000 salariés, auxquels s’ajoutent des salariés d’autres sociétés du groupe qui compte, entre autres, l’opérateur Mobilis. Lancé en avril dernier, l’emprunt obligataire ne semble pas avoir donné les résultats escomptés. Les citoyens ne se bousculent pas pour mettre leurs économies dans le compte ouvert par le Trésor public afin de financer l’économie.
Ali Boukhlef
watan
Commentaire