Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Ben Barek, quand le pied de Dieu jouait à l’Atlético

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Ben Barek, quand le pied de Dieu jouait à l’Atlético




    Le 8 mai dernier, à la 85e minute du match opposant Séville à Grenade, Youssef El-Arabi est entré dans l’histoire du football marocain. En inscrivant son 15e but de la saison en Liga, le Lion de l’Atlas a détrôné le légendaire Larbi Ben Barek, deux fois champion d’Espagne avec l’Atlético de Madrid au début des années 1950. Joueur exceptionnel passé par l’OM et le Stade Français, éphémère sélectionneur du Maroc après l’indépendance, Ben Barek a été une star, mais il est décédé dans la pauvreté en 1992. C’est sous le maillot rayé rouge et blanc des Colchoneros, que la Perle noire a acquis une réputation internationale.

    « Si je suis le roi du football, alors Ben Barek en était le Dieu«. Dans le jargon, on appelle ça une introduction « tarte à la crème », servie et resservie à l’envi quand on dresse le portrait d’un des plus grands joueurs marocains de l’Histoire. Prononcée par Pelé en 1975 à Casablanca, cette phrase est souvent accolée à celui qui était entre autres surnommé « La Perle noire ».
    Fin politique, « O Rei » s’est souvent trouvé des idoles et des héritiers. Si l’on peut douter du fait que le Brésilien ait réellement considéré Larbi Ben Barek de la sorte, tant il est peu vraisemblable qu’il ait pu voir ne serait-ce que des films de l’international français (17 sélections pour 3 buts entre 1938 et 1954), Pelé a eu le mérite de remettre en lumière l’une des plus grandes étoiles du football africain. L’hommage est d’autant plus symbolique que Ben Barek a été oublié petit à petit par son pays natal, jusqu’à son décès en 1992.

    L’histoire avec les Colchoneros prend racine à l’Estadio Metropolitano de Madrid lors d’un match contre le Stade Français, son club de l’époque rejoint en 1945. Dirigé par un certain Helenio Herrera, Ben Barek fait partie d’une équipe de vedettes mais les résultats ne sont pas en adéquation avec les ambitions parisiennes. A l’occasion de cette rencontre, Cesareo Galindezil tombe sous le charme du joueur et débourse 17 millions de francs de l’époque pour le signer. L’annonce du transfert provoque un tollé : « on peut vendre la Tour Eiffel et l’Arc de Triomphe, mais Ben Barek jamais ! » peut-on lire dans la presse sportive.


    Imatin
Chargement...
X