Dans une déclaration à TSA, le PDG de Hyundai Motors Algérie (filiale de Cevital), Omar Rebrab affirme devoir licencier pas moins de 1 500 personnes.
« Nous allons nous séparer de 1 500 employés, soit 85% de notre personnel, avant la fin du mois », déplore-t-il.
La cause ? La limitation de l’importation de véhicules imposée par le gouvernement.
« Ils ne se rendent pas compte »
Hyundai Motors Algérie a eu un quota d’importation de 3 140 véhicules, avec un plafond de 30,1 millions de dollars. « Nous avons l’habitude de réaliser ce volume en 1 mois », ironise-t-il. « Comment voulez-vous que l’on continue », peste-t-il. « À la veille du mois Ramadan », ce sont 1 500 personnes qui se retrouvent donc sans ressources, déplore-t-il, ostensiblement en colère.
Le représentant de la marque coréenne n’est pas le seul concessionnaire touché par la réduction drastique des importations de véhicules.
Omar Rebrab estime à 30 000 le nombre d’emplois détruits cette année dans le secteur automobile, en raison de la crise qui persiste.
Contacté par TSA, le dirigeant d’Elsecom (Ford et Suzuki) est dans la même situation.
Il affirme devoir également supprimer près de 200 emplois.
TSA
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