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L'industrie, les services et l'agroalimentaire surfent sur un trend haussier, tandis que le textile et cuir reprend à l'export. Les détails.
La reprise se confirme, selon L'Economiste dans son édition du 19 mai. En dehors de la céréaculture, plusieurs secteurs productifs affichent une orientation positive sur les quatre premiers mois. C'est le cas des services, de l'industrie, de la pêche et même du tourisme. Ce dernier secteur vient, en effet, d'enregistrer un retournement de tendance à fin avril 2016. Avec à la clé une hausse de 6,2% des recettes. Ceci, même si les arrivées et les nuitées se sont inscrites en légère baisse durant tout le premier trimestre. Des perspectives favorables sont aussi offertes au secteur manufacturier, relève la direction des études du ministère des Finances dans sa dernière livraison sur la conjoncture. En témoignent les derniers résultats de l'enquête de Bank Al-Maghrib auprès des chefs d'entreprise.
A leurs yeux, l'activité du secteur a enregistré une amélioration à fin mars dernier en termes de production, de commandes et de ventes. Une évolution qui a concerné l'ensemble des branches, à l'exception du textile et du cuir qui aurait accusé un repli de production et une stagnation des ventes. Cette situation a été, toutefois, dépassée un mois plus tard si l'on se réfère aux réalisations à l'export. A fin avril dernier, les exportations du textile et cuir ont marqué une hausse de près de 5% avec un rebond de 9,8% pour les vêtements confectionnés. Ce qui est corroboré par l'amélioration du taux d'utilisation de capacité de production. Déjà en mars dernier, les industriels du textile s'attendaient à une progression de 4 points du taux d'utilisation de leur capacité.
A l'export, l'industrie automobile, l'agroalimentaire et les composants électroniques restent toujours orientés à la hausse. Le secteur primaire n'est pas en reste. Excepté la contre-performance des céréales dont la production devrait plonger de 70%, les autres filières enregistrent de bons résultats. C'est le cas de l'élevage, des cultures sucrières et de l'arboriculture fruitière. Pour ce qui est de la pêche, le volume des captures des segments côtier et artisanal s'est consolidé de 34,9% au terme du premier trimestre, par rapport à la même période de 2015. Et ce après un recul de 11,6% lors du dernier trimestre de l'année écoulée. Ce comportement découle de la hausse record des captures de la sardine (42,6%), l'espèce ayant contribué pour 80% au total des débarquements des petits pélagiques. Mais la hausse des captures a profité aussi aux maqueraux et aux anchois. Le secteur de l'énergie électrique s'est également bien comporté au premier trimestre. La production de l'électricité s'est améliorée de 1,7%, en glissement annuel, en raison de la hausse de la production totale de l'ONEE (7,8%), atténuée par le recul de certains parcs éoliens. Quant à la consommation de l'énergie électrique, elle s'est appréciée de 2,6%.
LE360
La reprise se confirme, selon L'Economiste dans son édition du 19 mai. En dehors de la céréaculture, plusieurs secteurs productifs affichent une orientation positive sur les quatre premiers mois. C'est le cas des services, de l'industrie, de la pêche et même du tourisme. Ce dernier secteur vient, en effet, d'enregistrer un retournement de tendance à fin avril 2016. Avec à la clé une hausse de 6,2% des recettes. Ceci, même si les arrivées et les nuitées se sont inscrites en légère baisse durant tout le premier trimestre. Des perspectives favorables sont aussi offertes au secteur manufacturier, relève la direction des études du ministère des Finances dans sa dernière livraison sur la conjoncture. En témoignent les derniers résultats de l'enquête de Bank Al-Maghrib auprès des chefs d'entreprise.
A leurs yeux, l'activité du secteur a enregistré une amélioration à fin mars dernier en termes de production, de commandes et de ventes. Une évolution qui a concerné l'ensemble des branches, à l'exception du textile et du cuir qui aurait accusé un repli de production et une stagnation des ventes. Cette situation a été, toutefois, dépassée un mois plus tard si l'on se réfère aux réalisations à l'export. A fin avril dernier, les exportations du textile et cuir ont marqué une hausse de près de 5% avec un rebond de 9,8% pour les vêtements confectionnés. Ce qui est corroboré par l'amélioration du taux d'utilisation de capacité de production. Déjà en mars dernier, les industriels du textile s'attendaient à une progression de 4 points du taux d'utilisation de leur capacité.
A l'export, l'industrie automobile, l'agroalimentaire et les composants électroniques restent toujours orientés à la hausse. Le secteur primaire n'est pas en reste. Excepté la contre-performance des céréales dont la production devrait plonger de 70%, les autres filières enregistrent de bons résultats. C'est le cas de l'élevage, des cultures sucrières et de l'arboriculture fruitière. Pour ce qui est de la pêche, le volume des captures des segments côtier et artisanal s'est consolidé de 34,9% au terme du premier trimestre, par rapport à la même période de 2015. Et ce après un recul de 11,6% lors du dernier trimestre de l'année écoulée. Ce comportement découle de la hausse record des captures de la sardine (42,6%), l'espèce ayant contribué pour 80% au total des débarquements des petits pélagiques. Mais la hausse des captures a profité aussi aux maqueraux et aux anchois. Le secteur de l'énergie électrique s'est également bien comporté au premier trimestre. La production de l'électricité s'est améliorée de 1,7%, en glissement annuel, en raison de la hausse de la production totale de l'ONEE (7,8%), atténuée par le recul de certains parcs éoliens. Quant à la consommation de l'énergie électrique, elle s'est appréciée de 2,6%.
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