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Le montant est resté stable malgré la flopée de profits warning
Télécoms, secteur financier, ciment et agroalimentaire assurent 75% du montant
Les actions des entreprises technologiques et des sociétés de financement offrent les meilleurs rendement
Les actionnaires des sociétés cotées vont se partager 20,1 milliards de DH cette année. Leur rémunération est restée quasi stable en dépit d’un record de 16 profits warning. Les profits des poids lourds du marché ont été relativement épargnés par les affres de la conjoncture. Le résultat net de la cote (hors Samir et Alliances) s’est amélioré de 4% à 24,8 milliards de DH, selon Upline Secrurities. Ce qui a permis de préserver les dividendes. Il y a aussi la volonté de certaines entreprises de garder une politique de rémunération attractive dans un marché où les chances de gains se sont amenuisées ces dernières années. Toutefois, le taux de distribution baisse de 4 points à 81% en raison notamment du recul des dividendes exceptionnels. Globalement, les situations sont variées selon les secteurs et les entreprises.
Les actionnaires d’Afriquia Gaz et Maghreb Oxygène ont été les premiers à passer à la caisse en avril dernier. Malgré l’alerte sur les résultats, Maghreb Oxygène a versé un coupon inchangé de 4 DH par action soit un montant global de 3,3 millions de DH. Le paiement des dividendes va se concentrer sur les mois de mai à juillet. Les secteurs télécoms, banques, ciments, assurances et agroalimentaire vont assurer 75% du montant, soit 15 milliards de DH.
Maroc Telecom, la première entreprise du marché, versera 5,6 milliards de DH à partir du 2 juin. L’opérateur télécom distribue comme d’habitude la totalité de son résultat. La moitié, plus exactement 53%, prendra la direction des Emirats arabes unis où siège sa maison mère Etisalat. Un peu moins du tiers (30%), soit 1,68 milliard de DH, ira au Trésor. C’est un chouia plus important (130 millions de DH quand même) que le montant budgétisé dans la loi de finances 2016.
La composition de l’actionnariat des autres grandes entreprises du marché donnera lieu à une sortie importante de devises. La principale destination reste la France dont les entreprises ont des positions stratégiques dans les secteurs banque, ciment et agroalimentaire. En attendant l’approbation des actionnaires en assemblée générale, ce qui devrait être une simple formalité, les banques ont annoncé la distribution de 5 milliards de DH et les cimentiers 2,8 milliards de DH. Les premières vont reverser 65% de leur résultat net. Les six banques ont relevé leur taux de distribution. Les seconds s’engagent sur un montant de 2,8 milliards de DH, ce qui correspond à un payout de 92%. La baisse des dividendes exceptionnels a ramené la facture à 815 millions de DH pour les assureurs. Les actionnaires des entreprises agroalimentaires vont empocher 743 millions de DH.
Le rebond du Masi depuis quelques mois est porteur d’espoir, mais il est encore tôt pour déterminer une tendance claire sur les prochains mois. Cela dit, le marché casablancais est surtout reconnu pour son niveau de rémunération. Le rendement moyen du dividende se situe autour de 4%. Des actions telles que Promopharm (11,9%), Minière Touissit (11,3%) ou encore Eqdom (9,9%) affichent des rendements bruts (sur la base des cours au 31 mars 2016) très alléchants. En tout, une vingtaine de valeurs offrent un rendement de dividende de 6% et plus. Parmi les dix premières entreprises du Masi, Addoha se distingue avec un dividend yield de 6,6% et Maroc Telecom 5,3%. Il est de 5,2% pour Holcim et 5% pour Lafarge Ciments. Les bancaires sont moins rémunératrices.
l'économiste
Télécoms, secteur financier, ciment et agroalimentaire assurent 75% du montant
Les actions des entreprises technologiques et des sociétés de financement offrent les meilleurs rendement
Les actionnaires des sociétés cotées vont se partager 20,1 milliards de DH cette année. Leur rémunération est restée quasi stable en dépit d’un record de 16 profits warning. Les profits des poids lourds du marché ont été relativement épargnés par les affres de la conjoncture. Le résultat net de la cote (hors Samir et Alliances) s’est amélioré de 4% à 24,8 milliards de DH, selon Upline Secrurities. Ce qui a permis de préserver les dividendes. Il y a aussi la volonté de certaines entreprises de garder une politique de rémunération attractive dans un marché où les chances de gains se sont amenuisées ces dernières années. Toutefois, le taux de distribution baisse de 4 points à 81% en raison notamment du recul des dividendes exceptionnels. Globalement, les situations sont variées selon les secteurs et les entreprises.
Les actionnaires d’Afriquia Gaz et Maghreb Oxygène ont été les premiers à passer à la caisse en avril dernier. Malgré l’alerte sur les résultats, Maghreb Oxygène a versé un coupon inchangé de 4 DH par action soit un montant global de 3,3 millions de DH. Le paiement des dividendes va se concentrer sur les mois de mai à juillet. Les secteurs télécoms, banques, ciments, assurances et agroalimentaire vont assurer 75% du montant, soit 15 milliards de DH.
Maroc Telecom, la première entreprise du marché, versera 5,6 milliards de DH à partir du 2 juin. L’opérateur télécom distribue comme d’habitude la totalité de son résultat. La moitié, plus exactement 53%, prendra la direction des Emirats arabes unis où siège sa maison mère Etisalat. Un peu moins du tiers (30%), soit 1,68 milliard de DH, ira au Trésor. C’est un chouia plus important (130 millions de DH quand même) que le montant budgétisé dans la loi de finances 2016.
La composition de l’actionnariat des autres grandes entreprises du marché donnera lieu à une sortie importante de devises. La principale destination reste la France dont les entreprises ont des positions stratégiques dans les secteurs banque, ciment et agroalimentaire. En attendant l’approbation des actionnaires en assemblée générale, ce qui devrait être une simple formalité, les banques ont annoncé la distribution de 5 milliards de DH et les cimentiers 2,8 milliards de DH. Les premières vont reverser 65% de leur résultat net. Les six banques ont relevé leur taux de distribution. Les seconds s’engagent sur un montant de 2,8 milliards de DH, ce qui correspond à un payout de 92%. La baisse des dividendes exceptionnels a ramené la facture à 815 millions de DH pour les assureurs. Les actionnaires des entreprises agroalimentaires vont empocher 743 millions de DH.
Le rebond du Masi depuis quelques mois est porteur d’espoir, mais il est encore tôt pour déterminer une tendance claire sur les prochains mois. Cela dit, le marché casablancais est surtout reconnu pour son niveau de rémunération. Le rendement moyen du dividende se situe autour de 4%. Des actions telles que Promopharm (11,9%), Minière Touissit (11,3%) ou encore Eqdom (9,9%) affichent des rendements bruts (sur la base des cours au 31 mars 2016) très alléchants. En tout, une vingtaine de valeurs offrent un rendement de dividende de 6% et plus. Parmi les dix premières entreprises du Masi, Addoha se distingue avec un dividend yield de 6,6% et Maroc Telecom 5,3%. Il est de 5,2% pour Holcim et 5% pour Lafarge Ciments. Les bancaires sont moins rémunératrices.
l'économiste