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Anis Rahmani : le grand déballage (vidéo)

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  • Anis Rahmani : le grand déballage (vidéo)


    L’intervention du patron du groupe Ennahar, journal et télévision, Anis Rahmani, sur la chaine éponyme fera certainement date.

    Cette présence, inhabituelle du reste, sur le plateau télévisé du JT de 17h et de 22h, ce jeudi, est due en partie à l’attaque dont il a fait l’objet par le journal Liberté, propriété du milliardaire Issad Rebrab.

    C’est donc en réponse à ces attaques, que Anis Rahmani a axé son intervention en produisant des documents qui prouvent, selon ses dires, l’implication de Rebrab dans plusieurs affaires illégales.

    L’invité du JT a martelé avec force que le Groupe Ennahar est entièrement indépendant et n’agit sous les ordres d’aucune partie pour révéler les dessous des affaires de Rebrab.

    « Je ne connais pas personnellement Issad Rebrab, je ne l’ai même jamais rencontré, cependant, la campagne hostile qu’il a enclenchée contre Ennahar exige de nous une réponse », a-t-il déclaré, affirmant que Rebrab est soutenu par l’ex-patron des services de renseignement, le général Toufik.

    Exhibant une ancienne copie du journal El Khabar de 2003, Anis Rahmani note que « c’est bien ce journal qui a émis des doutes sur l’implication de Rebrab dans le financement du GIA et les incendies de ses usines qui n’ont lieu que le jeudi soir au moment où personne ne peut intervenir pour circonscrire ces incendies et laisser ensuite les assurances rembourser. » Interrogé sur ces accusations Rebrab n’a pas voulu répondre au journaliste d’ El Khabar relève Rahmani.

    « Pour certains, parler de Rebrab est devenu un péché. Cela montre l’ampleur du contrôle qu’imposent les lobbys de l’argent sale sur les médias », s’est-il indigné, ajoutant qu’Issad Rebrab cherche à bâtir un empire médiatique en rachetant le Groupe El-Khabar. « J’ai moi-même été journaliste d’El-Khabar, j’ai failli y laissé la vie à deux reprises pour ce journal », a-t-il poursuivi. Et si on me demande mon avis, je ne suis pas d’accord pour qu’un journal comme El Khabar qui a dégagé 28 milliards de bénéfices soit vendu au motif fallacieux qu’il est en difficulté financière. »

    Interrogé sur la médiatisation de Chakib Khelil, Anis Rahmani affirme qu’Ennahar n’a aucunement soutenu l’ancien ministre de l’Energie, « il a été même malmené par le journaliste dans l’entretien qu’il nous a accordé ». Notre rôle consiste à couvrir des événements et beaucoup confondent notre » travail de journaliste et celui de soutenir X ou Y » souligne le PDG du Groupe.

    Au sujet de la ligne éditoriale d’Ennahar, que certains critiquent pour sa complaisance avec le président bouteflika, Anis Rahmani assume ce soutien précisant que « Bouteflika, bien que malade, a réussi à relever plusieurs défis, notamment sur le plan sécurtaire ». « C’est grâce à lui que nous sommes, après 15 années de pouvoir, enfin dans un pouvoir civil, qui respecte les libertés de chacun. Le règne du DRS a été catastrophique, les généraux du DRS ont fait main basse sur l’économie nationale, la plupart ont amassé des fortunes colossales. » ajoute t-il.

    Au sujet de Louisa Hanoune, Anis Rahmani affirme qu’elle a toujours été, depuis 25 ans, portée à bout de bras par le général Toufik. Même sa participation à la réunion de San Egidio avec Benbella, Ait Ahmed et le FIS, a été décidée par le général Toufik. »

    « C’est ce dernier qui a poussé le général Betchine à démissionner après une vile campagne menée par El Khabar, Liberté et al Watan sur ordre du général Toufik. Cette même campagne a abouti également à la démission du président Liamine Zeroual. El Khabar et El Watan ont même, selon lui, provoqué le décès de l’épouse de l’ancien ministre de la justice Mohamed Adami à la suite de la publication de documents sur des supposées frasques de son époux. »

    Le PDG du Groupe Ennahar révèle également que des membres de la sécurité présidentielle ont ouvert le feu à Zeralda, quelques jours avant la mise à la retraite du général Toufik, pour faire peur au Président Bouteflika, mais ce dernier, grâce à son courage, est resté stoïque.

    algerie1

  • #2
    La racaille se déchaine !
    Grâce à Boutoz, nous avons ce genre de cons qui prennent les devants de scène.
    Il suffit d'être un bon bnadri.
    Après le drabki de la politique, Saidani, voilà le medde7 des médias, Rahmani.

    On dira ce qu'on voudra de Rebrab, il demeure un prince de l'industrie algérienne, c'est l'un des seuls hommes d'affaire qui apporte vraiment de la plus value à l'Algérie quand d'autres, les potes de ce con la spolie.

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    • #3
      Mince! Il leur fait peur à ce point!!!
      "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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      • #4
        Heureusement qu'il y a des archives !

        Ce mec qui soutien Bouteflika, regardez sa réaction



        il n'ignore pas que l'argent sale dont il fait référence a déjà envahi les institutions de l'Etat - La majorité des députés et des sénateurs ont usé de l'argent pour monter au créneau

        On ne parlera jamais de Saadani, de Tliba, de Bouchouareb, de Chakib Khelil, de Ghoul, de Medelci, de Sidi Said qu'il n'a jamais dénoncé...la liste risque de ne pas finir...










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