Il y a t-il péril au royaume? Certes, la famine est programmée mais est-ce pour autant qu'il faille faire réquisitoire contre toute institution ou nations?
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Le roi du Maroc a décidé de foncer tête baissée dans une stratégie de confrontation à l’issue peu probable. Effrayé à l’idée de perdre la bataille du Sahara occidental, il croise le fer de manière parfois violente avec tout ce qui contredit ou peut contredire sa logique sur le dossier.
Pour ce, Mohammed VI n’a pas hésité à se lancer dans une véritable guerre contre les Nations-Unies d’abord, puis contre les institutions américaines qu’il accuse d’avoir changé de cap dans leur gestion du Sahara occidental. Les derniers jours ont d’ailleurs démontré la logique folle dans laquelle s’est embarqué le monarque à travers les réactions qui ont suivi la publication d’un rapport du département d’Etat américain dénonçant de graves atteintes aux droits de l’Homme dans ce pays.
Dans ce document annuellement publié, l’institution évoque la persistance de problèmes tels que la corruption, le recours quasi systématique à la force, la pratique de la torture, ainsi que les mauvaises conditions de détention dans les prisons marocaines. Le même rapport indique que la justice marocaine a parfois «manqué d’indépendance et parfois accusé les accusés d’avoir droit à un procès équitable (…) le gouvernement marocain a d’autre part enfreint les libertés d’expression et de la presse y compris en harcelant et en arrêtant des journalistes pour leur travail sur des sujets jugés sensibles». Il n’en fallait pas plus pour que le roi s’emballe et crie à la «manipulation».
(...).
Le Maroc est décidé à ne rien concéder ni laisser passer. Au cours de ces derniers jours, deux ministres tunisiens qui ont utilisé eux aussi la terminologie «Sahara occidental, un territoire à décoloniser» ont été à leur tour pris à partie par les autorités marocaines qui y ont vu une provocation et une manœuvre destinée à déstabiliser le royaume.
Fort du soutien de la France et des monarchies du Golfe, Mohammed VI s’est engouffré dans une logique qui risque pourtant de coûter cher à son pays. Celle qu’adoptent généralement les personnes acculées qui s’enfoncent en ouvrant plusieurs fronts à la fois…
Source: Soir d'Algérie
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Le roi du Maroc a décidé de foncer tête baissée dans une stratégie de confrontation à l’issue peu probable. Effrayé à l’idée de perdre la bataille du Sahara occidental, il croise le fer de manière parfois violente avec tout ce qui contredit ou peut contredire sa logique sur le dossier.
Pour ce, Mohammed VI n’a pas hésité à se lancer dans une véritable guerre contre les Nations-Unies d’abord, puis contre les institutions américaines qu’il accuse d’avoir changé de cap dans leur gestion du Sahara occidental. Les derniers jours ont d’ailleurs démontré la logique folle dans laquelle s’est embarqué le monarque à travers les réactions qui ont suivi la publication d’un rapport du département d’Etat américain dénonçant de graves atteintes aux droits de l’Homme dans ce pays.
Dans ce document annuellement publié, l’institution évoque la persistance de problèmes tels que la corruption, le recours quasi systématique à la force, la pratique de la torture, ainsi que les mauvaises conditions de détention dans les prisons marocaines. Le même rapport indique que la justice marocaine a parfois «manqué d’indépendance et parfois accusé les accusés d’avoir droit à un procès équitable (…) le gouvernement marocain a d’autre part enfreint les libertés d’expression et de la presse y compris en harcelant et en arrêtant des journalistes pour leur travail sur des sujets jugés sensibles». Il n’en fallait pas plus pour que le roi s’emballe et crie à la «manipulation».
(...).
Le Maroc est décidé à ne rien concéder ni laisser passer. Au cours de ces derniers jours, deux ministres tunisiens qui ont utilisé eux aussi la terminologie «Sahara occidental, un territoire à décoloniser» ont été à leur tour pris à partie par les autorités marocaines qui y ont vu une provocation et une manœuvre destinée à déstabiliser le royaume.
Fort du soutien de la France et des monarchies du Golfe, Mohammed VI s’est engouffré dans une logique qui risque pourtant de coûter cher à son pays. Celle qu’adoptent généralement les personnes acculées qui s’enfoncent en ouvrant plusieurs fronts à la fois…
Source: Soir d'Algérie
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