19 MAI 2016
La nécessité d’impliquer les entreprises étrangères dans le processus de développement de la production locale au lieu de convoiter seulement le marché algérien comme un débouché idéal a toujours constitué une préoccupation majeure dans le débat politique et économique. Rares, en effet, sont les multinationales qui participent effectivement à la création de la valeur ajoutée sur le marché local.
Le groupe français Cristal Union semble, à priori, faire partie de cette minorité dont l’ambition est de s’impliquer d’une manière effective dans la dynamique de l’économie hors hydrocarbures en Algérie. Issu d’un partenariat conclu en 2009 entre l’entreprise algérienne Labelle, spécialisée dans l’agroalimentaire, et le groupe français Cristal Union, un nouveau complexe de production de sucre est entré en activité dès le mois de janvier 2016 dans la région d’Ouled Moussa, à Boumerdes.
Interrogé sur l’ « aventure » de son groupe sur le marché algérien, M. Jean François Javoy, secrétaire général en charge des finances au groupe Cristal Union, vient de déclarer qu’ « à terme, l’unité d’Ouled Moussa créera 250 emplois directs et une centaine d’autres indirects. Car, c’est là un autre pan important de la politique du groupe Cristal Union, caractéristique des valeurs coopératives qui l’animent ».
Plus explicite, le même responsable exprime sa conviction qu’« il est de la responsabilité des entreprises européennes d’apporter le savoir-faire pour donner des perspectives aux populations et contribuer au développement du pays. »
Avec une participation au capital de la nouvelle raffinerie de sucre à hauteur de 35%, (le groupe Labelle en détient les 65% restants), le groupe Cristal Union mise sur une production totale de 7 millions quintaux de sucre blanc par année dès l’entrée en activité de toutes les capacités de production de l’unité de transformation d’Ouled Moussa.
La matière première provient exclusivement du marché français où, faut-il le noter, la filière sucrière est en surproduction, d’où la nécessité pour les opérateurs français à chercher de nouvelles perspectives de développement à l’international. A long terme, le groupe Cristal Union compte faire de l’Algérie une plateforme du premier plan pour l’exportation vers l’Afrique.
Mourad Allal
La nécessité d’impliquer les entreprises étrangères dans le processus de développement de la production locale au lieu de convoiter seulement le marché algérien comme un débouché idéal a toujours constitué une préoccupation majeure dans le débat politique et économique. Rares, en effet, sont les multinationales qui participent effectivement à la création de la valeur ajoutée sur le marché local.
Le groupe français Cristal Union semble, à priori, faire partie de cette minorité dont l’ambition est de s’impliquer d’une manière effective dans la dynamique de l’économie hors hydrocarbures en Algérie. Issu d’un partenariat conclu en 2009 entre l’entreprise algérienne Labelle, spécialisée dans l’agroalimentaire, et le groupe français Cristal Union, un nouveau complexe de production de sucre est entré en activité dès le mois de janvier 2016 dans la région d’Ouled Moussa, à Boumerdes.
Interrogé sur l’ « aventure » de son groupe sur le marché algérien, M. Jean François Javoy, secrétaire général en charge des finances au groupe Cristal Union, vient de déclarer qu’ « à terme, l’unité d’Ouled Moussa créera 250 emplois directs et une centaine d’autres indirects. Car, c’est là un autre pan important de la politique du groupe Cristal Union, caractéristique des valeurs coopératives qui l’animent ».
Plus explicite, le même responsable exprime sa conviction qu’« il est de la responsabilité des entreprises européennes d’apporter le savoir-faire pour donner des perspectives aux populations et contribuer au développement du pays. »
Avec une participation au capital de la nouvelle raffinerie de sucre à hauteur de 35%, (le groupe Labelle en détient les 65% restants), le groupe Cristal Union mise sur une production totale de 7 millions quintaux de sucre blanc par année dès l’entrée en activité de toutes les capacités de production de l’unité de transformation d’Ouled Moussa.
La matière première provient exclusivement du marché français où, faut-il le noter, la filière sucrière est en surproduction, d’où la nécessité pour les opérateurs français à chercher de nouvelles perspectives de développement à l’international. A long terme, le groupe Cristal Union compte faire de l’Algérie une plateforme du premier plan pour l’exportation vers l’Afrique.
Mourad Allal
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