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Crash d'Air Algérie en 2014 : la copilote était puéricultrice en crèche

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  • Crash d'Air Algérie en 2014 : la copilote était puéricultrice en crèche

    Les magistrats instructeurs recevaient aujourd'hui les parties civiles du AH 5017 qui s'était écrasé le 24 juillet 2014 au Mali. Les familles ont été stupéfaites d'apprendre que la copilote était puéricultrice le reste de l'année.

    Ce vendredi 20 mai à 9 heures 30, les juges en charge de l'enquête sur le crash du vol Air Algérie recevaient les parties civiles au palais de justice de Paris. Une centaine de personnes avait fait le déplacement. Pour les proches des 54 Français qui ont péri dans cet accident, le moment est aussi important que symbolique: il s'agit de comprendre comment et pourquoi cet accident a pu avoir lieu. Et donc comment il aurait pu être évité.

    Le 24 juillet 2014, le vol AH 5017 d'Air Algérie affrété par la compagnie espagnole Swiftair, reliant l'aéroport de Ouagadougou (Burkina Faso) à Alger s'écrasait dans le centre du Mali. À son bord, 6 membres d'équipage et 110 passagers, parmi lesquels 54 Français. L'instruction judiciaire avait été ouverte en France le 29 juillet, soit cinq jours après le crash.

    Si depuis l'an dernier, les familles savent que l'équipage était saisonnier, elles ont eu la surprise d'apprendre que la copilote était puéricultrice plusieurs mois par an. Isabel Gost, la copilote âgée de 41 ans qui totalisait 7000 heures de vol travaillait donc dans une crèche le reste de l'année. «Tout le monde a fait gloups», raconte une personne présente à la réunion.

    Une instruction pas encore terminée

    Cette information pose la question de l'entraînement des pilotes qui, mobilisés par d'autres emplois plusieurs mois, doivent faire une formation avant de reprendre les commandes d'un avion. Les magistrats ont également dit aux familles que l'enquête n'était pas terminée et qu'il y avait des compléments d'investigation à mener. Le juge Nicolas Aubertin a fait son entrée dans le dossier et les parties civiles l'ont trouvé «très ouvert».

    En juillet dernier, les magistrats instructeurs avaient expliqué aux familles que la cause principale de l'accident résidait dans la non-activation du système d'antigivre des sondes moteur alors même que la température extérieure et la zone humide traversée requéraient sa mise en place. Quelques mois plus tôt, le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) avait rédigé la même conclusion.

    C'est cette erreur qui a entraîné une baisse de poussée des moteurs très importante car, bouchée par le givre, la sonde moteur envoie de fausses informations. Or cette baisse de poussée n'a pas été détectée par les pilotes du AH 5017: à 1 heure 45, la vitesse est au-dessous des marges de sécurité.

    Pour ne pas descendre, l'avion donne de l'incidence à l'aile, se cabre avant d'arriver à un décrochage. Autre bévue fatale: pour tenter de récupérer l'assiette de l'appareil, le pilote tire le manche en arrière au lieu de le pousser en avant, ce qui amplifie le décrochage. L'avion tombe à plat sur le sol.

    Anne Jouan
    Le Figaro
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    C'est pas air algerie mais Swift Air , c'est incroyable les médias veulent vraiment impliquer Air Algerie dans ce problème alors qu'elle n'a strictement rien à voir avec crash.

    Je crache beaucoup sur Air Couscous , mais la , il ne faut pas abuser , ils n'y sont pour rien msakin.

    Air Algerie a juste demander service à Swift Air pour faire le vol Ouagadougou-Alger

    C'est une location quoi.

    L'avion était de Swift Air et était floqué Swift Air , l'équipage était de Swift Air , si il y avait un problème technique ou une erreur de pilotage c'est la faute de Swift Air.

    Mais je me rappelle quand les chaîne montrait une simulation de ce crash , l'avion montré avait les couleurs de air Algerie , la mauvaise foie sérieusement...:

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    • #3
      Air Algerie a juste demander service à Swift Air pour faire le vol Ouagadougou-Alger
      Au regard de la législation de l' IATA, c'est l'affréteur qui est le premier responsable... Il lui appartient de s'assurer que l'avion affrété est conforme aux règles de sécurité! Il suffit pas de ramasser le pognon en faisant l’intermédiaire et après coup de s'en laver les mains!
      "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

      Commentaire

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