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L'économie marocaine a traversé un trou d'air au premier trimestre 2016, rapporte le Haut Commissariat marocain au Plan (HCP), qui relève une contraction de la croissance sur fond de hausse du chômage.
Dans sa dernière note datant d'avril 2016, le HCP relève un ralentissement sensible de ''la croissance économique nationale au premier trimestre 2016'', qui s'est établie à +1,7% en rythme annuel contre +5,2% durant le dernier trimestre 2015. Le département de M. Ahmed Lahlimi explique ce recul de la croissance à ''la contraction des activités agricoles''. Hors agriculture, la valeur ajoutée aurait progressé de seulement 2,5% en variation annuelle contre 3% au quatrième trimestre 2015. Mais, au second trimestre 2016, ''les activités non agricoles poursuivraient leur raffermissement au rythme de 2,4%, portées, essentiellement, par une amélioration de la production des branches tertiaires'', estime le HCP, qui table sur une hausse modeste de la croissance au second trimestre 2016 à 1,5% contre +4,3% une année auparavant, grippée par une baisse de la valeur ajoutée agricole de 10,9%.
Recul des exportations
Les ''trous d'air'' de l'économie marocaine au 1er trimestre 2016 s'expliquent par ailleurs par une modeste hausse des exportations à +2% contre +4,6% et +5,5% ''enregistrés deux trimestres auparavant'', explique le HCP, selon lequel, ''hors automobile, les ventes extérieures auraient même légèrement reflué, influencées par la baisse des expéditions des engrais naturels et chimiques et des articles de la bonneterie.'' Quant aux importations, elles ont augmenté de 2,3%. Même constat pour la demande intérieur privée, qui a légèrement ralenti durant la même période après un rebond au quatrième trimestre 2015. La décélération du rythme de croissance de la consommation domestique a été de 3,3% en variation annuelle contre +5% un trimestre auparavant.
Légère hausse du taux de chômage
Dans ces conditions, en particulier la décélération de la croissance agricole, les indicateurs du marché du travail sont orientés vers une hausse du chômage. Selon le HCP, il a augmenté de 0,1 point au niveau national, passant de 9,9% à 10% au 1er trimestre 2016. ''Avec une progression de 14,3% à 14,6% en milieu urbain et un recul de 4,7% à 4,5% en milieu rural, le taux de chômage a augmenté de 0,1 point au niveau national, passant de 9,9% à 10%'' Il ajoute que ''parmi les jeunes âgés de 15 à 24 ans, il a atteint 23% au lieu de 21,3% et parmi les détenteurs de diplômes, 17,5% au lieu de 17,3%.'' L'analyse du HCP va plus loin concernant les diplômés-chômeurs. Il relève en effet que la catégorie des lauréats des grandes écoles et instituts, ''qui traditionnellement soufrait le moins du chômage, commence à s’inscrire dans une tendance haussière semblable à celle connue par les autres catégories des diplômés du supérieur''. Le taux de chômage des jeunes diplômés représente actuellement prés de 2,5 fois le taux national, celui des lauréats des grandes écoles et instituts (9,5%) tend à avoisiner le taux national alors qu’il était, jusqu’en 2012, de l’ordre de 5%. Enfin, le taux de sous-emploi au Maroc est en hausse de 1 point au niveau national, passant de 9,9% à 10,9%. Entre le premier trimestre de l’année 2015 et la même période de 2016, la population active âgée de 15 ans et plus a augmenté à 11.669.000 personnes au niveau national, alors que le taux d’activité, avec un accroissement de la population âgée de 15 ans et plus de 1,5%, a diminué de 0,7 point, passant de 47% à 46,3% entre les deux périodes, souligne le HCP dans son point de Conjoncture pour le 1er trimestre 2016. Boualem Alami
Dans sa dernière note datant d'avril 2016, le HCP relève un ralentissement sensible de ''la croissance économique nationale au premier trimestre 2016'', qui s'est établie à +1,7% en rythme annuel contre +5,2% durant le dernier trimestre 2015. Le département de M. Ahmed Lahlimi explique ce recul de la croissance à ''la contraction des activités agricoles''. Hors agriculture, la valeur ajoutée aurait progressé de seulement 2,5% en variation annuelle contre 3% au quatrième trimestre 2015. Mais, au second trimestre 2016, ''les activités non agricoles poursuivraient leur raffermissement au rythme de 2,4%, portées, essentiellement, par une amélioration de la production des branches tertiaires'', estime le HCP, qui table sur une hausse modeste de la croissance au second trimestre 2016 à 1,5% contre +4,3% une année auparavant, grippée par une baisse de la valeur ajoutée agricole de 10,9%.
Recul des exportations
Les ''trous d'air'' de l'économie marocaine au 1er trimestre 2016 s'expliquent par ailleurs par une modeste hausse des exportations à +2% contre +4,6% et +5,5% ''enregistrés deux trimestres auparavant'', explique le HCP, selon lequel, ''hors automobile, les ventes extérieures auraient même légèrement reflué, influencées par la baisse des expéditions des engrais naturels et chimiques et des articles de la bonneterie.'' Quant aux importations, elles ont augmenté de 2,3%. Même constat pour la demande intérieur privée, qui a légèrement ralenti durant la même période après un rebond au quatrième trimestre 2015. La décélération du rythme de croissance de la consommation domestique a été de 3,3% en variation annuelle contre +5% un trimestre auparavant.
Légère hausse du taux de chômage
Dans ces conditions, en particulier la décélération de la croissance agricole, les indicateurs du marché du travail sont orientés vers une hausse du chômage. Selon le HCP, il a augmenté de 0,1 point au niveau national, passant de 9,9% à 10% au 1er trimestre 2016. ''Avec une progression de 14,3% à 14,6% en milieu urbain et un recul de 4,7% à 4,5% en milieu rural, le taux de chômage a augmenté de 0,1 point au niveau national, passant de 9,9% à 10%'' Il ajoute que ''parmi les jeunes âgés de 15 à 24 ans, il a atteint 23% au lieu de 21,3% et parmi les détenteurs de diplômes, 17,5% au lieu de 17,3%.'' L'analyse du HCP va plus loin concernant les diplômés-chômeurs. Il relève en effet que la catégorie des lauréats des grandes écoles et instituts, ''qui traditionnellement soufrait le moins du chômage, commence à s’inscrire dans une tendance haussière semblable à celle connue par les autres catégories des diplômés du supérieur''. Le taux de chômage des jeunes diplômés représente actuellement prés de 2,5 fois le taux national, celui des lauréats des grandes écoles et instituts (9,5%) tend à avoisiner le taux national alors qu’il était, jusqu’en 2012, de l’ordre de 5%. Enfin, le taux de sous-emploi au Maroc est en hausse de 1 point au niveau national, passant de 9,9% à 10,9%. Entre le premier trimestre de l’année 2015 et la même période de 2016, la population active âgée de 15 ans et plus a augmenté à 11.669.000 personnes au niveau national, alors que le taux d’activité, avec un accroissement de la population âgée de 15 ans et plus de 1,5%, a diminué de 0,7 point, passant de 47% à 46,3% entre les deux périodes, souligne le HCP dans son point de Conjoncture pour le 1er trimestre 2016. Boualem Alami
(صحافة المرقة والدواز)
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