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Le FFS accuse le pouvoir de chercher à imposer ses choix

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  • Le FFS accuse le pouvoir de chercher à imposer ses choix

    La guerre que se livrent le pouvoir et Issad Rebrab, par médias interposés, les tournées de Chakib Khellil dans les zaouïas et la polémique entretenue autour du tweet de Manuel Valls participent d’une succession de « campagnes de diversion » destinée à empêcher les Algériens de « réfléchir », de « comprendre », de « s’organiser » et « d’agir », suggère ce samedi 21 mai le FFS dans sa résolution politique qui a sanctionné les travaux de son Conseil national.

    « Ces campagnes détournent l’attention de l’opinion publique des défis et des enjeux qui engagent l’avenir de notre pays », écrit le FFS, mais sans les évoquer explicitement.

    « Incapable de trouver une cohérence et une cohésion interne autour d’un programme politique et économique consensuel, le pouvoir continue de gérer d’une façon autoritaire et unilatérale les affaires de l’État et tente de gagner du temps pour imposer ses choix et son agenda politique et économique », ajoute le FFS qui met en garde contre les conséquences sur la stabilité du pays.


    « Une telle attitude menace la stabilité nationale et la cohésion sociale tout en exposant notre pays aux menaces extérieures », dit-il. Dans une allusion également à l’absence du Président qu’il ne cite pas au demeurant, le FFS soutient que « la fragilité institutionnelle incompatible avec la gravité des défis à relever paralyse l’État et favorise les comportements délinquants au sein des institutions et de la société ».

    « Ce phénomène de déliquescence morale accélère la dépolitisation, fait reculer la conscience civique et encourage toutes les formes de violence », met-il en garde.

    Face à cette situation « aggravée » par la chute du pétrole, le FFS réitère son engagement pour la construction d’un large consensus, seul à même de sortir le pays de la crise « systémique » et multidimensionnelle qui le frappe.

    « Notre démarche, qui ne s’inscrit pas dans l’alternance clanique, est plus que jamais orientée vers la réalisation du consensus national le plus large possible pour la concrétisation d’une deuxième république fondée sur l’État de droit, la souveraineté nationale et populaire, la démocratie et la justice sociale. Pour nous, la reconstruction du consensus national est un combat national que nous menons avec tous les Algériens », conclut le texte, comme pour rejeter de nouveau certaines approches extrémistes, comme celle du MAK.

    Par Sonia Lyes
    TSA
    dz(0000/1111)dz
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