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Cinq gros industriels chinois vont ouvrir des usines au Maroc

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  • Cinq gros industriels chinois vont ouvrir des usines au Maroc


    Cinq gros industriels chinois vont ouvrir des usines au Maroc pour fabriquer des panneaux photovoltaïques, des chauffe-eau solaires, des composants automobile et aéronautique et des bus électriques
    La diplomatie économique marocaine s’intensifie.
    Après les pays du Golfe et la Russie, le Royaume, sous la conduite de S.M. Mohammed VI, continue son effort de diversification des partenaires en se tournant vers la Chine.
    Le Maroc veut servir comme porte d’entrée pour l’Afrique pour une Chine qui a annoncé 60 milliards de dollars pour la conquête du continent.
    Traduisant ces objectifs, un partenariat stratégique vient d’être signé par les deux pays, en plus de quinze accords économiques et partenariats public-privé.
    Des contrats de plusieurs milliards de dirhams ont été conclus entre les opérateurs de part et d’autre.

    En effet, Hareo Solar

    Energy, entreprise chinoise spécialisée dans la production de cellules et de panneaux solaires, va investir un total de 1,17 milliard de DH dans une usine qui produira 160 MW de modules et autant de cellules photovoltaïques en trois phases.
    La société chinoise a signé un accord avec la Société d’investissements énergétiques (SIE) et le marocain Jet Contractors opérant dans le bâtiment, la construction et les énergies renouvelables.
    Attijariwafa bank s’est engagée sur le financement à travers une offre corporate large et intégrée.

    Le groupe Sichuan Huatie Hi-Tech Construction Engineering s’est aussi engagé à investir au Maroc dans une unité industrielle spécialisée dans la fabrication de composants ferroviaires, automobiles et aéronautique destinés au marché marocain et à l’export.
    Quant à Linuo Paradigma, présenté comme leader mondial dans la fabrication des chauffe-eau solaires, il va investir 100 MDH dans une unité industrielle d’une capacité de production de 50 millions de chauffe-eau solaires par an pour le marché marocain et continental.
    Ce groupe chinois a signé un mémorandum d’entente avec la Société d’investissement énergétique (SIE) et le groupe Cap Holding (pour la distribution).

    Là aussi, Attijariwafa bank «mettra son réseau à contribution à travers la mise en place d’un dispositif de financement des usagers au Maroc ainsi que dans les pays de présence de la banque en Afrique», indique la banque dans un communiqué.
    De plus, un mémorandum d’entente a été signé par le groupe chinois Haite, présent dans l’aviation civile et militaire, les pièces aéronautiques, les mines, la finance et l’immobilier, et l’Etat marocain pour la création d’un grand parc industriel et résidentiel à Tanger dans la zone franche adjacente au port de Tanger Med.

    Par ailleurs, la Banque Centrale Populaire (BCP) a signé un important accord de partenariat avec l’industriel chinois Yangtse Ltd et la Société d’investissements énergétiques (SIE) portant sur 1,2 milliard de DH.
    Ces ressources sont destinées au financement d’une unité industrielle de production de bus électriques de dernière génération au Maroc.

    Signature d’un accord d’échange de devises

    Ces conventions succèdent à la signature d’un protocole d’entente sur la création d’une Zone de coopération économique et industrielle chinoise au Maroc.
    Il s’agira d’une version adaptée des zones économiques spéciales chinoises d’abord développées en Chine avant d’être étendues, sous des formats différents, au reste du monde, en particulier en Afrique, pour soutenir l’internationalisation des entreprises chinoises.
    C’est BMCE Bank of Africa (BBOA) qui s’est engagée à soutenir la création au Maroc de ce parc industriel sino-marocain.

    La banque compte aussi créer un fonds d’investissement sino-marocain doté de 1 milliard de dollars.
    L’aéronautique, la finance, les parcs industriels et les infrastructures seront les secteurs ciblés par ce fonds.
    BBOA s’est également engagée avec des partenaires chinois à lancer une société de gestion de fonds et à renforcer ses partenariats dans les domaines de l’assurance-vie en Chine et du leasing d’avions.

    Il faut également souligner la signature d’un accord d’échange de devises entre les deux pays.
    L’objectif étant de fournir aux banques des liquidités en yuan pour le compte de leur clientèle et ainsi de fluidifier les investissements chinois au Maroc et dans le nord du continent.

    Pour rappel, Bank of China, l’une des quatre grandes banques commerciales d’Etat, a inauguré en mars son premier bureau de représentation au Maroc.
    Il y a tout juste un an, la banque chinoise d’import-export (Exim Bank) ouvrait elle aussi son premier bureau au Maroc et son deuxième bureau en Afrique après celui de Johannesburg.
    Pour sa part, la banque chinoise ICBC a pris indirectement pied au Maroc via un partenariat avec le groupe Anouar Invest et BMCE Bank of Africa pour le financement de la construction d’une cimenterie à Settat, d’une capacité de 2,2 millions de tonnes.

    Les IDE chinois au Maroc totalisaient 160 millions de dollars en 2014

    Avec ces investissements industriels, le Maroc fait clairement mieux en termes d’attraction des IDE chinois qu’en 2014, année du forum Maroc-Chine.
    Lors de cette rencontre, aucun des accords signés n’a débouché sur un investissement industriel direct, à l’exception d’une usine d’acier de 250000 tonnes par an à Tanger Free Zone annoncée par le groupe Shandong Shangang (1,3 milliard DH) quelques mois plus tôt mais vite passée aux oubliettes sur fond de difficultés que connaît le secteur.
    La signature de ces contrats devrait donner un véritable coup de fouet aux investissements chinois qui s’élevaient à un peu plus de 160 millions de dollars en 2014.

    Pour l’instant, seule une trentaine de groupes chinois opèrent dans le Royaume, selon les données officielles.
    En 2015, le volume des échanges commerciaux entre la Chine et le Maroc a atteint à peine 32 milliards de DH. La Chine est le quatrième partenaire commercial du Maroc alors qu’il est premier en Algérie depuis trois ans, devant la France.
    Un accord de libre-échange avec Pékin est à l’étude.

    En plus de toutes ces conventions public-privé, le Maroc et la Chine ont signé une convention d’extradition, un protocole d’entraide judiciaire et pénale et se sont accordé pour suprimer les visas pour les Chinois et faciliter leurs délivrances aux Marocains.
    La vie eco


  • #2
    Je crois qu'il y a erreur sur ce chiffre
    il va investir 100 MDH dans une unité industrielle d’une capacité de production de 50 millions de chauffe-eau solaires par an
    C'est bcp 50 millions/an et surtout pour un investissement de 10 millions d'euro, Enfin je crois!

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    • #3
      Effectivement. Sur medias24, il est question d'une production de 50 000 unités par an.

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      • #4
        Le Maroc on jouent à ce jeu ç est à dire introduire le loup dans la bergerie , il risque sans doute de être lacher par ses protecteurs installer le loup à la barbe de l'Espagne et la France ne lui apporte que des ennuis .
        Faute de grives , nous mangeons des Merles

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        • #5
          Le Maroc on jouent à ce jeu ç est à dire introduire le loup dans la bergerie , il risque sans doute de être lacher par ses protecteurs installer le loup à la barbe de l'Espagne et la France ne lui apporte que des ennuis .
          Ce n'est ni les premiers ni les derniers investissements chinois au Maroc. Les chinois investissent partout même dans les pays que tu a cité en plus des USA, de la Russie, etc. Si les Maroc reste passif aux changements de tendance dans le monde et en chine il risque de rater le train du développement est c'est pire que être lacher par ses soi-disants protecteurs

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          • #6
            c'est juste un autre loup dans la bergerie, d'ailleurs il l'est dans toutes les bergeries d'afrique, d'europe et d'amrique

            les miettes pour l'afrique

            Stock d'investissement chinois en Afrique (2003-2011)





            L'Europe et l'Amérique du Nord au coude à coude

            Au cours des quinze dernières années, les Chinois ont tenté d'équilibrer les opérations entre les Etats-Unis et l'Europe. Depuis 2000, les investissements chinois ont ainsi atteint 205 milliards de dollars, dont 108 milliards de dollars placés en Amérique du Nord et 97 milliards en Europe. D'une manière générale, les entreprises privées chinoises ont été en première ligne en Amérique du Nord alors que l'Europe a vu le retour des entreprises publiques chinoises (plus de 65 % des investissements totaux en 2015). En second lieu, le montant des opérations constitue une différence de choix entre les deux zones : les opérations à plus d'un milliard de dollars représentent 30 % des investissements aux Etats-Unis, alors qu'elles sont près de deux fois plus nombreuses (56 %) en Europe. Enfin, les secteurs varient aussi selon les continents : par exemple, les investissements dans les infrastructures et les transports ont été trois fois plus importants en Europe qu'en Amérique du Nord.
            lesechos

            la petite cagnotte pour les africains et certainement meme ceux qui crient au loup

            La Chine "disposée à accompagner l'Algérie dans sa diversification économique "
            18/01/2016 - 15:43


            La Chine est disposée à accompagner l'Algérie dans son processus de diversification économique et à partager avec elle son expérience réussie dans le domaine de l'industrialisation, a affirmé lundi l'ambassadeur de Chine à Alger, M.Yang Guangyu.

            "Nous sommes conscients que l'Algérie se trouve à un moment crucial et s'est engagée dans une transition de diversification économique.

            La Chine a réalisé avec succès une transition à l'industrialisation. Nous avons tiré des leçons et sommes prêts à les partager avec nos amis algériens", a-t-il souligné dans une conférence de presse qu'il a tenue au siège de l'ambassade.

            Tout en saluant les efforts déployés par l'Algérie pour améliorer le climat des affaires, le diplomate a fait savoir que plusieurs projets d'investissements industriels mixtes entre l'Algérie et la Chine étaient en cours de maturation.

            A rappeler que l'Algérie et la Chine ont signé en avril 2015, lors de la visite officielle du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, en Chine, une vingtaine d'accords de coopération et mémorandums d'entente dans les domaines minier, sidérurgique, électroménager, hôtelier, mécanique, agricole, de la fabrication du ciment et des transports maritimes.

            A ce propos, M. Guangyu a relevé que ces projets "avancent bien" et que d'autres sont prévus dans les domaines des énergies renouvelables, de la production automobile et des minerais.

            C'est dans ce cadre que le Groupe public national des services portuaires et deux compagnies chinoises ont signé, dimanche dernier à Alger, un protocole d'accord portant sur la création d'une société mixte pour la réalisation du projet du grand port commercial du Centre prévu sur le site d'El Hamdania à Cherchell (wilaya de Tipaza).

            Ce projet, dont le coût est estimé à 3,3 milliards de dollars, sera financé à travers un crédit chinois à long terme.

            Dans ce contexte, l'ambassadeur a évoqué la possibilité de développer davantage la coopération financière entre les deux pays, et a salué, à cette occasion, la décision récente de la Banque d'Algérie à effectuer en yuans (monnaie chinoise) le paiement des importations algériennes auprès de la Chine.

            Par ailleurs, l'ambassadeur chinois a abordé le 2ème sommet sino-africain, tenu en décembre dernier à Johannesburg (Afrique du Sud) auquel l'Algérie avait pris part.

            Il a rappelé que, lors de ce sommet, la Chine s'était engagée à apporter son soutien financier pouvant aller jusqu'à 60 milliards de dollars dans les trois années à venir pour la réalisation, dans le continent africain, de dix (10) programmes adoptés par ce sommet.

            Il s'agit, entre autres, de programmes d'industrialisation, de modernisation agricole, d'infrastructures, de coopération financière, de promotion du commerce et d'investissement et du développent vert.

            Relevant l'importance de la place de l'Algérie dans la coopération sino-africaine, le diplomate a fait savoir que l'Algérie et la Chine allaient travailler pour identifier des projets en Algérie pouvant entrer dans le cadre de ces 10 programmes.

            Sur le plan international, M. Guangyu a salué les efforts engagés par l'Algérie pour le rétablissement et le maintien de la paix et de la sécurité dans la région, notamment en Libye et au Mali, exprimant le soutien de son pays à la démarche diplomatique algérienne qui repose sur "des solutions politiques en évitant toute intervention militaire étrangère".

            "La Chine apprécie hautement les efforts inlassables, patients et le rôle incontournable de l'Algérie sur les dossiers du Mali et de la Libye", a-t-il insisté.

            "La Chine est d'avis que le terrorisme est un fléau international dont personne ne peut se mettre à l'abri, et désire renforcer sa coopération avec l'Algérie en s'inspirant de son expertise et en lui fournissant des soutiens matériels et technologiques", a-t-il ajouté.
            aps
            et la grande cagnotte qui interesse europeens et americain
            Le développement de la Chine et la coopération sino-européenne apportent une énergie positive au monde

            --Discours du Conseiller d'État Yang Jiechi à l'Institut français des Relations internationales
            2016/04/14

            Cette énergie positive résulte de la grande contribution de la Chine à l'économie mondiale. L'année dernière, le PIB chinois a augmenté de 6,9%, un rythme plus modéré sous l'effet des restructurations engagées en Chine. La croissance aurait pu être plus rapide si l'ancien mode de développement était maintenu. Mais pour nous, la qualité l'emporte sur la vitesse. Cela dit, la croissance chinoise demeure l'une des plus fortes parmi les principales économies du monde et en valeur absolue, elle se classe au premier rang mondial, équivalant au PIB annuel d'un pays de taille moyenne. Selon les estimations du FMI, la Chine aura contribué à hauteur de 30% à la croissance mondiale d'ici 2020. Et il est à noter que la Chine est en train de devenir une source du dynamisme de la consommation et des investissements dans le monde. Pendant trois ans consécutifs, elle est le premier pays émetteur de tourisme au monde en termes de nombre de touristes et de dépenses touristiques à l'étranger. En 2015, les importations chinoises de vins, dont la plupart en provenance de la France, ont augmenté de 34% en glissement annuel pour atteindre un niveau record de deux milliards de dollars US. Dans les cinq ans à venir, la Chine importera plus de 10 000 milliards de dollars de marchandises et investira plus de 600 milliards de dollars à l'étranger. Cette année, nous travaillerons, ensemble avec les différentes parties, à faire réussir le Sommet du G20 à Hangzhou et à faire avancer activement la gouvernance économique et financière mondiale. Sur fond d'une reprise atone de l'économie mondiale, la Chine est-elle un « fardeau » ou un « contributeur » ? La réponse est claire.
            "Qui ne sait pas tirer les leçons de 3 000 ans, vit au jour le jour."
            Johann Wolfgang von Goethe

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