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MAROC:Croissance: moins de 2% selon Mohamed Boussaid

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  • MAROC:Croissance: moins de 2% selon Mohamed Boussaid

    Le ministre des Finances révise à la baisse ses prévisions de croissance pour l’année 2016 tout en restant confiant dans la résilience de l’économie nationale.

    «En tenant compte des données actuelles, nous serons à un peu moins de 2% de taux de croissance à fin 2016»: la déclaration est de Mohamed Boussaid, ministre des Finances. L’évolution du secteur agricole y sera pour beaucoup.

    Malgré l’insistance du ministre sur la résilience de l’économie par rapport à l’agriculture, il n’en demeure pas moins que le taux de croissance demeure fortement impacté par les performances agricoles.

    Selon les chiffres qu’il avance lui-même ce lundi 23 mai à Rabat, en marge du point de presse sur le colloque qu’organisera, les 2 et 3 juin, l’Association des membres de l’inspection générale des finances, la valeur ajoutée agricole a régressé de 7,3% par rapport à la campagne précédente. La production céréalière sera limitée à 33,5 millions de quintaux, contre plus d’une centaine une année auparavant. La croissance ne peut rester insensible à ce changement brutal.

    Toutefois, les indicateurs sectoriels permettent de rester plus au moins rassurant, toujours selon l’argentier du Royaume. La croissance, moins forte que prévu, sera soutenue par les performances positives enregistrées par les autres secteurs de l’économie nationale. A ce titre, le ministre cite la progression de 14% des exportations automobiles à fin avril 2016. Un indicateur assez encourageant pour tabler sur une valeur à l’export de 60 milliards de DH à fin 2016. Cette valeur bondira, grâce à l’amélioration du taux d’intégration dans le secteur automobile, à 100 milliards de DH en 2020.

    D’autres indicateurs poussent le ministre à parler d’une reprise de l’économie. Mohamed Boussaid s’appuie sur la progression de 17% des importations d'équipements, 10% des importations des produits semi-finis et 1% du crédit d’équipement.

    Quant au budget de l’Etat, l’argentier soutient que les engagements des investissements ont été accélérés, affichant ainsi une progression de 14,5%.

    La compensation: une Caisse presque à l’aise

    La compensation, elle aussi, sera allégée. Selon les prévisions, faites à Médias 24 à la va-vite par Fouzi Lakjaa, directeur du budget au ministère des Finances, les économies de la Caisse de compensation seront de 1,5 à 2 milliards de DH à fin 2016. Notons que cette prévision se base sur deux critères: la tendance baissière des prix du gaz à l’international et le niveau presque inchangé de la subvention du sucre.

    Notons que les dépenses de la compensation ont atteint 2,8 milliards de DH au terme du premier trimestre 2016.

    Ces chiffres seront confirmés lors de la présentation des réalisations de la loi de finances 2016 au Parlement, prévue en juillet prochain, conformément à la loi organique des finances.

    Cet exercice sera un indicateur important pour le prochain budget et son contexte, puisque le ministère a déjà entamé ses consultations pour l’élaboration de la loi de finances 2017.

    Selon Fouzi Lakjaa, les consultations avec les ministères portent actuellement sur les projets engagés, ceux qui restent à entamer et le calcul de la masse salariale (l’actualisation des dépenses de fonctionnement). A cela s’ajoute l’actualisation des financements internationaux, ceux déjà engagés et ceux qui restent dans les caisses.

    «Pour l’instant, il est encore trop tôt pour tirer des conclusions», confie Lakjaa à Medias24, tout en affirmant que le taux de réalisation des investissements publics sera, comme d’habitude, de 60%.

    MEDIA24

  • #2
    Aucune croissance si la pluie n'est pas là , a croire que ce pays ne produit de sérieux rien d'autre que des tomates eux les experts conseilleurs du voisin de diversifier

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