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DES CLANS AU POUVOIR RELANCENT LA POLÉMIQUE ASSASSINE Le “qui tue qui ?”... au nom de l’Éta

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  • DES CLANS AU POUVOIR RELANCENT LA POLÉMIQUE ASSASSINE Le “qui tue qui ?”... au nom de l’Éta

    DES CLANS AU POUVOIR RELANCENT LA POLÉMIQUE ASSASSINE

    Le “qui tue qui ?”... au nom de l’État !

    La relance de la question du “qui tue qui ?” et, contre toute attente, par des parties au pouvoir, laisse clairement entendre qu’une telle démarche ne peut pas être le fait de l’“État”.

    Qui aurait pu croire, il y a quelques mois encore, que le “qui tue qui ?” en Algérie serait remis au goût du jour au nom de l’État. C’est pourtant ce qui vient de se produire dans un pays qui n’est pas encore guéri des traumatismes d’une décennie noire.

    Une décennie pendant laquelle, la nébuleuse terroriste s’acharnait à exterminer le peuple et mettre à genoux l’État algérien, alors que des officines semaient le doute sur l’identité des assassins. L’État a dû mobiliser toutes les institutions de la République pour lutter contre cette propagande “qui-tue-quiste”.
    Ironie de l’histoire, c’est sur les plateaux d’une chaîne TV “offshore et autorisée à activer en Algérie” que la polémique assassine a été relancée. Ainsi donc, et à en croire le directeur du groupe de presse Ennahar, qui parlait, certainement, au nom d’un ou de plusieurs clans au pouvoir, le “terrorisme a cessé en Algérie depuis que le général Toufik a été mis à la retraite et que ses éléments du DRS ont été neutralisés”. Plus grave encore, ce dernier soutiendra que “c’est la CIA qui a libéré le pays de l’ex-patron des services de renseignement algériens, après avoir découvert que le DRS approvisionnait des groupes terroristes en armes”. Le patron de cette télévision portait, ce jour-là, de graves accusations contre un service de l’Armée nationale populaire, dont le chef suprême est, jusqu’à preuve du contraire, le président Abdelaziz Bouteflika. Mais il y a eu pire, et sur les mêmes plateaux d’Ennahar TV en l’occurrence, les graves propos de l’avocat engagé par le ministère de la Communication dans le procès contre le rachat du groupe de presse El Khabar, Mohsen Amara. L’avocat interdit d’exercice, mais sollicité par une institution de la République, a carrément accusé le DRS et son ex-patron d’“avoir commis des attentats… terroristes”. Lorsqu’on sait que l’actuel coordinateur des services de renseignements algériens, le général Bachir Tartag, était l’un des éléments les plus actifs de la lutte anti-terroriste pendant la décennie noire, les accusations portées contre son ex-direction, aujourd’hui restructurée, ne peuvent que le concerner, lui aussi. C’est à peine si on n’accusait pas, ouvertement, l’État algérien de terrorisme et au nom de quoi ?... au nom de l’État ! Et ce n’est certainement pas un hasard si le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Amar Saâdani, s’est joint à la partie en évoquant à partir de Tébessa, à l’extrême est du pays, une “pieuvre”, faisant allusion à l’ex-chef du DRS qui disposerait, entre autres, d’un bras armé. Difficile de croire, ici, qu’il s’agit bien de l’Algérie. Comme il est difficile de croire aussi que de telles “dérives” soient commises au nom d’un parti au pouvoir, et dont le sigle renvoie à la guerre de Libération nationale. Mais il y a encore pire, puisque pas plus tard qu’hier, le quotidien “public” El Moudjahid a versé dans la même polémique “quituquiste”. C’est encore une fois difficile de le croire, mais cela a été bel et bien écrit dans l’éditorial à la Une d’El Moudjahid : “Amar Saâdani raconte tout sauf des sornettes. Connu pour son franc-parler, il a eu l’audace et le courage d’identifier et de nommer celui qui fédère ce qu’il a appelé un lobby ayant été au pouvoir durant les années 1990 et progressivement neutralisé. Il s’agirait d’un lobby constitué de quelques généraux en retraite (il faut lire à la retraite, ndlr) animé par l’ancien patron des services de renseignements, le général Tewfik (…) Sa caractéristique principale est de nature putschiste.” Cependant, s’il est difficile de le croire, il est facile de deviner qui a écrit. Les faits sont là et participent, chaque jour un peu plus, à menacer l’État d’effondrement, puisque c’est au nom de cet État que des factions à l’assaut de la République relancent la question du “qui tue qui ?”.

    Mehdi Mehenni


    Liberté
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

  • #2
    Est-ce pour cette raison que Sellal menace de fermeture des chaines privées ?

    A mon avis il faut arrêter et jeter en prison dans le tanezrout tous ces maquignons qui passent par ces écrans pour tirer à balles réelles sur nos jeunes appelés
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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