Pour y faire face, Sonatrach intensifie ses efforts d’exploration : le pays comptait 36 foreuses en activité en avril dernier et compte en acquérir 6 de plus cette année.
Sonatrach a effectué 149 forages d’exploration en 2015, dont seuls 22 puits ont permis des découvertes d’hydrocarbures, indique l’agence Bloomberg.
Cela n’a pas permis d’augmenter la production globale, précise la même source, ce qui reflète une raréfaction des découvertes.
Intensification de l’effort d’exploration
Au total, l’Algérie compte 55 puits d’hydrocarbures en cours de production.
C’est plus que l’ensemble des pays africains réunis, souligne Bloomberg.
Ce n’est pas suffisant pour inverser la stagnation, voire la baisse de la production pétrolière nationale de ces dernières années, qui stagne autour de 1,1 million de barils par jour, rappelle la même source.
Pour y faire face, la Sonatrach intensifie ses efforts d’exploration : le pays comptait 36 foreuses en activité en avril dernier et compte en acquérir 6 de plus cette année, indique l’agence d’information économique, citant des données du groupe Baker Hughes.
Seulement, les découvertes ne suivent pas.
Cela dit, le Nigéria produit tout de même 600 000 barils/jour de plus, avec seulement 6 foreuses en activité, précise Bloomberg.
En effet, avec 149 puits forés, la Sonatrach n’a fait que 22 découvertes d’hydrocarbures.
Le nombre de puits d’exploration a pratiquement doublé entre 2011 et 2015, selon les données de la compagnie pétrolière publique.
Mais les découvertes stagnent aux alentours de 20 par an.
Elles ont même baissé entre 2014 et 2015, indique la même source.
En conséquence, l’Algérie n’arrive pas à augmenter sa production pour atténuer l’impact du choc pétrolier.
Contrairement à l’Irak ou à l’Arabie Saoudite, qui ont pu jouer sur le niveau de leur offre pour compenser partiellement la baisse des recettes occasionnée par l’effondrement des cours de l’or noir, rappelle Bloomberg.
C’est pourquoi l’Algérie fait figure de « faucon des prix », selon l’expression consacrée, insistant sur la nécessité de trouver un consensus afin d’inverser la tendance des prix sur le marché pétrolier. « Le seul espoir est que les prix repartent à la hausse », affirme l’économiste Alexandre Kateb de Tell Group, indiquant que l’Algérie « ne peut qu’agir au niveau diplomatique ».
Et là aussi, la marge de manœuvre de l’Algérie est extrêmement étroite et ses initiatives diplomatiques pour trouver un accord sur les prix se sont soldées par des échecs.
TSA
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