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Quel diagnostic stratégique à très long terme
Un débat organisé ce mercredi à Casablanca
Quelles voies d’émergence pour le Maroc? C’est la question qui sera au centre du débat organisé demain mercredi par le CMC (Centre marocain de conjoncture) à Casablanca. Il s’agit de débattre des scénarios de croissance et leurs implications sur les orientations des politiques économiques.
Le débat qui devrait réunir des responsables politiques, des hommes d’affaires et des universitaires vise l’élaboration d’un diagnostic stratégique sur les quinze années à venir. Pour l’équipe du CMC, l’analyse ne porte pas seulement sur la croissance ou l’économie en général mais peut aller au-delà. Il est en effet opportun de s’interroger sur les équilibres sociaux, les conditions de vie et la cohésion sociale. Car l’avenir ne se limite pas uniquement au PIB et à son rythme d’évolution, mais doit être mesuré par la capacité du pays d’améliorer les conditions de vie à travers une approche plus inclusive.
A cet effet, le Maroc ne manque pas d’atouts. Le CMC cite, dans ce cadre, les progrès accomplis au niveau des infrastructures, de la réglementation et du climat des affaires. Des avancées à même d’améliorer l’attractivité des IDE. Sa proximité de l’Europe, l’un des marchés les plus importants, constitue un avantage réel pour les investisseurs à la recherche de plateformes compétitives. Les accords de libre-échange conclus avec différents partenaires s’inscrivent dans cette logique. De même, les initiatives de rapprochement avec les pays d’Afrique de l’Ouest devraient élargir les horizons économiques du Maroc pour intégrer de nouvelles régions promises à une croissance plus soutenue. Mais le principal défi pour se positionner comme trait d’union entre deux espaces économiques majeurs, l’Europe et l’Afrique, tient à la compétitivité.
Là aussi, le Maroc ne manque pas de potentialités. Celles-ci sont à relever dans sa capacité à valoriser le capital humain et à ériger la R&D et l’innovation comme piliers de croissance.
Le Maroc se trouve ainsi au cœur du débat portant sur les orientations des politiques publiques permettant une meilleure intégration à un environnement international en pleine phase de restructuration. Partant de ces constats, l’équipe du Centre marocain de conjoncture a amorcé depuis plus d’une année une réflexion sur les perspectives de croissance au Maroc à l’horizon 2030. Le débat annoncé devrait s’articuler autour de plusieurs axes, notamment les nouveaux moteurs de croissance, les facteurs de risque et incertitudes, les politiques d’ouverture et les stratégies sectorielles. Des thématiques qui restent sujettes à de nombreux questionnements.
l'économiste
Un débat organisé ce mercredi à Casablanca
Quelles voies d’émergence pour le Maroc? C’est la question qui sera au centre du débat organisé demain mercredi par le CMC (Centre marocain de conjoncture) à Casablanca. Il s’agit de débattre des scénarios de croissance et leurs implications sur les orientations des politiques économiques.
Le débat qui devrait réunir des responsables politiques, des hommes d’affaires et des universitaires vise l’élaboration d’un diagnostic stratégique sur les quinze années à venir. Pour l’équipe du CMC, l’analyse ne porte pas seulement sur la croissance ou l’économie en général mais peut aller au-delà. Il est en effet opportun de s’interroger sur les équilibres sociaux, les conditions de vie et la cohésion sociale. Car l’avenir ne se limite pas uniquement au PIB et à son rythme d’évolution, mais doit être mesuré par la capacité du pays d’améliorer les conditions de vie à travers une approche plus inclusive.
A cet effet, le Maroc ne manque pas d’atouts. Le CMC cite, dans ce cadre, les progrès accomplis au niveau des infrastructures, de la réglementation et du climat des affaires. Des avancées à même d’améliorer l’attractivité des IDE. Sa proximité de l’Europe, l’un des marchés les plus importants, constitue un avantage réel pour les investisseurs à la recherche de plateformes compétitives. Les accords de libre-échange conclus avec différents partenaires s’inscrivent dans cette logique. De même, les initiatives de rapprochement avec les pays d’Afrique de l’Ouest devraient élargir les horizons économiques du Maroc pour intégrer de nouvelles régions promises à une croissance plus soutenue. Mais le principal défi pour se positionner comme trait d’union entre deux espaces économiques majeurs, l’Europe et l’Afrique, tient à la compétitivité.
Là aussi, le Maroc ne manque pas de potentialités. Celles-ci sont à relever dans sa capacité à valoriser le capital humain et à ériger la R&D et l’innovation comme piliers de croissance.
Le Maroc se trouve ainsi au cœur du débat portant sur les orientations des politiques publiques permettant une meilleure intégration à un environnement international en pleine phase de restructuration. Partant de ces constats, l’équipe du Centre marocain de conjoncture a amorcé depuis plus d’une année une réflexion sur les perspectives de croissance au Maroc à l’horizon 2030. Le débat annoncé devrait s’articuler autour de plusieurs axes, notamment les nouveaux moteurs de croissance, les facteurs de risque et incertitudes, les politiques d’ouverture et les stratégies sectorielles. Des thématiques qui restent sujettes à de nombreux questionnements.
l'économiste
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