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Le flic et la palestinienne

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  • Le flic et la palestinienne






    Mirou

    Lorsqu'un automobiliste tue mortellement un passant, il se trouve automatiquement devant un juge pour homicide par inattention. Une infraction au code pénal susceptible de conduire son auteur droit en prison pour de longs mois, le temps de méditer son acte, de faire sa pénitence et de payer sa dette envers la société.

    L'auteur qui se trouve dans le box des accusés, n'était pas un particulier lambda, mais, un agent de police à qui on avait inculqué des années durant le respect de la vie humaine, mais qui par un concours de circonstances, venait de heurter mortellement un passant.

    La victime, à la fleur de l'age, était un palestinien forcé à l’exil avec ses parents ayant fui les balles assassines, mais que le destin en avait voulu autrement. Il est représenté par sa mère au tribunal, une mère meurtrie par la douleur qui cachait difficilement ses larmes devant la terrible tragédie, mais qui allait surprendre le juge et plonger l'assistance dans une atmosphère indescriptible emplie de compassion, lorsqu'elle déclara au magistrat du tribunal d'El Harrach qui présidait la séance cette sentence déchirante :

    -- Non, monsieur le juge, je ne demande rien. Evitez à cet agent la prison. Les algériens ont tout fait pour le secourir, mais c'était en vain. C'est à tout mon honneur que mon fils soit mort et enterré en Algérie, ce grand pays qui a soutenu le mien et qui continue toujours à soutenir mon peuple.

    Certains ont carrément versé des larmes, pendant que d'autres ont eu à peine à les retenir. Quel courage !







    Dernière modification par Mi_rou, 25 mai 2016, 11h20. Motif: IMAGE

  • #2
    Je demeure sans voix. Tous les mots que j'écrirai seront incapables d'exprimer mon émotion et mon opinion.
    Dernière modification par Elghifari, 25 mai 2016, 04h00.

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    • #3
      En effet, c'est terrible. Lorsque la compassion s'emmêle à la pitié, lorsque le pardon s'emmêle à la tolérance, ça forme tout. C'est tellement rare de rencontrer des âmes aussi sensible que cette malheureuse palestinienne.

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      • #4
        pourquoi la rubrique bouillon de culture Mi rou?
        La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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        • #5
          pourquoi la rubrique bouillon de culture Mi rou?
          Pertinente question, Risk

          J'ai choisi cette rubrique parce que j'estime que cette affaire n'est pas un fait divers comme les autres, mais une leçon magistrale de tolérance et du pardon à méditer. Rares sont les gens qui auront l'audace d'en arriver jusque là.

          Ca, c'est la culture de la gratitude, du pardon, de la tolérance, de la paix, de la compassion et du sacrifice, autant de qualités qui distinguent les êtres humains

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          • #6
            je vois, tu veux en faire un exemple.

            c'est logique, tandis que certains s'entretuent pour un match de foot, d'autres pardonnent au meurtrier de leur enfant.

            quelle étrange ironie...
            La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

            Commentaire


            • #7
              je vois, tu veux en faire un exemple.

              c'est logique, tandis que certains s'entretuent pour un match de foot, d'autres pardonnent au meurtrier de leur enfant.

              quelle étrange ironie...
              Elle voudrait, autant que tout autre, que cet exemple soit partagé.

              J'ai vu une scène similaire où une femme avait pardonné à l'homme qui avait tué son enfant alors qu'il était tout prêt de la potence - C'était en Iran et c'était vraiment déchirant !





              La mère et son époux en train d'enlever le nœud coulant à l'assassin de leur fils

              Une femme iranienne a récemment pardonné à l’assassin de son fils quelques minutes avant sa pendaison.
              dimanche 20 avril 2014.

              Une femme pardonne à l'assassin de son fils juste avant sa pendaison. Condamné à la peine capitale pour avoir tué un jeune iranien d’un coup de couteau à la gorge lors d’une bagarre il y a 7 ans (les 2 jeunes avaient 17 ans), le jeune iranien Balal (24 ans) devait être pendu publiquement le mardi 15 avril. Mais juste avant sa pendaison, la mère de la victime a changé d’avis et a décidé de pardonner à l’assassin de son fils Abdallah après que ce dernier lui a demandé pardon. La mère a giflé l’assassin avant d’enlever la corde de son cou avec l’aide de son époux.

              Très émue par ce qui venait d’arriver alors qu’elle s’attendait à voir son fils mort pendu, la mère de l’assassin a chaleureusement embrassé le pied de la mère de la victime et a pleuré avec elle.

              Les parents de la victime se sont comportés d’une manière angélique et ont fait ce que peu de parents auraient fait : pardonner à l’assassin de leur enfant. Un geste noble qui a ému des millions de personnes à travers le monde. Pour voir les photos de l’événement.
              Dernière modification par Mi_rou, 25 mai 2016, 15h39.

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