Maroc: Ouarzazate - la colère des étudiants
Libération (Casablanca)
5 Janvier 2007
Face à la dégradation des services sociaux dans la vallée de Drâa, les étudiants issus de la région, poursuivant leurs études aux universités d'Agadir et de Marrakech, ont tenu à exprimer leur colère dans la rue. La goutte qui a fait déborder le vase : les services de transport qui ne satisfont plus la demande d'une région s'étendant sur une superficie dépassant de loin celle d'un pays comme la Belgique.
Les manifestations qui avaient eu lieu spontanément la semaine dernière la veille de l'Aïd avaient investi les rues de Tinghir, Boumalne Dadès, Khemis Dadès, Kelâat M'gouna et M'smrir, et bloqué pour plus d'une heure la route N° 9 qui connaissait une circulation intense du fait des jours de l'Aïd. En plus des revendications matérielles, les manifestants réclamaient le respect de l'identité amazighe et dénonçaient la marginalisation politique, économique et culturelle de la région.
Les étudiants ont également scandé des slogans en faveur de la réhabilitation de la région qui, selon eux, souffre d'un grand retard en matière de développement. En effet, outre l'état des véhicules de transport commun de la région, les étudiants se trouvent souvent confrontés à un manque flagrant de moyens de transport pour rejoindre leuurs établissements. D'ailleurs cette année, les étudiants devaient revenir si vite aux campus pour leurs examens programmés ce mois-ci.
Selon les observateurs, ce n'est pas la première fois que les étudiants de la région battent le pavé pour attirer l'attention sur leur situation. Les autorités, impuissantes à trouver une solution, leur procurent souvent des tickets pour leur permettre d'arriver à temps.
Mehdi Siraj
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Ce n’est pas propre à l’Algérie, même au Maroc il existe des contestations populaires pour des revendications matérielles et identitaires.
Libération (Casablanca)
5 Janvier 2007
Face à la dégradation des services sociaux dans la vallée de Drâa, les étudiants issus de la région, poursuivant leurs études aux universités d'Agadir et de Marrakech, ont tenu à exprimer leur colère dans la rue. La goutte qui a fait déborder le vase : les services de transport qui ne satisfont plus la demande d'une région s'étendant sur une superficie dépassant de loin celle d'un pays comme la Belgique.
Les manifestations qui avaient eu lieu spontanément la semaine dernière la veille de l'Aïd avaient investi les rues de Tinghir, Boumalne Dadès, Khemis Dadès, Kelâat M'gouna et M'smrir, et bloqué pour plus d'une heure la route N° 9 qui connaissait une circulation intense du fait des jours de l'Aïd. En plus des revendications matérielles, les manifestants réclamaient le respect de l'identité amazighe et dénonçaient la marginalisation politique, économique et culturelle de la région.
Les étudiants ont également scandé des slogans en faveur de la réhabilitation de la région qui, selon eux, souffre d'un grand retard en matière de développement. En effet, outre l'état des véhicules de transport commun de la région, les étudiants se trouvent souvent confrontés à un manque flagrant de moyens de transport pour rejoindre leuurs établissements. D'ailleurs cette année, les étudiants devaient revenir si vite aux campus pour leurs examens programmés ce mois-ci.
Selon les observateurs, ce n'est pas la première fois que les étudiants de la région battent le pavé pour attirer l'attention sur leur situation. Les autorités, impuissantes à trouver une solution, leur procurent souvent des tickets pour leur permettre d'arriver à temps.
Mehdi Siraj
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Ce n’est pas propre à l’Algérie, même au Maroc il existe des contestations populaires pour des revendications matérielles et identitaires.
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