Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Le polisario de nouveau ridiculisé au Parlement européen

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Le polisario de nouveau ridiculisé au Parlement européen

    Bruxelles-Ce qui était censé être un plaidoyer pour la thèse des séparatistes s’est mué en un véritable réquisitoire à l’encontre de l’entité fantoche, lors d’une rencontre, organisée récemment au Parlement européen à Bruxelles.
    Au grand dam des adversaires de l’intégrité territoriale du Maroc, des intervenants ont réfuté les allégations mensongères du polisario sur de prétendus droits sur les ressources naturelles du Sahara marocain.

    Lors de cette rencontre, parrainée par deux eurodéputées suédoises, qui émargent auprès des officines douteuses du polisario et de l’Algérie, sur les conséquences de l’arrêt du tribunal européen qui avait annulé l’accord agricole Maroc-UE, ces intervenants ont souligné que cette juridiction a rendu une décision tendancieuse et outrageusement politisée à maints égards.

    Pour eux, le tribunal est allé vite en besogne, obnubilé par un discours bien rôdé fait de victimisation, de propagande et de manipulation, loin des arguments juridiques, des règles du droit, du bon sens et de la réalité sur le terrain, bien que le polisario n’ait ni les attributs, ni la qualité juridique d’ester en justice.

    Ils ont précisé que le tribunal était à court d’arguments juridiques solides sur la qualité du mouvement séparatiste de se présenter devant les juridictions internationales.

    Pour le professeur Said Mahmoudi de l’Université de Stockholm, la qualité juridique du polisario de saisir des tribunaux est l’un des arguments majeurs que la Cour européenne pourrait invoquer pour casser l’arrêt du tribunal européen qui s’était pressé d’annuler l’accord agricole en s’embourbant dans des considérations purement politiques.

    Il a précisé que la composition de la Cour pourra changer la donne dans la mesure où la juridiction s’attaquera aux arguments purement juridiques, laissant de côté toute interprétation à caractère politique.

    Au regard du droit international, a ajouté l’intervenant, l’accord agricole est parfaitement valable et il n’y a aucune interdiction qui empêche, ni aujourd’hui ni à l’avenir, l’Union européenne de conclure des accords commerciaux avec ses partenaires, notamment le Maroc.

    Les affirmations du professeur Mahmoudi ont visiblement déplu aux séparatistes et à leur machine propagandiste algérienne qui ont préféré passer sous silence son intervention. La presse algérienne a consacré ses colonnes plutôt aux activistes du polisario qui étaient présents à la rencontre et qui, comme à leur habitude, ont versé dans l’invective et le discours vaseux.

    Le recours introduit par le Conseil européen étaye d’ailleurs cette vérité amère que le polisario et l’Algérie refusent d’admettre.

    Dans son pourvoi, le Conseil de l’UE soulève plusieurs moyens tirés d’erreurs de droit, notamment le fait que le tribunal ait conclu que le requérant (le polisario) avait qualité pour agir devant la juridiction de l’Union européenne, qu’il était directement et individuellement concerné par la décision annulée et qu’il eut fondé sa décision sur un moyen qui n’avait pas été invoqué par le requérant (ultra petita) et sur lequel le Conseil de l’UE n’a pas eu la possibilité de se défendre.

    L’internationaliste Jean-Yves de Cara, par ailleurs, juge ad-hoc à la Cour internationale de Justice, avait longuement disserté sur le sujet lors d’une récente conférence au siège bruxellois du Parlement européen.

    Dans son analyse devant un parterre de députés européens, de diplomates et de journalistes, il a expliqué comment la Cour européenne dispose de tous les éléments juridiques pour casser cet arrêt «qui suscite la perplexité à plusieurs égards».

    Cet arrêt, a-t-il expliqué, a laissé de côté le droit pour se permettre «une intrusion dans l’ordre international» dans une affaire qui relève de l’ONU.

    Le tribunal, a encore argué le conférencier, s’est empêtré dans des interprétations purement politiques en se prononçant par exemple sur la souveraineté d’un Etat sur un territoire ou encore en évoquant, tout au long de l’arrêt, le Maroc sans qu’il ne lui soit permis de présenter ses observations.

    Pour d’autres analystes, l’arrêt en question est une véritable dérive.
    Le géo-politologue français Charles Saint Prot estime qu’il est le produit d’un activisme toxique du polisario et de son sponsor algérien visant à détourner le règlement de la question du Sahara marocain du processus politique.

    Et d’ajouter qu’”à aucun moment le tribunal ne retient la thèse du requérant sur la prétendue exploitation des richesses naturelles des territoires du Sahara marocain”.

    Les incohérences et l’impact négatif de cet arrêt sur les relations Maroc-UE sont aussi mis en avant par des eurodéputés.

    Dans une interview à la MAP, le député européen Hugues Bayet a expliqué que ledit arrêt pose problème à l’Union européenne à plusieurs égards et met en péril la sécurité juridique des accords internationaux de l’Europe.

    Après avoir rappelé que la Haute Représentante de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité Federica Mogherini avait dénoncé, en son temps, cette décision ‘’parce qu’elle met en danger les accords signés par l’Union européenne’’, le député européen a souligné que «l’accord agricole doit être maintenu’’, faisant observer que le Maroc et l’UE sont liés depuis des années par des ‘’collaborations étroites et sérieuses’’.

    Et d’ajouter que ‘’la volonté européenne c’est de continuer à avancer avec le Royaume dans le domaine agricole, mais aussi dans d’autres domaines’’.
    Le député européen Gilles Pargneaux s’est également intéressé aux travers juridiques de cet arrêt.

    Pour lui, l’accord UE-Maroc «n’a pas été entaché d’irrégularités et il reste tout à fait légal au regard du droit international”.

    Il ajoute que les accords bilatéraux ne sont nullement remis en cause et que l’UE “ne saurait sacrifier ses relations de longue date avec le Maroc pour des raisons de technocratie administrative”.

    M. Pargneaux s’est, par ailleurs, élevé contre le “lobbying mensonger” que mènent le polisario et l’Algérie auprès des institutions européennes. Il a relevé que ces dernières années ont révélé à plusieurs reprises l’ampleur de ce lobbying mensonger, pointant du doigt la responsabilité des séparatistes dans le détournement depuis plusieurs décennies de l’aide humanitaire internationale destinée aux camps de Tindouf, au sud ouest algérien.
    Adil ZAARI JABIRI

  • #2
    c'est le même discours mais à la longue on commence à se poser des questions

    Commentaire


    • #3
      " Après avoir rappelé que la Haute Représentante de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité Federica Mogherini avait dénoncé, en son temps, cette décision ‘’parce qu’elle met en danger les accords signés par l’Union européenne’’, le député européen a souligné que «l’accord agricole doit être maintenu’’, faisant observer que le Maroc et l’UE sont liés depuis des années par des ‘’collaborations étroites et sérieuses’’.

      Et d’ajouter que ‘’la volonté européenne c’est de continuer à avancer avec le Royaume dans le domaine agricole, mais aussi dans d’autres domaines’’.

      Le député européen Gilles Pargneaux s’est également intéressé aux travers juridiques de cet arrêt.

      Pour lui, l’accord UE-Maroc «n’a pas été entaché d’irrégularités et il reste tout à fait légal au regard du droit international”."
      _____________________________

      Mais pourquoi alors ces arguments ne sont pas étayés dans le Pourvoi? L'Union européenne (et non le Maroc pas concerné dans le différend) doit s'attendre à une défaite car l'inverse est impossible.
      ______________________________


      Pourvoi formé le 19 février 2016 par Conseil de l'Union européenne contre l’arrêt du Tribunal (huitième chambre) rendu le 10 décembre 2015 dans l’affaire T-512/12, Front Polisario/Conseil
      (Affaire C-104/16 P)

      Langue de procédure: le français

      Parties
      Partie requérante: Conseil de l'Union européenne (représentants: A. de Elera-San Miguel Hurtado, et A. Westerhof Löfflerová, agents)
      Autres parties à la procédure: Front populaire pour la libération de la saguia-el-hamra et du rio de oro (Front Polisario), Commission européenne


      Conclusions

      annuler l’arrêt du Tribunal dans l’affaire T-512/12 ;
      se prononcer à titre définitif sur les questions faisant l’objet du présent pourvoi en rejetant le recours en annulation de l’acte attaqué formé par le Front Polisario (le « requérant ») ; et
      condamner le requérant aux dépens exposés par le Conseil en première instance et dans le cadre du présent pourvoi.

      Moyens et principaux arguments

      À l’appui de son pourvoi, le Conseil soulève plusieurs moyens tirés d’erreurs de droit.

      En premier lieu, le Conseil estime que le Tribunal a commis une erreur de droit en concluant que le requérant avait qualité pour agir devant la juridiction de l’Union européenne.

      En deuxième lieu, il soutient que le Tribunal a commis une erreur de droit en concluant que le requérant était directement et individuellement concerné par la décision annulée.


      En troisième lieu, il reproche au Tribunal d’avoir commis une erreur de droit en fondant l’annulation qu’il a prononcée sur un moyen qui n’avait pas été invoqué par le requérant et sur lequel le Conseil n’a pas eu la possibilité de se défendre.

      En quatrième lieu, le Conseil fait grief au Tribunal d’avoir commis une erreur de droit en concluant que le Conseil était tenu d’examiner, avant d’adopter la décision annulée, l’impact possible des activités de production des produits couverts par l’accord conclu par la décision annulée sur les droits de l’homme de la population du Sahara occidental.

      En cinquième lieu, le Tribunal aurait commis une erreur de droit en concluant que le Conseil était tenu d’examiner, avant d’adopter la décision annulée, qu’il n’existait pas d’indices d’une exploitation, sous l’accord conclu par ladite décision, des ressources naturelles du territoire du Sahara occidental sous contrôle marocain susceptible de se faire au détriment de ses habitants et de porter atteinte à leurs droits fondamentaux.

      En dernier lieu, le Conseil fait valoir que le Tribunal a commis une erreur de droit en opérant une annulation partielle de la décision contestée ayant pour effet de modifier la substance de celle-ci.




      Source: http://curia.europa.eu/juris/documen...art=1&cid=3185

      Commentaire


      • #4
        " je pense que tu as posté mais tu n'as pas lu ou pire tu n 'as rien compris "
        benbia86

        J'exprime un avis en tant que juriste. Vous admettrez en toute bonne foi que le Pourvoi de piètre qualité en s'attaquant uniquement à la forme et non sur le fond.

        D'autre part, reste à savoir si l'Union européenne n'est pas satisfaite du premier Arrêt et par conséquent n'a pris soin d'étayer son Pourvoi?


        Enfin, pourquoi le Maroc n'attaque-t-il pas la décision des Pays-Bas de refuser de verser des rentes aux citoyens du Sahara Occidental occupé?

        Commentaire


        • #5
          J'exprime un avis en tant que juriste
          @ rago

          CA SE VOIT QUE TU ES UN GRAND JURISTE

          Qu'est ce que tu as compris pour commencer

          ET APRES, NOUS VERRONS

          Commentaire


          • #6
            le ridicule c'est le MAGHREB en entier qui est ridiculisé

            Commentaire


            • #7
              J'exprime un avis en tant que juriste.
              Vous n'avez exprimé rien du tout. Vous avez juste fait un copié-collé d'InfoCuria.

              Si vous êtes juriste, moi je suis le Pape François.

              Commentaire


              • #8
                @ rago

                Un grand juriste doit être au moins à la hauteur de nous prouver que ta rasd ou ton polisario ont les attributs, la qualité et la capacité de soutenir une action en justice avec la valeur, la puissance et l'aptitude de demandeurs.

                ET SURTOUT COMMENCER PAR AVOIR UNE MONNAIE, UN TIMBRE ET UN DRAPEAU AVANT DE CHASSER LES ESPAGNOLES

                Tu dois "peut être" savoir combien de cartouches a tiré le polisario pour chasser l'ESPAGNE ???? !!!!!

                Commentaire


                • #9
                  Article , de la salade de délires marocain pris au piège par le polisario , accords signée entre le Maroc et UE le sahara marocain n'existe pas légalement , sur toutes les cartes du monde a part marocaine il y a une frontière officielle entre le maroc et le sahara occidental
                  Dernière modification par galaxy, 28 mai 2016, 00h09.

                  Commentaire


                  • #10
                    @Aghbal ...

                    ....sur les conséquences de l’arrêt du tribunal européen qui avait annulé l’accord agricole Maroc-UE, ..
                    .

                    Mensonge ..facile à vérifier (cité par aucun media étranger )

                    Le Makhzen se force à mentir au peuple marocain
                    A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

                    Commentaire


                    • #11
                      " CA SE VOIT QUE TU ES UN GRAND JURISTE

                      Qu'est ce que tu as compris pour commencer

                      ET APRES, NOUS VERRONS " AGHBAL


                      Bonjour à vous ainsi qu'à tout le monde,

                      En premier lieu, restons humbles.

                      En tant qu'individu brillant, êtes-vous satisfait des motivations avancées par les avocats de l'Union européenne (ci-après l'UE) afin d'obtenir cassation de l'Arrêt rendu le 10 décembre 2015 ? En toute bonne foi, vous admettrez que le recourant (à savoir les mandants de l'UE) n'attaque que la capacité du Front du Polisario d'ester en justice en représentant légitime de la RASD.

                      C'est-à-dire que sur la forme et non sur le fond de la décision du 10 décembre 2015. Ceci démontre un déficit d'arguments des avocats de l'UE sinon que- hormis- la forme, ils ne contestent pas le bien-fondé des arguments des premiers juges. A ce stade déjà, le Maroc "victime" non concernée dans le différend (sinon que collatérale) de la décision a déjà perdu.


                      De plus, on ne connaît pas les étayages des avocats du Front du Polisario envers la requête en cassation de la décision du 10 décembre 2015. Or, à tout le moins, il leur sera aisé de verser dans leur plaidé quant au maintien de la décision du 10 décembre 2015, le refus hollandais d'octroyer les rentes vieillesses aux citoyens du Sahara Occidental dès lors qu'ils ne sont pas considérés comme nationaux marocains. Comble de l'infamie, le Maroc n'a pas objecté à l'entreprise signifiée par les Pays-Bas.

                      ___________________________


                      230 À cet égard, le Conseil fait valoir que, « [d]u fait d’avoir conclu un accord avec un pays tiers[,] l’Union ne devient pas et ne peut pas devenir responsable pour des éventuelles actions commises par ce pays, qu’elles correspondent ou pas à des violations des droits fondamentaux ».

                      231 Cette thèse est correcte, mais elle ignore le fait que, si l’Union permet l’exportation vers ses États membres de produits en provenance de cet autre pays qui ont été fabriqués ou obtenus dans des conditions qui ne respectent pas les droits fondamentaux de la population du territoire dont ils proviennent, elle risque d’encourager indirectement de telles violations ou d’en profiter.

                      232 Cette considération est d’autant plus importante dans le cas d’un territoire, comme le Sahara occidental, qui est administré, dans les faits, par un État tiers, en l’occurrence le Royaume du Maroc, tout en n’étant pas inclus dans les frontières internationalement reconnues de cet État tiers.

                      233 Il convient également de tenir compte du fait que le Royaume du Maroc ne dispose d’aucun mandat, décerné par l’ONU ou par une autre instance internationale, pour l’administration de ce territoire et qu’il est constant qu’il ne transmet pas à l’ONU de renseignements relatifs à ce territoire, tels que ceux prévus par l’article 73, sous e), de la charte des Nations unies.

                      234 Cet article prévoit ce qui suit :
                      « Les Membres des Nations unies qui ont ou qui assument la responsabilité d’administrer des territoires dont les populations ne s’administrent pas encore complètement elles-mêmes reconnaissent le principe de la primauté des intérêts des habitants de ces territoires. Ils acceptent comme une mission sacrée l’obligation de favoriser dans toute la mesure possible leur prospérité, dans le cadre du système de paix et de sécurité internationales établi par la présente Charte et, à cette fin :
                      […]
                      e) de communiquer régulièrement au Secrétaire général, à titre d’information, sous réserve des exigences de la sécurité et de considérations d’ordre constitutionnel, des renseignements statistiques et autres de nature technique relatifs aux conditions économiques, sociales et de l’instruction dans les territoires dont ils sont respectivement responsables, autres que ceux auxquels s’appliquent les Chapitres XII [relatif au régime international de tutelle] et XIII [relatif au Conseil de tutelle]. »

                      235 L’absence de communication des renseignements prévus par l’article 73, sous e), de la charte des Nations unies par le Royaume du Maroc à l’égard du Sahara occidental est à tout le moins susceptible de faire surgir un doute quant à la question de savoir si le Royaume du Maroc reconnaît le principe de primauté des intérêts des habitants de ce territoire et l’obligation de favoriser dans toute la mesure du possible leur prospérité, ainsi que cela est prévu par cette disposition. De plus, il ressort du dossier et, notamment, du texte produit par le requérant, en l’occurrence un discours tenu par le roi du Maroc le 6 novembre 2004, que le Royaume du Maroc considère que le Sahara occidental fait partie de son territoire.

                      Source: http://curia.europa.eu/juris/documen...t=1&cid=164110
                      Dernière modification par rago, 28 mai 2016, 10h42.

                      Commentaire


                      • #12
                        Ou en sont les excuses des USA YA ABGHAL?

                        encore un article du PQ

                        mazatakch tbhadila de ton article du 360 sur les excuses .
                        " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

                        Commentaire


                        • #13
                          " Pour le professeur Said Mahmoudi de l’Université de Stockholm, la qualité juridique du polisario de saisir des tribunaux est l’un des arguments majeurs que la Cour européenne pourrait invoquer pour casser l’arrêt du tribunal européen qui s’était pressé d’annuler l’accord agricole en s’embourbant dans des considérations purement politiques.

                          Il a précisé que la composition de la Cour pourra changer la donne dans la mesure où la juridiction s’attaquera aux arguments purement juridiques, laissant de côté toute interprétation à caractère politique.

                          Au regard du droit international, a ajouté l’intervenant, l’accord agricole est parfaitement valable et il n’y a aucune interdiction qui empêche, ni aujourd’hui ni à l’avenir, l’Union européenne de conclure des accords commerciaux avec ses partenaires, notamment le Maroc
                          ".

                          Voilà un avis intéressant au plan juridique. Mais pour autant, il faut admettre que la Cour européenne, lors de sa décision du 10 décembre 2015, avait- majestueusement.- conclut in fine le droit de représentativité du front du Polisario à défendre les intérêts de la RASD contre les spoliations marocaines des produits d'une terre qui- juridiquement- ne lui appartient pas.

                          Afin d'être crédible, il y a lieu d'entreprendre un comparaison saine entre le cas du Sahara Occidental et de la Palestine. En occurrence, on se saurait condamné le vol de produits palestiniens par Israël et, en revanche, l'accepter par le Maroc.

                          De plus, si le Front du Polisario n'a pas la compétence d'ester en justice pour les intérêts authentiques de la RASD, alors qui d'autres? On tombe ainsi dans une "zone grise" et à défaut et les seconds juges se verront contraints de succomber à la faculté du Front du Polisario (bras droit diplomatique de la RASD reconnue par l'Union africaine ) d'être le digne représentant des intérêts de la RASD.

                          Commentaire


                          • #14
                            C'est sur les éléments ci-dessous que les avocats de l'Union européenne se devaient de contre-attaquer et non sur la forme à savoir si le Front du Polisario avait qualité ou non de défendre les intérêts de la RASD.

                            Malheureusement, certes peu concernés, il ne l'ont fait. C'est-à-dire sur le fond et non sur la forme, un labeur fastidieux s'il en est.

                            ________________________

                            Sur la capacité d’ester en justice du Front Polisario

                            34. Aux termes de l’article 263, quatrième alinéa, TFUE, toute personne physique ou morale peut former, dans les conditions prévues aux premier et deuxième alinéas, un recours contre les actes dont elle est le destinataire ou qui la concernent directement et individuellement, ainsi que contre les actes réglementaires qui la concernent directement et qui ne comportent pas de mesures d’exécution.

                            35. L’article 44, paragraphe 5, du règlement de procédure du Tribunal du 2 mai 1991, qui était d’application au moment du dépôt de la requête, prévoyait ce qui suit :
                            « Si le requérant est une personne morale de droit privé, il joint à sa requête :
                            a) ses statuts ou un extrait récent du registre de commerce, ou un extrait récent du registre des associations ou toute autre preuve de son existence juridique ;
                            b) la preuve que le mandat donné à l’avocat a été régulièrement établi par un représentant qualifié à cet effet. »

                            36. En outre, aux termes de l’article 44, paragraphe 6, du règlement de procédure du 2 mai 1991, si la requête n’est pas conforme aux conditions énumérées aux paragraphes 3 à 5 du même article, le greffier fixe au requérant un délai raisonnable aux fins de régularisation de la requête ou de production des pièces mentionnées auxdits paragraphes.

                            37. Dans la requête, le requérant relève qu’il est « un sujet de droit international, qui dispose de la personnalité juridique internationale reconnue aux mouvements nationaux de libération en droit international ». Il fait en outre valoir, en invoquant plusieurs textes qu’il a joints à la requête, qu’il a été « reconnu comme représentant du peuple sahraoui […] par les instances de l’ONU, de l’Union européenne et par le [Royaume du] Maroc, pour les négociations ». Il ajoute que tant le Conseil de sécurité que l’Assemblée générale de l’ONU ont reconnu la validité de l’accord de paix qu’il avait conclu avec la Mauritanie en août 1979 (voir point 13 ci‑dessus). Enfin, il invoque le fait que, dans deux résolutions, le Parlement européen lui a demandé ainsi qu’au Royaume du Maroc de coopérer pleinement avec le Comité international de la Croix-Rouge ainsi qu’avec l’ONU.

                            38. Le requérant n’avait pas joint à sa requête de documents tels que ceux prévus à l’article 44, paragraphe 5, du règlement de procédure du 2 mai 1991. À la suite de la fixation d’un délai par le greffe aux fins de régularisation de la requête, il a produit des extraits de ses statuts, un mandat à son avocat établi par une personne habilitée à cet effet par lesdits statuts, à savoir par son secrétaire général, ainsi que la preuve de l’élection de ce dernier. En revanche, il n’a pas produit de documents additionnels pour prouver qu’il disposait de la personnalité juridique.

                            39. C’est dans ces conditions que le Tribunal a adopté la mesure d’organisation de la procédure mentionnée au point 23 ci‑dessus.

                            40. En réponse aux questions du Tribunal, le requérant a déclaré ce qui suit :
                            « Le Front Polisario n’est constitué en personne morale selon le droit d’aucun État internationalement reconnu ou pas. Pas plus qu’un État étranger ou que l’Union européenne elle-même, le Front Polisario ne saurait tirer son existence légale du droit interne d’un État. »

                            41. Il a en outre affirmé qu’il était « un sujet du droit international public » et il a ajouté :
                            «[L]e Front Polisario n’a en aucune manière à rapporter la preuve de sa constitution selon le droit interne d’un État internationalement reconnu. Incarnation de la souveraineté du peuple sahraoui, il ne saurait faire dépendre son existence de l’ordre juridique de l’ancienne puissance coloniale, le Royaume d’Espagne, qui manque à tous ses devoirs internationaux depuis quarante ans, et encore moins [de] la puissance occupante, le Maroc, qui impose son ordre juridique par un usage illégal de force armée […] »

                            42. Le Conseil fait valoir que le requérant « n’a pas prouvé l’existence de sa capacité juridique à former le présent recours ». Selon lui, le requérant semble assimiler sa qualité de représentant du peuple du Sahara occidental à l’existence de la personnalité juridique de plein droit au regard du droit international, qui est propre aux États souverains. Le Conseil conteste que ces deux concepts soient assimilables et que le requérant puisse être assimilé à un État.

                            43. Le Conseil ajoute que, à supposer même que le requérant ait été reconnu en tant que mouvement de libération nationale et qu’il dispose, de ce fait, de la personnalité juridique, cela n’implique pas automatiquement une capacité procédurale à agir devant les juridictions de l’Union. Selon le Conseil, la reconnaissance du requérant par l’ONU en tant que représentant du peuple du Sahara occidental lui donne tout au plus la capacité de participer aux négociations concernant le statut du Sahara occidental qui sont conduites par l’ONU et d’être, avec le Royaume du Maroc, son interlocuteur à cette fin. En revanche, cette reconnaissance ne lui conférerait pas de locus standi devant les cours et tribunaux qui se trouvent en dehors du contexte de l’ONU et auxquels il n’appartient pas de résoudre le différend international l’opposant au Royaume du Maroc.

                            44. La Commission déclare ne pas contester « la qualité de représentant du peuple sahraoui dont jouit le Front Polisario et qui lui a été reconnue par l’Assemblée générale de l’ONU ».


                            ( A suivre)

                            Source: http://curia.europa.eu/juris/documen...t=1&cid=164110
                            Dernière modification par rago, 28 mai 2016, 13h46.

                            Commentaire


                            • #15
                              Il ajoute que les accords bilatéraux ne sont nullement remis en cause et que l’UE “ne saurait sacrifier ses relations de longue date avec le Maroc pour des raisons de technocratie administrative”.

                              M. Pargneaux s’est, par ailleurs, élevé contre le “lobbying mensonger” que mènent le polisario et l’Algérie auprès des institutions européennes. Il a relevé que ces dernières années ont révélé à plusieurs reprises l’ampleur de ce lobbying mensonger, pointant du doigt la responsabilité des séparatistes dans le détournement depuis plusieurs décennies de l’aide humanitaire internationale destinée aux camps de Tindouf, au sud ouest algérien.
                              Et qui le dit !
                              De très mauvais résultats de la part de ce lobbyiste acharné. Le Maroc, tel un taureau dans une corrida, est désormais coincé par l'UE, l'ONU et tous les pays du monde.
                              وإن هذه أمتكم أمة واحدة

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X