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Mirou
L'ivresse au volant peut couter au conducteur, non seulement le retrait du permis et le priver de conduire, mais, le plus terrible, elle peut aussi le priver de liberté, autrement dit, la prison. Et, c'est dramatique.
Et, nul n'est sensé ignorer la loi, même cette constantinoise qui venait d'être arrêtée la nuit par la police, alors qu'elle avait forcé un peu sur le bouchon quelques heures auparavant. L'infortunée conductrice s'attendait à tout, sauf à ce qu'elle soit abusée sexuellement dans les locaux même de la police. Un crime abject que rien ne pourrait justifier.
Tout compte fait, elle sera relâchée la même nuit comme si elle avait payé sa dette envers la société. Mais, ce n'était qu'une partie remise. Profondément estampillée dans sa chair, elle pointera du nez à la première heure du lendemain et déposera plainte contre ses agresseurs qu'elle n'aura aucun mal à identifier : un lieutenant et un brigadier de police, lesquels, seront confondus, un peu plus tard, grâce à leurs empreintes génétiques.
Les deux fonctionnaires ont écopé de lourdes peines de prison: 15 ans pour le lieutenant et 7 ans pour le brigadier alors que le ministère public avait requis la peine maximale, la perpétuité.
Ils savaient, eux aussi, que s'ils enfreindraient un jour la loi qu'ils sont sensés protéger, la peine sera - en toutes circonstances - portée toujours au double, et c'est bien. Echa'h