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Coup d’État contre l’armée israélienne

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  • Coup d’État contre l’armée israélienne

    Le remplacement de Ya’alon par Lieberman est une nouvelle étape des efforts déployés par la nouvelle élite politique de droite d’Israël pour prendre le contrôle de l’État.

    Meron Rapoport, Middle East Eye, mercredi 25 mai 2016

    l'Israélien Isaac Herzog, co-leader de l'Union sioniste, leader du Parti travailliste et chef de l'opposition, s'adresse au public lors de la conférence anti-BDS organisée par Ynet et Yedioth Ahronoth, à Jérusalem, le 28 mars 2016 (AFP)

    Un coup d’État militaire est un phénomène politique connu dans l’histoire ancienne et récente. L’armée prend d’assaut le palais du gouvernement et prend le pouvoir. Mais ce qui est arrivé le 20 mai en Israël, lorsque le ministre de la défense Moshe « Bogie » Ya’alon a laissé place à Avigdor Lieberman, peut être décrit comme un coup d’État civil mené par une classe politique de droite contre une armée qui lui barrait la route.

    Le processus qui a conduit à ces événements politiques spectaculaires a été long. Tomer Persico, expert en religion et observateur attentif de la société israélienne, a parlé d’un « soulèvement du peuple contre l’État », plaçant les valeurs ethnocentriques (juives) au-dessus de toutes les autres.

    L’appartenance ethnique et non la citoyenneté est devenue l’essence de l’identité israélienne. Les vieilles élites du secteur public ou des milieux de la presse ou de la culture, considérées comme les gardiens des concepts obsolètes de type républicain tels que la primauté du droit ou les droits de l’homme, font face à des attaques constantes.

    Pendant de nombreuses années, l’armée, organe le plus prestigieux et le plus unificateur au sein de la société juive israélienne, était relativement à l’abri de ce genre de critiques. Mais les choses ont changé. Pendant la dernière guerre contre Gaza à l’été 2014, Naftali Bennett, chef du Foyer juif qui fait partie des porteurs de cette nouvelle révolution, est ouvertement devenu un adversaire du haut commandement militaire et de son représentant politique au sein du gouvernement, le ministre de la Défense de l’époque Moshe Ya’alon.

    Sur la base d’informations provenant probablement de commandants de rang intermédiaire, dont beaucoup ont été éduqués dans des institutions national-religieuses, Bennett a critiqué avec véhémence le comportement de l’armée lors de l’opération « Bordure protectrice », l’accusant d’avoir retenu des informations cruciales provenant du gouvernement et d’avoir hésité à lutter contre le Hamas. Le fait que l’armée ait ouvertement mis en garde le gouvernement contre l’occupation de Gaza a presque été vu comme un acte de lâcheté.

    Toutefois, les critiques émises par Bennett, partagées en partie par le ministre des Affaires étrangères de l’époque Avigdor Lieberman, ont donné lieu en réaction à une coalition étroite entre le Premier ministre Benjamin Netanyahou d’une part, et Ya’alon et le haut commandement militaire d’autre part. Tous deux préféraient une opération militaire limitée et un cessez-le-feu négocié par l’Égypte à l’objectif plus ambitieux consistant à renverser le Hamas et à anéantir ses capacités d’attaque.

    Meron Rapoport, Middle East Eye, mercredi 25 mai 2016

  • #2
    C'est un titre très trompeur.
    On ne peut faire un coup d'état contre l'armée lorsque le chef suprême de l'armée est le premier ministre. Il a le pouvoir de remplacer de mettre à la retraite les militaire.
    Je pensais en lisant rapidement que c'était un coup d'état contre le premier ministre, je me suis dit chouette...mais non
    l'amitié est une chose rare,l'ami veritable est celui qui te demande d'etre toi meme.il t'aidera a survivre par l'amour qu'ilte porte

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