Loin des polémiques stériles qui ont empoissonné les rapports entre les citoyens de Kabylie et les pouvoirs publics, le Premier ministre Abdelmalek Sellal a trouvé aujourd’hui la formule magique pour détendre l’atmosphère. En allant emprunter les chemins qui montent vers la colline si chère à Mouloud Mammeri, Abdelmalek Sellal aura réussi un geste fort dans ce haut Kabylie pas facile, pas très sensible aux professions de foi.
Par son geste à forte charge symbolique d’aller se recueillir sur la tombe de feu Mouloud Mammeri, le Premier ministre a sans doute marqué des points voire réussi sa visite à Tizi Ouzou. Ça ne tient parfois qu’à peu de choses pour remettre les passerelles avec la population et redonner un peu de confiance dans un contexte politique et économique pour le moins difficile.
Les gens des Ath Yenni ont sûrement apprécié à sa juste valeur cette «montée» du Premier ministre à leur montagne pour rendre hommage à l’immense écrivain mais aussi au chantre de la culture Amazigh que fut celui qu’on appelait affectueusement «Dda LMouloud». En déposant une gerbe de fleurs sur la tombe à Taourirt Mimoun accompagné de plusieurs membres du gouvernement, Sellal aura réhabilité l’un des monuments de la littérature algérienne et célébré un militant pionnier de la cause identitaire Amazigh.
Cela cadre parfaitement avec la promotion de Tamazight au rang de langue officielle dans la dernière constitution qui dicte désormais aux pouvoirs publics de donner corps à cet engagement de l’Etat.
Une visite très symbolique
Il y a lieu de saluer l’accueil populaire de la visite du Premier ministre. Certains craignaient ce déplacement en «terrain hostile» ; mais finalement les gens de Kabylie ont administré une belle leçon de civisme et d’hospitalité à ceux qui veulent isoler cette région de l’Algérie. Moralité : les Kabyles comme tous leurs compatriotes des autres régions du pays, veulent juste vivre en paix et dans la dignité et que leur culture soit acceptée et respectée partout ailleurs.
Pour le reste, il appartient aux pouvoirs publics de faire en sorte que cette région bénéficie de programmes de développement sociaux et économiques loin des polémiques politiques et des manipulations. C’est la meilleure façon de l’extraire des luttes politiciennes qui ont longtemps plombé son essor et encouragé son repli. Sellal ayant franchi le pas, il est à espérer que cette bienveillance soit suivie d’effet sur le terrain.
algerie1 Rafik Benasseur
Par son geste à forte charge symbolique d’aller se recueillir sur la tombe de feu Mouloud Mammeri, le Premier ministre a sans doute marqué des points voire réussi sa visite à Tizi Ouzou. Ça ne tient parfois qu’à peu de choses pour remettre les passerelles avec la population et redonner un peu de confiance dans un contexte politique et économique pour le moins difficile.
Les gens des Ath Yenni ont sûrement apprécié à sa juste valeur cette «montée» du Premier ministre à leur montagne pour rendre hommage à l’immense écrivain mais aussi au chantre de la culture Amazigh que fut celui qu’on appelait affectueusement «Dda LMouloud». En déposant une gerbe de fleurs sur la tombe à Taourirt Mimoun accompagné de plusieurs membres du gouvernement, Sellal aura réhabilité l’un des monuments de la littérature algérienne et célébré un militant pionnier de la cause identitaire Amazigh.
Cela cadre parfaitement avec la promotion de Tamazight au rang de langue officielle dans la dernière constitution qui dicte désormais aux pouvoirs publics de donner corps à cet engagement de l’Etat.
Une visite très symbolique
Il y a lieu de saluer l’accueil populaire de la visite du Premier ministre. Certains craignaient ce déplacement en «terrain hostile» ; mais finalement les gens de Kabylie ont administré une belle leçon de civisme et d’hospitalité à ceux qui veulent isoler cette région de l’Algérie. Moralité : les Kabyles comme tous leurs compatriotes des autres régions du pays, veulent juste vivre en paix et dans la dignité et que leur culture soit acceptée et respectée partout ailleurs.
Pour le reste, il appartient aux pouvoirs publics de faire en sorte que cette région bénéficie de programmes de développement sociaux et économiques loin des polémiques politiques et des manipulations. C’est la meilleure façon de l’extraire des luttes politiciennes qui ont longtemps plombé son essor et encouragé son repli. Sellal ayant franchi le pas, il est à espérer que cette bienveillance soit suivie d’effet sur le terrain.
algerie1 Rafik Benasseur
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