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indemnisation des victimes des essais nucléaires

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  • indemnisation des victimes des essais nucléaires

    M. André Chassaigne, député du Puy-de-Dôme interroge Mme la ministre des affaires sociales et de la santé, sur les modalités d’indemnisation des victimes des essais nucléaires.

    Le 13 octobre 2015, au cours de la réunion de la commission consultative de suivi, prévue par les lois 2010-2 du 5 janvier 2010 et 2013-1168 du 18 décembre 2013, relatives à la reconnaissance et à l’indemnisation des victimes des essais nucléaires, Mme la ministre s’est déclarée déterminée à faire évoluer le nombre de victimes indemnisées qui, à ce jour, ne représentent que 2 % des demandes. Les critères d’évaluation du comité d’indemnisation (CIVEN), qui se fondent sur la notion de faible dose, ne sont plus en conformité avec les récentes évaluations. Les rapports fournis par le médecin expert du CIVEN sont en effet établis sur des mesures préventives datant de plusieurs décennies.

    De plus, ils font abstraction de la contamination qui se propage encore aujourd’hui sur les sites d’expérimentation du fait des retombées nucléaires sur un temps particulièrement long. Ainsi, les critères actuels heurtent l’éthique et anéantissent toute perspective de droit à réparation dû aux victimes.

    Or les dernières avancées scientifiques récusent le critère de faible dose et opposent à cette notion celle de dose supplémentaire par rapport à la radioactivité ambiante. Défendue par l’Association des vétérans des essais nucléaires (AVEN), la présomption de causalité stricte entre la maladie d’un vétéran et sa présence sur une zone de tir, au Sahara comme en Polynésie, est une garantie de reconnaissance que le CIVEN doit prendre en compte. Faute de quoi, de très nombreuses victimes resteront à jamais privées du droit à réparation auquel elles peuvent légitimement prétendre.

    En conséquence, il lui demande de lui communiquer les décisions qu’elle compte prendre pour que de nouveaux critères soient définis dans le but d’une pleine reconnaissance du droit à réparation pour toutes les victimes des essais nucléaires.
    Seulement 2% de demandes pour l'indemnisation des victimes des essais nucléaires à Reggane et ailleurs alors que l'on sait que ces régions sont toujours contaminées et que les conséquences continuent de faire des victimes. Il serait bien que des associations recensent les victimes pour une action commune.
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

  • #2
    les demandes d’indemnisation doivent avant tout être adressées au FLN car c'est lui qui a accepté que ces essais continuent même après l'indépendance
    " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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    • #3
      Cell

      le FLN historique ne savait pas que des essais nucléaires allaient se poursuivre en Algérie, c'est Boussouf qui aurait du avertir tout le monde puisqu'il prétendait être l'as du renseignement, il ne l'a pas fait. Lors des accords d'Evian, tout le monde était surtout préoccupé par l'arrêt des violences et peu avaient lu le texte comportant de nombreuses clauses où les intérêts de l'Algérie étaient clairement bafoués.
      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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      • #4
        le FLN historique ne savait pas que des essais nucléaires allaient se poursuivre en Algérie
        Bien sûr qu'ils le savaient tous ! C'est dans les accords d'Evian.

        Les accords d’Évian contenaient des clauses annexes dites « secrètes » autorisant la présence française dans quelques bases au Sahara cinq années de plus. Ce délai était nécessaire à la France pour achever le programme de Force de frappe mené par la France. La présence militaire et scientifique française dans le Sahara permettait d'assurer le développement et l'expérimentation de nouveaux types d'armement :

        fusées du Centre interarmées d'essais d'engins spéciaux,
        essais nucléaires du Centre d'expérimentations militaires du Sahara à proximité de Reggane et du Centre d'expérimentations militaires des oasis à proximité d'In Ecker,
        armes chimiques et bactériologiques de la base secrète B2-Namous
        Ces armes furent testées jusqu'en 1967.

        La base de lancement de fusées de Hammaguir fut également laissée à disposition des autorités françaises cinq années supplémentaires. Cela permit à la France de poursuivre son programme d'expérimentation de ses fusées Diamant et de lancer avec succès son premier satellite Astérix en 1966. La base fut évacuée en 1967 conformément aux accords.

        Wikipedia

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