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  • Non, l’Etat algérien n’est pas en faillite Imminente !

    Non, l’Etat algérien n’est pas en faillite imminente

    Par Hassan Haddouche - Algérie Focus

    Au cours des derniers jours, beaucoup de commentateurs impatients, souvent novices en matière de finances publiques, ont annoncé, avec une sorte de délectation, un «dérapage» des dépenses publiques et la «faillite» imminente de l’Etat algérien. Comme si la « faillite » éventuelle de l’Etat pouvait être une bonne nouvelle pour qui que ce soit…

    A l’origine de cette annonce «sensationnelle», on trouve les chiffres dévoilés la semaine dernière par le ministère des Finances lui-même. Pour les deux premiers mois de l’année 2016, les finances de l’Etat affichent une croissance exponentielle des dépenses d’équipement et un déficit record mesuré à plus de 14 milliards de dollars. Stupéfaction dans les milieux financiers. Les spécialistes, que nous consultons immédiatement, restent quand même dubitatifs» et évoquent l’inscription probable de dépenses «exceptionnelles».

    Pas de «dérapage» des dépenses
    Une hypothèse confirmée quelques jours plus tard. Le ministère des Finances a décidé d’inscrire en dépenses, au premier trimestre 2016, tous les restes à réaliser de 2014 et 2015. Ce qui donnera aux dépenses publiques des premiers mois de 2016 un profil qui n’est évidemment pas extrapolable à l’ensemble de l’année. Cette démarche est d’ailleurs en droite ligne avec la politique annoncée depuis l’été dernier et l’adoption de la LFC 2015. Le gouvernement explique en substance depuis plusieurs mois que «tous les projets en cours d’exécution seront achevés, mais que les nouveaux projets seront examinés au cas par cas et financés en priorité par des ressources non budgétaires». Pas de risque donc de «dérapage» des dépenses d’équipement de l’Etat en 2016.

    Dépenses d’équipement de l’Etat : il faut plutôt s’inquiéter de leur diminution
    C’est même le problème inverse que va, en réalité, rencontrer l’économie algérienne dès cette année et au cours des prochaines années. Lorsqu’on fera les comptes à la fin de l’année, les dépenses d’équipement de l’Etat, et donc les commandes publiques, seront très certainement en baisse, comme prévu par la désormais célèbre loi de finance 2016. Elle seront même en baisse de plus de 15 %; ce qui ne manquera pas d’avoir des conséquences sur l’activité économique et l’emploi. D’ou l’évocation de plus en plus fréquente du recours à l’endettement interne et externe pour le financement des infrastructures économiques. D’où aussi l’emprunt obligataire et le retour de l’endettement extérieur avec les projets déjà annoncés comme la réalisation du port de Cherchell et celui de l’extension du port de Béjaïa qui semble être un peu passée inaperçue.

    Les «couacs» de la communication du ministère des Finances

    Après les précisions du ministère des finances, l’incident est-il clos et le débat sur le dérapage des finances publiques évacué ? Bien sûr que non. D’abord sur le plan de la forme, on peut s’étonner qu’une structure du ministère des Finances comme la Direction de la prévision t de la prospective (DGPP) ait pris l’initiative de rendre publiques, et de communiquer à la presse, des statistiques mensuelles manifestement alarmantes sur l’exécution des dépenses publiques sans les accompagner d’aucune explication.Une initiative d’autant plus regrettable qu’elle intervient quelques jours après le lancement du plus grand emprunt d’Etat de l’histoire de l‘Algérie indépendante. Il faut dire qu’on n’est pas au premier «couac». Le directeur général des impôts s’est déjà illustré en évoquant le bilan faramineux de «250 dossiers de mise en conformité fiscale» en décembre 2015 et le PDG de la BDL en soulignant, très opportunément, voici quelques jours que l’«argent n’a pas d’odeur» à propos des objectifs de l’emprunt obligataire de l’Etat.

    Soigner la fièvre dépensière de l’Etat
    Le problème n’est évidemment pas non plus réglé sur le fond. L’Etat n’est pas en faillite, mais les années qui viennent s’annoncent sous des auspices redoutables pour les finances publiques. Un expert algérien réputé nous confie que, dans le cas très probable ou les prix du pétrole restent, au cours des prochaines années, dans une fourchette comprise entre 50 et 60 dollars, ce qui constitue déjà une hypothèse optimiste, l’Etat aura besoin d’emprunter, chaque année, entre 20 et 25 milliards de dollars sur le marché financier. Des montants faramineux que l’Etat ne pourra pas trouver dans la poche des épargnants algériens ni même dans les fonds de l’informel. Il faudra donc qu’il aille les chercher dans les ressources des banques publiques, qui n’auront pas le choix, et dont il risque ainsi de «siphonner les ressources» en évinçant les investisseurs privés et publics.
    L’endettement de l’Etat, dès lors qu’il risque de prendre des proportions aussi massives, est donc clairement une impasse économique. La seule option viable au cours des prochaines années est celle d’une combinaison entre l’accroissement des recettes ordinaires de l’Etat et une réduction progressive, mais très sensible, de ses dépenses qui permettra d’éliminer les déficits colossaux auxquels a conduit la véritable fièvre dépensière des 10 dernières années. Bien sûr, cela demandera du courage et de la persuasion. On en a eu un premier aperçu à l’occasion des débats sur la loi de finance 2016.
    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

  • #2
    la volonté des pouvoirs publics de réduire les dépenses est enfin là.
    la réalité les y oblige . ils n'ont plus le choix.

    malheureusement, la stratégie économique et financière de sortie de crise n'est pas suffisamment claire et convaincante,

    de même que la stratégie de communication efficace qui se devait nécessairement l'accompagner parait inexistante. beaucoup de cafouillages.
    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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    • #3
      Salut pom,
      Ce ne sont que des titres contradictoires, notre pouvoir n'a que ça de bien à produire, j'en ai le vertige à force de nous balancer entre le positive et le négative

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      • #4
        Ce ne sont que des titres contradictoires, notre pouvoir n'a que ça de bien à produire, j'en ai le vertige à force de nous balancer entre le positive et le négative
        bonjour calopsite

        non ! l'article en question n'est pas vraiment positif. il rétablie juste certaines vérités.

        c'est pour cela qu'il faut toujours "raison garder" face à ce foison d'information provenants de journaleux en mal de sensations, qui cherchent coute que coute à vendre leur journaux, leur clan ou/et leurs idées.

        pour nous, toute la difficulté pour les lecteurs que nous sommes, est de s'en tenir au éléments factuels vérfiables, pour juger de la véracité des propos. ce qui n'est point une mince affaire face à ce déluge d'articles qui nous proviennent d'internet.
        Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

        Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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        • #5
          Envoyé par Hassan Haddouche
          beaucoup de commentateurs impatients, souvent novices en matière de finances publiques, ont annoncé, avec une sorte de délectation, un «dérapage» des dépenses publiques et la «faillite» imminente de l’Etat algérien.
          Quelle médiocrité! L'auteur de ce torchon semble être un valet servile qui adore cirer les pompes de ses maîtres au gouvernement en s'attaquant aux Algériens qui critiquent la politique économique des maffieux incompétents du clan Bouteflika!

          Il n'y a pas plus patriotique que de critiquer "objectivement" le gouvernement (avec des faits et des chiffres avérés), et d'exiger qu'il rende des comptes au peuple algérien.

          Or, les chiffres concernant la situation économique de l'Algérie sont clairement très inquiétants. Concrètement, les maffieux incompétents du clan Bouteflika ont saboté l'Algérie.

          Si l'Algérie n'était pas un pays autoritaire dirigée d'une main de fer par une mafia politico-militaire, les incompétents corrompus du clan Bouteflika auraient été chassé du pouvoir.

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          • #6
            Il y a beaucoup d'exemples de pays dont la situation politique n'était pas meilleure voire pire que celle de l'Algérie et ils ont réussi à s'en sortir en 5 ans grâce à une bonne gouvernance et un esprit éclairé.

            Avec le système (et pouvoir) actuels, cela relève de l'incroyable et de l'impossible, l'Algérie ne s'en sortira pas.

            Il y a des gens qui y croient encore mais tôt ou tard ils finiront par reconnaître l'évidence.

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            • #7
              En plus de 15 années de règne alors que les caisses étaient pleines le pouvoir en place n'a pas pus faire démarrer une économie viable .

              Voilà qu'il nous annonce que l'Algérie peu encore tenir 3 ou 4 ans , avant le chaos bien entendu ...

              Que peu faire un gouvernement de corrompus qui a dilapider plus de 900 milliard de dollars ( très peu de pays disposent de ce montant comme PIB )se retrouve avec sa monnaie dévaluer de 52 % ( chiffre reconnu par Leksaci , d'ou sa mise à l'écart ) , maintenant que la faille se dessine ? ...

              Quand ce même pouvoir (et ses membres ) a étendu le droit au passe-port diplomatique à ses ascendants et descendants , c'était prévisible qu'il a pris ses dispositions pour la fuite ...
              Dernière modification par Arezkii, 02 juin 2016, 23h26.

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              • #8
                Envoyé par citoyen
                Avec le système (et pouvoir) actuels, cela relève de l'incroyable et de l'impossible, l'Algérie ne s'en sortira pas.
                En effet, il est difficile de compter sur un régime maffieux et incompétent pour mener les réformes nécessaires pour sortir l'Algérie de sa stagnation dans de nombreux domaines (économie, réformes de l'Etat...etc). Cela fait plus de 17 ans qu'il est au pouvoir, mais le maffieux incompétent Bouteflika n'a rien fait pour moderniser et développer l'Algérie pour en faire un pays très attractif pour les investisseurs nationaux et étrangers.

                Le clan Bouteflika est littéralement devenu un poison pour l'Algérie. Avec un zombie à la tête du pays, il n'est malheureusement pas surprenant que les investisseurs étrangers ne se bousculent pas pour investir et produire en Algérie.

                Pour relancer l'Algérie, il faut du sang neuf à la tête du pays avec des cadres hautement qualifiés qui maitrisent la gouvernance et l'économie modernes.

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                • #9
                  >>>Pour relancer l'Algérie, il faut du sang neuf à la tête du pays avec des cadres hautement qualifiés qui maitrisent la gouvernance et l'économie modernes.

                  Les carottes étaient cuites depuis 2009, date du 3 eme mandat, le monsieur a préféré rempiler en tripotant la constitution au mépris de la stabilité des institutions. Le résultat est sans appel, plus d'institutions respectables, donc plus de visibilité et donc moins de confiance en l'avenir.

                  Il ne s'agit pas simplement d'une faillite financière, mais bien plus grave, le socle sur lequel repose un pays n'y ait plus.

                  C'est vrai il faut du sang neuf, compétent et surtout intègre, mais dans quelles conditions il va travailler, ce n'est pas une mince affaire.

                  Rabi Idjib ElKhir.

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