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(Agence Ecofin) - La publicité du détergent Qiaobi a déjà fait le tour du monde des médias. C’est bien son côté raciste qui est dénoncé. En effet, elle met en scène un jeune homme noir dont le visage et les vêtements portent des taches de peinture. Une jeune femme asiatique lui fait avaler une capsule du détergent Qiaobi et le fait rentrer de force dans une machine à laver qui le débarrasse de toutes ses impuretés. La transformation et nette : c’est un jeune homme asiatique qui sort de la machine, au grand bonheur de la jeune femme. Ainsi sont vantées les qualités et l’efficacité du détergent.
Le spot publicitaire est passé inaperçu en Chine jusqu’à ce qu’il soit relayé par des médias étrangers. L’indignation est générale à travers le monde. Le racisme publicitaire est dénoncé. Jusqu’ici pourtant, l’annonceur chinois ne comprend toujours pas le mal qu’il a fait. La société chinoise a d’abord déclaré que « les médias étrangers sont peut-être trop susceptibles. » Mais face à l’indignation montante, la marque a présenté des excuses « pour le tort causé aux Africains en raison de la propagation de cette publicité et de l’écho qu’elle a trouvé dans les médias ». Sans plus.
Pour l’entreprise, la publicité est tout juste victime d’une « surinterprétation ». Dans son message, elle assimile les Noirs aux Africains. Pour le magazine d’information « The Root », spécialisée dans la culture africaine et américaine, « le racisme n’est pas près de quitter les pays asiatiques de sitôt (…) Les gens de chez Qiaobi n’ont sans doute pas perçu ce qu’il y avait de mal, ni pourquoi certains seraient dérangés par leur sale publicité. »
Si les excuses de Qiaobi sont adressées aux Africains, ces derniers ne semblent pas vraiment les plus sensibles à la publicité. L’affaire est essentiellement relayée par les médias occidentaux. Et dire que le spot chinois n’a fait que plagier une publicité réalisée en Italie, il y a quelques années. Ici, on vantait les qualités d’une teinture noire. Un homme blanc, bien maigre, était passé à la machine à laver, pour devenir un beau Noir, plein de muscles, bien plus au goût de sa compagne, une jeune Blanche. Cette publicité n’était pas moins raciste.
Le spot publicitaire est passé inaperçu en Chine jusqu’à ce qu’il soit relayé par des médias étrangers. L’indignation est générale à travers le monde. Le racisme publicitaire est dénoncé. Jusqu’ici pourtant, l’annonceur chinois ne comprend toujours pas le mal qu’il a fait. La société chinoise a d’abord déclaré que « les médias étrangers sont peut-être trop susceptibles. » Mais face à l’indignation montante, la marque a présenté des excuses « pour le tort causé aux Africains en raison de la propagation de cette publicité et de l’écho qu’elle a trouvé dans les médias ». Sans plus.
Pour l’entreprise, la publicité est tout juste victime d’une « surinterprétation ». Dans son message, elle assimile les Noirs aux Africains. Pour le magazine d’information « The Root », spécialisée dans la culture africaine et américaine, « le racisme n’est pas près de quitter les pays asiatiques de sitôt (…) Les gens de chez Qiaobi n’ont sans doute pas perçu ce qu’il y avait de mal, ni pourquoi certains seraient dérangés par leur sale publicité. »
Si les excuses de Qiaobi sont adressées aux Africains, ces derniers ne semblent pas vraiment les plus sensibles à la publicité. L’affaire est essentiellement relayée par les médias occidentaux. Et dire que le spot chinois n’a fait que plagier une publicité réalisée en Italie, il y a quelques années. Ici, on vantait les qualités d’une teinture noire. Un homme blanc, bien maigre, était passé à la machine à laver, pour devenir un beau Noir, plein de muscles, bien plus au goût de sa compagne, une jeune Blanche. Cette publicité n’était pas moins raciste.