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Soleil et Lune

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  • Soleil et Lune

    Il court, aveuglé, sont front est plissé, la sueur le fait briller, les sourcils pliés, il respire difficilement, mais il court…
    Depuis combien de temps, il ne saurait le dire, tout ce qu’il sait, c’est que bientôt, s’il ne fait pas vite, il disparaitra, le disc doré, chaleureux, beau, somptueux, omniprésent, qui domine le ciel, qui l’appel, il faut qu’il le rejoigne

    Il court, ses pieds lui font mal, il a faim, ses vetements sont en lambeaux, il est pourtant certain, de bientôt arriver à la fin, son but est à porté de doigts, qu’il tend, tout en courant
    Il va bientôt pleuvoir, il ne le reverra plus pendant un moment, ces maudits nuages vont le cacher, mais, s’il continue à courir, et garde son rythme actuel, il le rattrapera, la pluie lui fera du bien, pas le vent qui commence déjà à le repousser, frais, ca fait du bien, se dit t-il en respirant profondément, sans s’arrêter de courir
    Il pleut, des crépitement lointains lui parviennent, d’au-delà les nuages, qui le cache, qui ne laisse pas passer sa chaleur, bienfaisante, quelque part là haut, derrière le rideau, il continue de briller, mais le malheur a fait, qu’il y ait plusieurs saisons, durant lesquelles, il s’éloigne de lui
    A cette pensée, il se met à sautiller, si des ailes pouvaient me pousser, m’emporter, m’emmener à lui, je resterais avec lui, et je me baignerais dans ses rayons, mais il ne faut pas s’arrêter de courir, surtout pas, ce serait mourir

    Et puis, ses pas le conduisirent, vers les arbres, pliés de rire, ou par le vent, ils le moquent, ca a toujours été ainsi, les autres ne le comprenaient jamais, quand il pleurait le soir, en voyant le disc doré, sombrer derrière l’horizon, l’abandonnant à une longue nuit noire, froide, enveloppante, dominante par la solitude, il allumait la vielle torche, de son défunt grand père, et sous la couette, la contemplait durant des heures, jusqu’à ce que son ésprit s'abandonne au sommeil
    On lui dit plus tard, que la terre était petite, beaucoup plus que le soleil, et que c'était elle, qui lui tournait autour... et il en ressenti une immense joie, beau soleil, un jour, je t’atteindrai
    Il court, les montagnes qui se profilent, ne lui font pas peur, des obstacles, ne l’arrêteront jamais, il se l’est juré, bientôt, il le fera, de toute manière, qui veut obtient
    C’est la nuit qu’il fuit, le soleil continue de briller, là où il ne le peut cette nuit, c’est cette affreuse nuit, pleine de cauchemars, d’ombres terrifiantes, porteuse de souffrance, qui règne, alors, il a décidé, depuis cette nuit, de ne jamais vivre dans un royaume où il s’est toujours senti étranger, un mauvais sujet, de sa majesté, la raine des cœurs brisés, du silence térrifiant, de ce noir épais, pourtant prisé, par le commun des mortels fatigués, rêvant de son étreinte, de sa légère caresse, vers le royaume des songes emportés, le réveil tant de fois repoussé.
    Lui, c’est un enfant du jour, un enfant qui court, depuis toujours, par lâcheté ou par bravoure, cela importait peu, du moment que d’ici peu, de ses mains, il toucherait ce cercle, d’où tant de force bienfaisante émane…

    Il court, et oubli de réfléchir, quelques instants, pendant lesquels, il ne se rendit pas compte, qu’un autre, venait croiser sa course, il faisait beau de nouveau, et les montagnes était toujours dominantes, imposant de belles courbes, à cet horizon derrière lequel, son but voulait se cacher
    L’autre courait lentement, comme lui, est était trempé, comme lui, visiblement fatigué, comme lui, il se décida à ne pas lui parler, même si quelques secondes de course seraient facilement rattrapables, puis, il se rendit compte que sa course allait croiser celle de son semblable, pile au même moment, les deux coureurs allaient se croiser, d’ici peu, sans s’arrêter, il pourra échanger avec un autre humain, cela faisait si longtemps
    Les voilà l’un à coté de l’autre, ils respiraient bruyamment, chacun fuyant le regard de son prochain, il ne pouvait attendre demain, et décida de tendre la main, l’autre lui dit, qu’il était fasciné, depuis toujours, par le beau disque bleu, aux couleurs apaisante, à la chaleur rayonnante, toujours plus majestueux la nuit, le matin, se cachait à la maison en pleurant, même si ses parents, lui répétait souvent, que sa belle lune, était toujours là, quelque part, à veiller sur lui en plein jour, il lui arrivait de l’apercevoir, mais elles lui semblait si triste, méprisée par le soleil
    Les deux garçons se regardèrent, avec méfiance puis reculèrent, un pas en arrière, leur regards de nouveaux se croisèrent, et décidèrent, d’entrer en guerre
    Les poings se fermèrent, quelques coups aveugles donnèrent, quand soudain, il commença faire sombre, très noir… les deux ne comprirent, ce qui autour d’eux se passait, le soleil, précieux être magnifique, semblait rétrécir, la lune, apaisant bijoux céleste, devenait noir tandis que les deux, fusionnaient, se mariaient, et de leur union, une journée noire nacquit.
    Plus étonnant encore, l’union fut brève, mais le malheur des deux petits immenses, et c’est à genoux, entrain de pleurer, l’un dans les bras de l’autres, que de nouveau, le jour repris des couleurs.
    Depuis ce jour, les deux amis trainent leur pas ensembles, et quelques fois, du haut de la montagne qui porte leur village sur son dos, ils racontent aux plus petits, heureux d’entendre les histoires des papis zinzins, à quel point courir longtemps peut donner de vilaines ampoules.
    Dernière modification par Risk, 06 juin 2016, 09h34.
    La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

  • #2
    au début j'ai cru que tu nous racontais la vie de noureddine morsli et j'ai mis du temps pour comprendre ...au final je suis complètement d'accord avec la morale de l'histoire oeilfermé

    courir longtemps peut donner de vilaines ampoules.

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    • #3
      toi qui me trouvais péssimiste
      La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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      • #4
        toi qui me trouvais péssimiste
        sur ce coup tu es réaliste comme adel imam ,inta bit3ayat 3achan el gazma kanet bitew3ak oeilfermé

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