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La conférence régionale africaine sur l’énergie nucléaire s’ouvre demain a Alger

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  • La conférence régionale africaine sur l’énergie nucléaire s’ouvre demain a Alger

    Une conférence régionale sur la contribution de l’énergie nucléaire à la paix et au développement durable en Afrique, consacrée notamment à la promotion de l’utilisation de l’énergie atomique à des fins pacifiques, se tiendra mardi et mercredi à Alger.
    Organisée en coopération avec l’Agence internationale à l’énergie atomique (AIEA), cette rencontre traitera, à travers trois ateliers, de l’énergie nucléaire dans sa contribution à la paix et au développement durable dans ses aspects juridiques. La conférence, qui regroupera des experts algériens et des représentants d’au moins 45 pays africains, débattra également des applications non énergétiques telles que l’application nucléaire dans les domaines de la santé, l’agriculture, l’industrie et l’environnement. Cette rencontre à laquelle prendra part le secrétaire général de l’AIEA, M. Mohamed El-Baradeï, abordera aussi, selon les organisateurs, le besoin de l’Afrique de l’utilisation de l’électronucléaire (production de l’électricité par des centrales nucléaires). Le secrétaire général du MAE, M. Ramtane Lamamra, qui animait un point de presse sur le sujet, a indiqué que l’Algérie, en organisant cette rencontre, "veut être partie prenante à la diplomatie scientifique mondiale".
    Il a ajouté que l’Algérie possède un potentiel humain et technologique ainsi que des perspectives de développement dans les applications pacifiques de l’énergie atomique. M. Lamamra a précisé que les résultats de la rencontre d’Alger seront présentés au prochain sommet des chefs d’Etat et de gouvernement africains, prévu pour la fin janvier à Addis Abeba.
    Il a souligné, par ailleurs, que l’Afrique "est en droit d’accéder aux bienfaits de l’énergie atomique sans contraintes et sans obstacles indus", dans les limites du système international et des accords conclus tels que le traité de non-prolifération nucléaire (TNP).L’Algérie abritera demain à l’hôtel El-Aurassi, la conférence régionale africaine sur l’énergie nucléaire, contribution à la paix et au développement durable. Une première pour notre pays et un événement de taille d’autant plus que cette rencontre de haut niveau se tient sous le haut patronage du Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, et regroupera les représentants de plus de 45 pays africains et des experts nationaux et internationaux.
    La tête d’affiche enregistrée sur le menu des invités officiels et qui retiendra l’attention des médias conviés, hier, à un point de presse, en est le directeur général de l’AIEA, M. Mohamed Bradaï, prix Nobel de la paix en 2005, et dont l’allocution est programmée en cérémonie d’ouverture de la conférence, ainsi que d’autres allocutions officielles, dont celle du représentant de la Commission de l’Union africaine.
    Cette conférence organisée conjointement par le ministère des Affaires étrangères, celui de l’Energie et des Mines, le Commissariat à l’énergie atomique et d’autres secteurs, intervient à quelques jours du sommet africain qui aura lieu à la fin du mois sous le thème de «la science et la technologie au service du développement». En marge des interventions de conférenciers, il est prévu trois ateliers qui travailleront sur l’énergie nucléaire sous les aspects liés à la régulation et la sécurité humaine, au développement durable de l’Afrique et à l’électronucléaire.
    Le Commissariat à l’énergie atomique, maillon essentiel dans cet événement, organisera dans ce cadre, une exposition où les participants pourront découvrir les vertus de l’énergie nucléaire dans les domaines relevant du développement durable (médecine nucléaire, industrie, agriculture, hydrologie, lutte contre les criquets pèlerins et les fléaux ayant un effet nocif sur les productions agricoles tel que le bayoud, pour le palmier, etc. Parmi les questions posées par les représentants des médias lors du point de presse animé par M. Mohamed Derdour, commissaire à l’énergie atomique, de M. Ramtane Lamamra, secrétaire général du MAE et de M. Mohamed Remadna du MEN, l’on notera celle relative à l’opportunité, l’importance, et les objectifs de cette rencontre régionale de dimension internationale. Il s’agit pour l’Algérie, selon M. Lamamra, de promouvoir dorénavant, un autre segment de la diplomatie, ce qu’il convient d’appeler «la diplomatie scientifique». L’importance accordée aux applications nucléaires à des besoins pacifiques en Algérie et généralement dans les pays africains, notamment dans le cadre du NEPAD et de l’AFRA (notre pays en est un des fondateurs) est telle que l’AIEA encourage ces pays par l’octroi d’aides financières, en expertise et en formation (25 millions de dollars en 2005 et 5 millions de dollars pour l’AFRA).
    C’est d’ailleurs à cet effet que la conférence d’Alger se tiendra sous le signe de la «contribution à la paix et au développement durable». L’intérêt de cette rencontre régionale dont les résultats seront exploités dans le cadre du prochain sommet africain, en est que, pour ce qui concerne l’Algérie, il s’agit d’un grand pas vers le regain pour les nouvelles connaissances (knowledges) pour le bonheur des chercheurs algériens, les experts et la communauté scientifique. Cela est clair, la Charte des Nations unies pour le développement durable le confirme, l’accès aux sciences et à la technologie pour les besoins pacifiques est un droit pour tous les peuples de la planète.
    Néanmoins, comme l’a souligné un des animateurs du point de presse, il ne se donne pas, il faut donc le gagner. Il y a donc en effet des places fortes pour la diplomatie scientifique, il faudrait les conquérir dans le respect des normes et de la réglementation internationale en vigueur.
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