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L'ETAT OUVRE LE GRAND CHANTIER DE LA DIVERSIFICATION ÉCONOMIQUE Le new deal algérien

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  • L'ETAT OUVRE LE GRAND CHANTIER DE LA DIVERSIFICATION ÉCONOMIQUE Le new deal algérien

    L'ETAT OUVRE LE GRAND CHANTIER DE LA DIVERSIFICATION ÉCONOMIQUE
    Le new deal algérien


    Le nouveau modèle économique, dans son versant opérationnel, est visible dans l'électronique, l'électroménager, la mécanique et les industries lourdes.

    Le gouvernement, le patronat et le syndicat ont rendez-vous le 5 juin prochain dans le cadre d'une tripartite censée plancher sur le nouveau modèle économique. Annoncé par le Premier ministre, il y a quelques mois, ce qui pourrait s'apparenter à une stratégie offensive pour faire muter l'économie du pays, ce nouveau modèle repose essentiellement sur l'impérieuse nécessité d'ouvrir des pistes tant sur le plan de la production nationale que dans le sens de booster les exportations. Le Premier ministre qui n'en restera certainement pas à cet aspect opérationnel, n'en oubliera certainement pas l'importance d'une offensive qui, il faut en convenir, a déjà commencé. En effet, le redéploiement des opérateurs nationaux n'est pas un simple voeu pieux.
    Des actions concrètes ont été menées par les pouvoirs publics pour donner tout son sens à la mutation de l'économie nationale. Les deux cellules installées au niveau du ministère du Commerce et du Premier ministre, spécifiquement dédiées à lever tous les obstacles aux exportations de divers produits algériens, illustrent assez bien la volonté de l'Etat de donner de vrais signaux aux opérateurs nationaux. Il faut dire que ce système mis en place, bien qu'improvisé, a donné des résultats immédiats.
    Plusieurs opérations d'exportations de produits frais et manufacturés ont été réalisées. Plusieurs milliers de tonnes de pomme de terre algériennes ont donc pu pénétrer des marchés au Proche-Orient et en Russie, pour ne citer que ces deux destinations. D'autres produits nationaux ont conquis des parts de marché peut-être symboliques, mais tout de même prometteuses, quant à une dynamique véritablement positive. Les médicaments font partie de cette gamme de produits qui parvient à s'exporter et convaincre les consommateurs les plus exigeants.
    Des entreprises pharmaceutiques, publiques et privées, sont parvenues à gagner des marchés intéressants dans de nombreux pays africains et européens. Répondant aux normes internationales les médicaments algériens trouvent donc preneurs et de là à envisager quelques success story à l'export, il y a une marge que de nombreux opérateurs disent capables de franchir. Le dynamisme que vit l'industrie pharmaceutique, grâce aux 130 unités en production, est un exemple parfait de cette nouvelle vision offensive et la confiance que les entrepreneurs algériens commencent peu à peu à développer.
    Le nouveau modèle économique, dans son versant opérationnel, est également très visible dans l'électronique et l'électroménager.
    L'agressivité commerciale des producteurs nationaux a amené de grandes marques asiatiques et européennes à ouvrir des usines en Algérie pour rester compétitives. De fait, l'ensemble des produits électroniques et électroménagers consommés en Algérie sont assemblés sur place. A cette première victoire, il faut ajouter les trois ou quatre opérations d'exportation réalisées avec succès par des marques algériennes, vers l'Afrique et aussi en direction de l'Europe. Les volumes et les valeurs de ces exportations dépassent à peine le principe de l'échantillonnage, mais le principe est acquis, les mentalités de certains de nos hommes d'affaires se tournent déjà vers l'export. Le défi qu'on pensait impossible à courte échéance a été relevé par quelques marques authentiquement algériennes qui grandissent à vue d'oeil.
    A côté de ces exemples tout à fait édifiants, l'Algérie est en passe de mettre en place une industrie mécanique digne de ce nom. La dizaine de projets annoncée dans cette filière et qui devrait entrer en production dès 2017, apporte, là aussi, la preuve que les choses évoluent et dans le bon sens. Les promoteurs de tous ces projets qui démarrent avec des taux d'intégration différents, ne cachent pas une ambition d'export. On ne parle plus dans la filière automobile d'exportation de surplus. Et pour cause, des opérateurs ont déjà identifié des marchés pour l'écoulement des véhicules montés en Algérie. L'Afrique est la principale destination des opérateurs algériens. La signature, il y a trois jours, d'accords d'exportation de produits électroniques et de services vers deux pays africains pour un montant de 144 millions de dollars, témoigne de la détermination de la sphère économique algérienne de peser désormais dans l'économie du continent noir.
    A côté de cette dynamique dans la petite industrie, essentiellement privée, l'Etat apporte son concours à travers les mégaprojets structurants à l'image du complexe sidérurgique de Bellara ou encore le port du Centre, sans oublier un ambitieux programme de réalisation de raffineries de pétrole et de cimenterie afin d'en finir avec les importations d'essence, de ciment et de produits ferreux. Les premiers résultats de ce déploiement interviendront à la fin de l'année en cours pour le ciment, en 2019 pour l'acier et en 2024 pour les carburants. A cette échéance, il est prévu que l'Algérie soit exportatrice nette de tous ces produits.
    En fait, le pays amorce véritablement la diversification de l'économie nationale. Les signes de la mutation sont là, pas encore très visibles, mais il est clair qu'entre le gouvernement et la communauté d'affaires, il y a comme un nouveau deal: donner à l'économie nationale un autre carburant que son pétrole.



    lexpressiondz.com
    "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

  • #2
    Nous voilà rassurés.

    Parce qu'à lire la presse et les rapports de la Banque d’Algérie, on avait l'impression que ce pays allait droit dans le mur.

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    • #3
      hakimcasa
      Nous voilà rassurés.

      Parce qu'à lire la presse et les rapports de la Banque d’Algérie, on avait l'impression que ce pays allait droit dans le mur.
      Tu devrais t’inquiéter pour ton douar qui ne voit toujours pas venir la sadaka des khalijis .
      "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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      • #4
        Aarrou, vous êtes hors sujet. Ne polluez pas le topic que vous avez ouvert vous-même, c'est idiot.


        A côté de ces exemples tout à fait édifiants
        La preuve: quand je lis ça, je suis édifié !

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        • #5
          Je ne pense pas le régime algérien actuel puisse faire quelque chose de positif au plan économique. Les Sellal, Ouyahia, Saadani, Bouchouareb etc.. ne sont pas aptes à faire de quoi de sérieux

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          • #6
            Le gouvernement, le patronat et le syndicat ont rendez-vous le 5 juin prochain dans le cadre d'une tripartite censée plancher sur le nouveau modèle économique.
            On parle d'un nouveau modèle économique avec de vieilles structures.
            Pourtant, il suffit de créer un ministère de l'économie qui englobera l'industrie, le commerce et l'exportation, avec un homme solide à sa tête.
            وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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