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Selon l'assureur britannique «Lloyd's»: Alger plus menacée par une défaillance de l'Etat que par le terrorisme

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  • Selon l'assureur britannique «Lloyd's»: Alger plus menacée par une défaillance de l'Etat que par le terrorisme

    La défaillance de l'Etat arrive en tête des 12 grandes menaces qui pèsent sur la capitale algérienne, suivie par la crise économique et une pandémie humaine. Ce sont là les trois premières menaces, suivies par un tremblement de terre, qui guettent la ville d'Alger, selon le dernier rapport de l'assureur britannique Lloyd's, intitulé ‘City Risk Index 2015-2025' (indice de risque des villes 2015-2025).

    Ce document met en lumière l'exposition de 301 villes clés, à travers le monde, face à 18 types de menaces. Le risque de gestion, même politique ou la défaillance de l'administration à gérer la ville, arrive, donc, en tête des menaces qui pèsent sur la capitale algérienne, les experts de la Loyd's se basant sur l'état de santé du Président Bouteflika et la guerre de tranchées que se livrent les partis proches du pouvoir et l'opposition.
    L'état de santé du président, qui a le mois dernier fait un bref séjour en Suisse pour un suivi médical, est un facteur de risque, suggère cette analyse basée sur les 18 menaces possibles pour les 10 prochaines années.
    Le coût d'une telle menace, calculé sur une période de 10 ans et due à une défaillance de l'Etat, dans la gestion politique de la ville est évalué, par les experts de la Lloyd's, à 3,32 milliards de dollars, soit 34,97% du total des risques, évalué à 9,48 milliards de dollars, sur un PIB global de 69,13 milliards de dollars. La deuxième menace, une faillite économique coûterait, toujours sur 10 ans, 2,04 Mds de dollars, soit 21,54% du coût global. Puis viennent, successivement, la pandémie humaine avec des dégâts évalués à 1,9 md de dollars, un tremblement de terre qui coûtera, à la ville, 1,55 Md de dollars.
    Pas étonnant que la menace d'un tremblement de terre soit classée parmi les premiers risques, toute la bande côtière du Centre étant dans une zone sismique, avec de fréquentes secousses, durant ces 10 dernières années, dont la plus dévastatrice a été celle de mai 2003, à Boumerdès.

    En cinquième position, il y a le risque du terrorisme (0,28 Md de dollars) et la sécheresse (0,27 Md de dollars), en sixième position. C'est relativement positif que les experts assureurs de la ‘Lloyd's' placent la menace terroriste en sixième position et rassurant. Ce qui renvoie, également, à une image rassurante pour les milieux d'affaires et les organismes d'assurance, les plus actifs, sur le marché algérien, sinon africain. Puis viennent successivement « une panne de courant », « une tempête solaire », « une épidémie de végétaux », « des inondations », et, ce qui n'est guère réjouissant ni encourageant, « une cyber attaque ».
    La ville d'Alger, où sont installées les ministères, les sièges des entreprises publiques et privées, les ambassades et consulats avec leurs antennes des services de renseignements, n'est pas, directement menacée par une attaque cybernétique. Pourquoi ? Notamment du fait de sa très faible connectivité aux networks mondiaux et la faiblesse de son réseau Internet.
    Les gestionnaires de la ville d'Alger peuvent, sur ce point, être rassurés, il y a plus un risque d'un tremblement de terre qu'une attaque cybernétique dont le coût serait de 0,01 milliard de dollars, soit 0,10%. Puis, arrivent dans l'ordre « une période de gel », « raz de marée », « accident nucléaire », « un choc des prix de pétrole », « un Tsunami », « une éruption volcanique » et enfin « une tempête de vent », qui ne devraient, cependant pas se produire, selon la ‘Lloyd's'.

    Dans ce classement mondial des menaces qui pèsent sur 301 villes dans le monde, Alger est classée à la 129ème position, à la 5ème position, à l'échelle régionale, et à la 1re position à l'échelle nationale. A titre de comparaison, la ville de New York est menacée par un crash boursier, puis par un choc pétrolier et, en troisième position, une cyber-attaque. Les mêmes menaces que la capitale française, selon le rapport de ‘Lloyd's'.

    Le Quotidien d'Oran

  • #2
    Pas besoin d'une étude pour s'en rendre compte

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    • #3
      suivies par un tremblement de terre, qui guettent la ville d'Alger, selon le dernier rapport de l'assureur britannique Lloyd's, intitulé ‘City, Risk Index 2015-2025' (indice de risque des villes 2015-2025).
      pourquoi un tremblement de terre à Alger et pas à paris, londres casablanca , tunis..., seul dieu le sait .
      Dernière modification par ACAPULCO, 03 juin 2016, 14h23.
      Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
      (Paul Eluard)

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      • #4
        et le dieu des assureurs, lloyd's
        "Qui ne sait pas tirer les leçons de 3 000 ans, vit au jour le jour."
        Johann Wolfgang von Goethe

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