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Le 9 avril 1948, 120 membres des groupes armés sionistes de l’Irgoun et du Lehi, dit groupe Stern, massacrèrent les habitants du village de Deir Yassin en Palestine. Ce massacre constitua un événement déterminant dans le processus de purification ethnique de la Palestine par les sionistes.
Après la prise du village par les troupes sionistes, les miliciens ratissèrent le village en prenant les habitations une par une et en les « nettoyant » souvent à la grenade. Ils firent également sauter plusieurs maisons palestiniennes à l’explosif.
Sur les 800 habitants du village, plus d’une centaine furent assassinés. Les sionistes massacrèrent sans distinction hommes, femmes, enfants ou vieillards car, à leurs yeux, les règles de la guerre ne s’appliquaient pas à la sous-humanité arabe. Ceux qui échappèrent au massacre furent expulsés vers al-Quds.
Le massacre était tout sauf un acte isolé comme le prétend la propagande sioniste. Il s’inscrivait dans le cadre de l’opération Nahshon visant à « nettoyer » l’axe « Tel-Aviv-Jérusalem » par la destruction des villages palestiniens se trouvant sur cette route.
De manière plus générale, ce massacre sciemment organisé avait un but politique clairement défini: mettre en œuvre le plan de purification ethnique de la Palestine afin d’en expulser les habitants pour constituer un État juif ethniquement pur, c’est-à-dire sans Palestiniens.
Le chef de l’Irgoun, Menahem Begin, affirma plus tard que l’entité sioniste n’aurait jamais existé sans le massacre de Deir Yassin. Car après le massacre, les habitants de nombreux villages palestiniens quittèrent leurs demeures par crainte d’être massacrés par les miliciens sionistes.
Dans ses mémoires, le futur premier ministre sioniste expliquait fièrement qu’à la suite du massacre de Deir Yassin « les Arabes à travers tout le pays furent pris de panique et commencèrent à fuir. Des quelques 800.000 Arabes qui vivaient sur le territoire actuel de l’État d’Israël, seuls 160.000 sont encore là ».
Mais s’il est certainement le méfait des sionistes le plus connu de la nakba, le massacre de Deir Yassin n’est nullement un acte isolé. Durant cette période, les sionistes se livrèrent à un certain nombre d’exactions de même type, mais de moindre ampleur. Ainsi, les villes de Haïfa et Jaffa perdirent plus de 90% de leur population qui fut chassée ou massacrée par les sionistes.
Au total, près de 800 000 Palestiniens furent expulsés de leur terre et plus de 500 villages palestiniens furent détruits par les colonisateurs sionistes.
N’oublions jamais que l’entité sioniste est née par le fer et le feu. Elle repose uniquement sur le vol et la spoliation de la terre de Palestine dont ses fondateurs organisèrent le massacre et l’expulsion des habitants originels.
Mouvement Islamique de Libération 09 avril 2016
Après la prise du village par les troupes sionistes, les miliciens ratissèrent le village en prenant les habitations une par une et en les « nettoyant » souvent à la grenade. Ils firent également sauter plusieurs maisons palestiniennes à l’explosif.
Sur les 800 habitants du village, plus d’une centaine furent assassinés. Les sionistes massacrèrent sans distinction hommes, femmes, enfants ou vieillards car, à leurs yeux, les règles de la guerre ne s’appliquaient pas à la sous-humanité arabe. Ceux qui échappèrent au massacre furent expulsés vers al-Quds.
Le massacre était tout sauf un acte isolé comme le prétend la propagande sioniste. Il s’inscrivait dans le cadre de l’opération Nahshon visant à « nettoyer » l’axe « Tel-Aviv-Jérusalem » par la destruction des villages palestiniens se trouvant sur cette route.
De manière plus générale, ce massacre sciemment organisé avait un but politique clairement défini: mettre en œuvre le plan de purification ethnique de la Palestine afin d’en expulser les habitants pour constituer un État juif ethniquement pur, c’est-à-dire sans Palestiniens.
Le chef de l’Irgoun, Menahem Begin, affirma plus tard que l’entité sioniste n’aurait jamais existé sans le massacre de Deir Yassin. Car après le massacre, les habitants de nombreux villages palestiniens quittèrent leurs demeures par crainte d’être massacrés par les miliciens sionistes.
Dans ses mémoires, le futur premier ministre sioniste expliquait fièrement qu’à la suite du massacre de Deir Yassin « les Arabes à travers tout le pays furent pris de panique et commencèrent à fuir. Des quelques 800.000 Arabes qui vivaient sur le territoire actuel de l’État d’Israël, seuls 160.000 sont encore là ».
Mais s’il est certainement le méfait des sionistes le plus connu de la nakba, le massacre de Deir Yassin n’est nullement un acte isolé. Durant cette période, les sionistes se livrèrent à un certain nombre d’exactions de même type, mais de moindre ampleur. Ainsi, les villes de Haïfa et Jaffa perdirent plus de 90% de leur population qui fut chassée ou massacrée par les sionistes.
Au total, près de 800 000 Palestiniens furent expulsés de leur terre et plus de 500 villages palestiniens furent détruits par les colonisateurs sionistes.
N’oublions jamais que l’entité sioniste est née par le fer et le feu. Elle repose uniquement sur le vol et la spoliation de la terre de Palestine dont ses fondateurs organisèrent le massacre et l’expulsion des habitants originels.
Mouvement Islamique de Libération 09 avril 2016
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