Mirou
Les services de sécurité ont procédé à l'arrestation de 5O personnes présumées être les auteures des fuites ayant entaché le baccalauréat 2O16. Il semble que ce n'est ici le prélude à d'autres arrestations encore plus importantes puisque 2OO comptes Facebook en relation avec les fuites des épreuves du Bac ont été identifiés, ce qui pourrait entrainer leurs titulaires à de lourdes poursuites pénales. Ce que beaucoup ignorent, c'est que les infractions commises à l'aide de l'outil informatique, entrent dans le cadre de la cybercriminalité, sont prévues et sévèrement réprimées par la législation algérienne.
Tous les suspects identifiés ont été assignés à ne pas quitter le territoire et font désormais l'objet de ce qu'on appelle "L'interdiction de quitter le territoire national'' (Istn) en attendant les conclusions de l'enquête qui touche les 48 wilaya du pays.
Il semble que le gouvernement étudie la proposition faite par des personnalités et autres associations, de refaire partiellement les examens pour donner une crédibilité aux nouveaux bacheliers.
Commentaire