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MAROC:Le crédit-bail remonte la pente

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  • MAROC:Le crédit-bail remonte la pente

    Les financements de biens mobiliers se redressent après quatre ans de baisse
    Conjoncture, régulation... les craintes des opérateurs
    Fiscalité: des désaccords avec l’administration des impôts

    La production de crédit-bail s’est chiffrée à 13,9 milliards de DH en augmentation de 7,5% l’année dernière. Les deux branches (mobilier et immobilier) ont contribué positivement à cette évolution, ce qui n’était plus arrivé depuis 2008.
    Les financements de biens mobiliers ont progressé de 5,8% à 10,3 milliards de DH, rompant quatre années successives de baisse. L’on reste cependant loin des années fastes durant lesquelles l’activité progressait de 16% en moyenne annuelle sur la période 2000-2008. La conjoncture est moins porteuse, d’où une faible propension des entreprises à investir.
    Le volume de crédits accordés pour l’acquisition de machines et équipements industriels a diminué de 5,9%. En revanche, les entreprises se sont davantage tournées vers les institutions de crédit-bail pour acquérir des véhicules utilitaires. La production sur ce segment a augmenté de 20% à 3,7 milliards de DH. Cela représente un peu plus du tiers des financements de crédit-bail mobilier. Les opérateurs ont profité de la bonne forme des ventes de véhicules neufs (130.316 unités en hausse de 8%) puisque les financements de voiture de tourisme ont, de leur côté, augmenté de 6%.
    Globalement, si le ralentissement de l’activité économique a réduit le business des sociétés de financement, certaines règles prudentielles sont de mesure à freiner l’essor de l’activité disent les opérateurs. Les inquiétudes portent particulièrement sur les règles de calcul des fonds propres et du coefficient de solvabilité. Les institutions doivent notamment appliquer une quotité de 150% aux créances sur certaines entreprises lors du calcul du coefficient de solvabilité et du risque de crédit. «Cette disposition est contraignante et son application aurait pour conséquence de freiner le développement du leasing et le rendrait non compétitif du fait du besoin important en fonds propres», indique la profession. «Il faudra tenir compte de la spécificité du crédit-bail», a insisté Abdallah Benhamida, président de l’Association professionnelle des sociétés de financement (APSF), devant le gouverneur de Bank Al-Maghrib (Voir aussi L’Economiste du 2 juin 2016). Les opérateurs suggèrent de ramener la pondération à au moins 80% pour le crédit-bail mobilier et 40% pour le crédit-bail immobilier.






    l'économiste
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